Rendez-vous est pris pour l'équipe nationale qui affronte le Mali, aujourd'hui, au stade du 11 novembre de Luanda, pour son second match de la CAN-2010. Rendez-vous est pris pour l'équipe nationale qui affronte le Mali, aujourd'hui, au stade du 11 novembre de Luanda, pour son second match de la CAN-2010. Un match très spécial compte tenu des données spécifiques qui caractérisent le groupe A. Mais aussi de la situation peu confortable dans laquelle s'est mise la bande à Rabah Saadane, après la cuisante défaite face au Malawi (3-0). Classée dernière du groupe, la sélection nationale n'a d'autres choix que de rebondir dans ce match qui aura un caractère particulier. Il s'agit, pour Chaouchi, Mansouri, Belhadj, Matmour, Bougherra et les autres de se réconcilier avec les millions d'Algériens après la « douche froide » subie lundi dernier. Il s'agit, aussi, pour le groupe Algérie de se recheter également auprès de l'opinion africaine et internationale en collant avec leur statut de Mondialiste et de favoris de l'épreuve continentale. C'est, donc, une équipe algérienne dos au mur qui sera aujourd'hui sur le terrain pour cette deuxième journée face au Mali. Des joueurs algériens méconnaissables face au Malawi, sans aucune envie de gagner, absence totale de combativité, à bout de force. Tant de questions sans réponses, ce qui donne à ce match face au Mali les allures d'une rencontre de vie ou de mort pour l'EN. Personne ne doit ignorer ce que le public algérien attend. Tout le monde, joueurs et staff technique, semble avoir décodé le message selon les informations en provenance d'Angola. A commencer par le coach : «Ce sera une équipe avec un nouveau visage, on va jouer pour gagner», a-t-il dit avant le match. De son côté, le sélectionneur du Mali, le Nigérian Stephen Keshi, a estimé que c'est un match très spécial. Si les Verts savent à quoi s'en tenir, l'entraîneur du Mali reste sur ses gardes : « Il faut se méfier de l'Algérie qui a le potentiel de se racheter. On ne peut pas la juger sur le seul match face au Malawi. Contre nous, ce sera un autre match, une partie très spéciale, une sorte de finale pour les Algériens». Un match qu'il faut absolument gagner selon Keshi : «La clé de la victoire face à l'Algérie sera la concentration du début jusqu'à la fin du match». Pour Saâdane, il s'agit de «jouer notre football comme on sait le faire». Face à l'Algérie, les Maliens savent que «ce sera différent». Il n'est pas osé d'affirmer que chaque équipe va faire son entrée sur la pelouse pour obtenir la victoire et ceux sont là les déclarations des deux coachs. Alors que l'EN se trouve dans l'obligation de l'emporter face au Mali, l'effectif sera amoindri par les défaillances du défenseur axial Anthar Yahia et du milieu offensif Mourad Meghni. Ils ne devraient pas être remis non plus pour le match face à l'Angola le 18. Selon Saadane, les deux joueurs ne sont pas encore totalement rétablis : «Il ne faut pas envisager leur participation lors des deux prochains matches du premier tour de la CAN», a-t-il dit. L'absence d'Anthar Yahia a coûté cher à l'EN face au Malawi. Incapable de le remplacer correctement, Samir Zaoui a été souvent dépassé par le jeu. Même cas de figure pour Madjid Bougherra qui a eu bien du mal à travailler en cohésion avec un nouveau coéquipier. Quel que soit le onze qui sera sur le terrain, aujourd'hui, l'EN n'a d'autres choix que de vaincre et se relancer. Ou perdre et être en proie au doute à moins de 6 mois du Mondial sud-africain. A. S. Un match très spécial compte tenu des données spécifiques qui caractérisent le groupe A. Mais aussi de la situation peu confortable dans laquelle s'est mise la bande à Rabah Saadane, après la cuisante défaite face au Malawi (3-0). Classée dernière du groupe, la sélection nationale n'a d'autres choix que de rebondir dans ce match qui aura un caractère particulier. Il s'agit, pour Chaouchi, Mansouri, Belhadj, Matmour, Bougherra et les autres de se réconcilier avec les millions d'Algériens après la « douche froide » subie lundi dernier. Il s'agit, aussi, pour le groupe Algérie de se recheter également auprès de l'opinion africaine et internationale en collant avec leur statut de Mondialiste et de favoris de l'épreuve continentale. C'est, donc, une équipe algérienne dos au mur qui sera aujourd'hui sur le terrain pour cette deuxième journée face au Mali. Des joueurs algériens méconnaissables face au Malawi, sans aucune envie de gagner, absence totale de combativité, à bout de force. Tant de questions sans réponses, ce qui donne à ce match face au Mali les allures d'une rencontre de vie ou de mort pour l'EN. Personne ne doit ignorer ce que le public algérien attend. Tout le monde, joueurs et staff technique, semble avoir décodé le message selon les informations en provenance d'Angola. A commencer par le coach : «Ce sera une équipe avec un nouveau visage, on va jouer pour gagner», a-t-il dit avant le match. De son côté, le sélectionneur du Mali, le Nigérian Stephen Keshi, a estimé que c'est un match très spécial. Si les Verts savent à quoi s'en tenir, l'entraîneur du Mali reste sur ses gardes : « Il faut se méfier de l'Algérie qui a le potentiel de se racheter. On ne peut pas la juger sur le seul match face au Malawi. Contre nous, ce sera un autre match, une partie très spéciale, une sorte de finale pour les Algériens». Un match qu'il faut absolument gagner selon Keshi : «La clé de la victoire face à l'Algérie sera la concentration du début jusqu'à la fin du match». Pour Saâdane, il s'agit de «jouer notre football comme on sait le faire». Face à l'Algérie, les Maliens savent que «ce sera différent». Il n'est pas osé d'affirmer que chaque équipe va faire son entrée sur la pelouse pour obtenir la victoire et ceux sont là les déclarations des deux coachs. Alors que l'EN se trouve dans l'obligation de l'emporter face au Mali, l'effectif sera amoindri par les défaillances du défenseur axial Anthar Yahia et du milieu offensif Mourad Meghni. Ils ne devraient pas être remis non plus pour le match face à l'Angola le 18. Selon Saadane, les deux joueurs ne sont pas encore totalement rétablis : «Il ne faut pas envisager leur participation lors des deux prochains matches du premier tour de la CAN», a-t-il dit. L'absence d'Anthar Yahia a coûté cher à l'EN face au Malawi. Incapable de le remplacer correctement, Samir Zaoui a été souvent dépassé par le jeu. Même cas de figure pour Madjid Bougherra qui a eu bien du mal à travailler en cohésion avec un nouveau coéquipier. Quel que soit le onze qui sera sur le terrain, aujourd'hui, l'EN n'a d'autres choix que de vaincre et se relancer. Ou perdre et être en proie au doute à moins de 6 mois du Mondial sud-africain. A. S.