L'enquête autour de ces malversations dans l'octroi du marché de gré à gré de la télésurveillance pourrait déboucher sur d'autres affaires dans ce dossier qui apparemment est loin d'avoir livré tous ses secrets. D'ailleurs le préjudice financier causé à la compagnie est d'ores et déjà estimé à plusieurs millards de dollars... L'enquête autour de ces malversations dans l'octroi du marché de gré à gré de la télésurveillance pourrait déboucher sur d'autres affaires dans ce dossier qui apparemment est loin d'avoir livré tous ses secrets. D'ailleurs le préjudice financier causé à la compagnie est d'ores et déjà estimé à plusieurs millards de dollars... En effet, précise-t-on, le juge d'instruction en charge de ce dossier s'attèle à rassembler le moindre détail permettant d'élucider les dessous de cette affaire qui vient ébranler encore une fois des institutions de l'Etat avec, cette fois-ci, un détail qui n'est pas des moindres puisqu'il est question du poumon de l'économie nationale. Les premières auditions dans cette affaire remonteraient d'ailleurs à la fin du mois de décembre écoulé. Une enquête préliminaire sur la gestion du marché de télésurveillance, précise notre interlocuteur, ainsi que diverses auditions ont permis, de fil en aiguille, de rassembler les éléments nécessaires ayant débouché sur la lourde décision d'entreprendre des actions judiciaires qui se sont traduites par des mises sous contrôle judiciaire et sous mandat de dépôt de l'ossature de l'entreprise nationale. En effet, après leur passage devant le parquet de Sidi M'hamed pour des cas de malversation dans l'octroi de marchés à deux bureaux d'études et de consulting chargés de l'installation d'un réseau de surveillance dans le cadre de l'activité de transport par canalisation, neuf cadres dirigeants de la compagnie pétrolière ont été, rappelons-le, inculpés. Les deux enfants du désormais ex-P-dg de Sonatrach, l'ancien Président-directeur général du CPA, Hachemi Meghaoui, son fils, un entrepreneur privé et deux vice-présidents de la compagnie l'un chargé de l'activité transport par canalisation et l'autre chargé de l'activité Amont, sont, depuis mardi passé, en détention provisoire à la prison de Serkadji. Aussi, sept autres cadres dirigeants ont été mis sous contrôle judiciaire. Le juge a également mis sous contrôle judiciaire sept autres cadres dirigeants de la compagnie, dont l'ex-P-dg Mohamed Meziane et Chawki Rahal, vice-président chargé de l'activité commercialisation. «Le nombre des mises sous contrôle judiciaire pourrait encore augmenter dans les prochains jours puisque au fur et à mesure que le travail de la justice avance, d'autres failles dans la gestion de l'entreprise sont décelées», affirme notre source qui cite le cas de la «surfacturation dans la réalisation des projets». Les exemples sont légion à ce propos occasionnant ainsi des pertes évaluées à plusieurs milliards de dollars pour l'entreprise nationale. «Nous allons attendre les résultats des enquêtes en cours pour connaître tous les contours de cette affaire et peut-être même, pourquoi pas, ouvrir d'autres dossiers si cela est nécessaire», explique-t-on encore. Il est également attendu que les services de la justice passent à l'étape de la confrontation entre les dirigeants de l'entreprise. Une phase qui permettra de séparer le bon grain de l'ivraie et surtout de situer davantage les responsabilités de chacun. Il faut dire que la présomption d'innocence est de mise en attendant le procès qui devra se tenir, comme l'a affirmé M. Tayeb Belaiz, ministre de la Justice, «au moment opportun». C'est-à-dire une fois que tout le dossier sera ficelé. Intrigante toutefois la sortie de Chakib Khelil qui, tout en se disant peu convaincu par cette affaire, promet qu'en vertu de la convention collective liant la compagnie avec le partenaire social, des avocats seront mis à la disposition des inculpés. Un détail de taille semble toutefois avoir échappé au membre du gouvernement puisqu'au vu des préjudices qui