Des centaines de citoyens résidant au village de Timizar Loghbar, dans la commune de Tizi Ouzou, ont barré la route nationale N° 12 et les routes qui mènent vers les daïras de Tigzirt, Makouda et Ouaguenoun tôt dans la matinéé d'hier. Les désagréments engendrés par cette action de protestation sont faciles à imaginer quand on sait que des milliers d'automobilistes fréquentent quotidiennement ces routes. La circulation routière a été de ce fait perturbée jusqu'en début d'après midi. Les véhicules en provenance des trois daïras étaient obligés d'effectuer un détour par Tamda. Le même blocage attendait les véhicules à Oued Aissi. Par exemple, il a fallu plus de trois heures à un automobiliste de Ouaguenoun pour rejoindre le chef lieu de wilaya au lieu de la demi heure habituelle. Un autre encombrement et non des moindres était constitué à l'entrée sud de la ville de Tizi Ouzou. C'est dire que la journée d'hier était synonyme de supplice pour les automobilistes des daïras précitées, en plus de ceux des localités d'Azazga, Larbaa Nath Irathen, Ain El Hammam, Tizi Rached, Mekla, Bouzeguène et même Bejaia. Les citoyens de Timizar Loghbar n'ont décidé de recourir à ce moyen pour se faire entendre qu'après avoir épuisé toutes les voies pacifiques. C'est du moins ce qu'ils nous ont déclaré sur place. La colère était perceptible sur leurs visages. « Nous en avons assez. La vie est insupportable dans notre village. Nous n'avons pratiquement rien », déplorent les jeunes. Ces derniers parlent de l'épineux problème d'alimentation en eau potable dont se débat leur localité depuis une éternité. L'eau ne coule jamais des robinets en été et rarement pendant l'hiver. Les citoyens se demandent comment un village de 5.000 habitants et situé à un jet de pierre du chef lieu communal (5 kilomètres seulement) n'est pas alimenté en eau potale à l'ère d'internet et du gaz de ville. D'autres problèmes aussi importants ont été soulevés hier devant les journalistes par les manifestants. Il s'agit de l'état impraticable de la route qui relie le village au chef lieu de wilaya. Le dispensaire du village n'ouvre que pendant une demi journée tous les jours. Le branchement du gaz de ville pose aussi problème, selon nos interlocuteurs. L'un des problèmes cruciaux soulevés encore hier est le chômage qui bat son plein à Timizar Loghbar. « La quasi-totalité des jeunes de notre village ne travaille pas », souligne les citoyens présents à l'action de rue. A 12h 30, les forces des brigades anti-émeute sont intervenues. Après quelques minutes affrontement, la route a pu être libérée. « Le comité de village va être enfin reçu par le président d'APC », nous a confié l'un des manifestants qui précise qu'il y a eu des blessés suite aux affrontements et des interpellations. Lounes Bougaci Des centaines de citoyens résidant au village de Timizar Loghbar, dans la commune de Tizi Ouzou, ont barré la route nationale N° 12 et les routes qui mènent vers les daïras de Tigzirt, Makouda et Ouaguenoun tôt dans la matinéé d'hier. Les désagréments engendrés par cette action de protestation sont faciles à imaginer quand on sait que des milliers d'automobilistes fréquentent quotidiennement ces routes. La circulation routière a été de ce fait perturbée jusqu'en début d'après midi. Les véhicules en provenance des trois daïras étaient obligés d'effectuer un détour par Tamda. Le même blocage attendait les véhicules à Oued Aissi. Par exemple, il a fallu plus de trois heures à un automobiliste de Ouaguenoun pour rejoindre le chef lieu de wilaya au lieu de la demi heure habituelle. Un autre encombrement et non des moindres était constitué à l'entrée sud de la ville de Tizi Ouzou. C'est dire que la journée d'hier était synonyme de supplice pour les automobilistes des daïras précitées, en plus de ceux des localités d'Azazga, Larbaa Nath Irathen, Ain El Hammam, Tizi Rached, Mekla, Bouzeguène et même Bejaia. Les citoyens de Timizar Loghbar n'ont décidé de recourir à ce moyen pour se faire entendre qu'après avoir épuisé toutes les voies pacifiques. C'est du moins ce qu'ils nous ont déclaré sur place. La colère était perceptible sur leurs visages. « Nous en avons assez. La vie est insupportable dans notre village. Nous n'avons pratiquement rien », déplorent les jeunes. Ces derniers parlent de l'épineux problème d'alimentation en eau potable dont se débat leur localité depuis une éternité. L'eau ne coule jamais des robinets en été et rarement pendant l'hiver. Les citoyens se demandent comment un village de 5.000 habitants et situé à un jet de pierre du chef lieu communal (5 kilomètres seulement) n'est pas alimenté en eau potale à l'ère d'internet et du gaz de ville. D'autres problèmes aussi importants ont été soulevés hier devant les journalistes par les manifestants. Il s'agit de l'état impraticable de la route qui relie le village au chef lieu de wilaya. Le dispensaire du village n'ouvre que pendant une demi journée tous les jours. Le branchement du gaz de ville pose aussi problème, selon nos interlocuteurs. L'un des problèmes cruciaux soulevés encore hier est le chômage qui bat son plein à Timizar Loghbar. « La quasi-totalité des jeunes de notre village ne travaille pas », souligne les citoyens présents à l'action de rue. A 12h 30, les forces des brigades anti-émeute sont intervenues. Après quelques minutes affrontement, la route a pu être libérée. « Le comité de village va être enfin reçu par le président d'APC », nous a confié l'un des manifestants qui précise qu'il y a eu des blessés suite aux affrontements et des interpellations. Lounes Bougaci