lui sont occasionnés, Sonatrach se constituera sûrement partie civile dans cette affaire. Une aberration selon notre interlocuteur qui précise qu'on ne peut pas prendre en charge les frais de l'avocat d'une personne avec laquelle on est en conflit. C'est une disposition qui n'existe pas, du moins pas dans notre pays ! » S. H. En effet, précise-t-on, le juge d'instruction en charge de ce dossier s'attèle à rassembler le moindre détail permettant d'élucider les dessous de cette affaire qui vient ébranler encore une fois des institutions de l'Etat avec, cette fois-ci, un détail qui n'est pas des moindres puisqu'il est question du poumon de l'économie nationale. Les premières auditions dans cette affaire remonteraient d'ailleurs à la fin du mois de décembre écoulé. Une enquête préliminaire sur la gestion du marché de télésurveillance, précise notre interlocuteur, ainsi que diverses auditions ont permis, de fil en aiguille, de rassembler les éléments nécessaires ayant débouché sur la lourde décision d'entreprendre des actions judiciaires qui se sont traduites par des mises sous contrôle judiciaire et sous mandat de dépôt de l'ossature de l'entreprise nationale. En effet, après leur passage devant le parquet de Sidi M'hamed pour des cas de malversation dans l'octroi de marchés à deux bureaux d'études et de consulting chargés de l'installation d'un réseau de surveillance dans le cadre de l'activité de transport par canalisation, neuf cadres dirigeants de la compagnie pétrolière ont été, rappelons-le, inculpés. Les deux enfants du désormais ex-P-dg de Sonatrach, l'ancien Président-directeur général du CPA, Hachemi Meghaoui, son fils, un entrepreneur privé et deux vice-présidents de la compagnie l'un chargé de l'activité transport par canalisation et l'autre chargé de l'activité Amont, sont, depuis mardi passé, en détention provisoire à la prison de Serkadji. Aussi, sept autres cadres dirigeants ont été mis sous contrôle judiciaire. Le juge a également mis sous contrôle judiciaire sept autres cadres dirigeants de la compagnie, dont l'ex-P-dg Mohamed Meziane et Chawki Rahal, vice-président chargé de l'activité commercialisation. «Le nombre des mises sous contrôle judiciaire pourrait encore augmenter dans les prochains jours puisque au fur et à mesure que le travail de la justice avance, d'autres failles dans la gestion de l'entreprise sont décelées», affirme notre source qui cite le cas de la «surfacturation dans la réalisation des projets». Les exemples sont légion à ce propos occasionnant ainsi des pertes évaluées à plusieurs milliards de dollars pour l'entreprise nationale. «Nous allons attendre les résultats des enquêtes en cours pour connaître tous les contours de cette affaire et peut-être même, pourquoi pas, ouvrir d'autres dossiers si cela est nécessaire», explique-t-on encore. Il est également attendu que les services de la justice passent à l'étape de la confrontation entre les dirigeants de l'entreprise. Une phase qui permettra de séparer le bon grain de l'ivraie et surtout de situer davantage les responsabilités de chacun. Il faut dire que la présomption d'innocence est de mise en attendant le procès qui devra se tenir, comme l'a affirmé M. Tayeb Belaiz, ministre de la Justice, «au moment opportun». C'est-à-dire une fois que tout le dossier sera ficelé. Intrigante toutefois la sortie de Chakib Khelil qui, tout en se disant peu convaincu par cette affaire, promet qu'en vertu de la convention collective liant la compagnie avec le partenaire social, des avocats seront mis à la disposition des inculpés. Un détail de taille semble toutefois avoir échappé au membre du gouvernement puisqu'au vu des préjudices qui lui sont occasionnés, Sonatrach se constituera sûrement partie civile dans cette affaire. Une aberration selon notre interlocuteur qui précise qu'on ne peut pas prendre en charge les frais de l'avocat d'une personne avec laquelle on est en conflit. C'est une disposition qui n'existe pas, du moins pas dans notre pays ! » S. H.