La Banque mondiale prévoit une nette hausse de la croissance économique de l'Algérie sur l'année 2010 avec un PIB qui devrait augmenter de 3,9 %, conjugué à une amélioration de la balance des comptes courants. La Banque mondiale prévoit une nette hausse de la croissance économique de l'Algérie sur l'année 2010 avec un PIB qui devrait augmenter de 3,9 %, conjugué à une amélioration de la balance des comptes courants. Dans son rapport publié, jeudi dernier, portant sur les perspectives économiques mondiales 2010 sur la crise, les finances et la croissance (Global economic prospects (GEP) : Crisis, Finance and Growth 2010), la BM souligne que le PIB de l'Algérie, qui a augmenté de 2,1% en 2009, devrait poursuivre sa hausse pour croître de 3,9% en 2010. L'institution de Bretton Woods établit des pronostics encore meilleurs pour l'Algérie sur l'année 2011 en tablant sur un PIB qui devrait connaître une hausse de 4% l'an prochain. Dans ses prévisions sur la croissance mondiale, il est ainsi constaté que la croissance de l'Algérie dépasse le taux de croissance du PIB mondial, lequel devrait être de +2,7% en 2010 et de +3,2% en 2011 contre -2,2% en 2009. Concernant le ratio de la balance des comptes courants de l'Algérie par rapport au PIB, la BM avance que ce taux devra s'établir à +2,7% en 2010 pour passer à +5,6% en 2011 contre -3,4% en 2009. Abordant la situation économique et financière de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, le rapport note que cette région a moins souffert de la crise que les autres régions, la croissance de son PIB global ayant ralenti à 2,9 % en 2009. Selon les estimations, ajoute-t-elle, les pays en développement importateurs de pétrole ont enregistré une croissance de 4,7 % l'année dernière. Dans les pays en développement exportateurs de pétrole, la croissance a ralenti à 1,6 %, freinée par la compression de la production et la baisse des revenus pétroliers. Globalement, le PIB de la région devrait progresser de 3,7 % en 2010 et de 4,4 % en 2011. Le scénario de reprise présuppose une reprise de la demande mondiale de pétrole, la stabilisation des cours du pétrole et le redressement des marchés d'exportation clés, prévoit-elle. Malgré l'élimination progressive des mesures de relance budgétaire dans la majorité de cette région, la légère hausse des dépenses de consommation et d'équipement devrait renforcer la croissance, note le rapport. La BM avance que les cours du pétrole devraient se maintenir autour de 76 dollars le baril en moyenne, alors que les prix des autres produits de base ne devraient pas augmenter de plus de 3 % par an en moyenne en 2010 et 2011. Pour l'Afrique subsaharienne, la situation économique a été durement touchée, souligne le document. Le commerce, l'investissement étranger direct, le tourisme, les envois de fonds et l'aide publique au développement ont été les premiers secteurs ébranlés par la crise. Le PIB régional n'aurait augmenté que de 1,1 % l'an dernier. Les pays exportateurs de pétrole et les pays à revenu intermédiaire ont été plus gravement touchés - du moins initialement - que les pays à faible revenu, les Etats fragiles et les pays moins intégrés. M. C. Dans son rapport publié, jeudi dernier, portant sur les perspectives économiques mondiales 2010 sur la crise, les finances et la croissance (Global economic prospects (GEP) : Crisis, Finance and Growth 2010), la BM souligne que le PIB de l'Algérie, qui a augmenté de 2,1% en 2009, devrait poursuivre sa hausse pour croître de 3,9% en 2010. L'institution de Bretton Woods établit des pronostics encore meilleurs pour l'Algérie sur l'année 2011 en tablant sur un PIB qui devrait connaître une hausse de 4% l'an prochain. Dans ses prévisions sur la croissance mondiale, il est ainsi constaté que la croissance de l'Algérie dépasse le taux de croissance du PIB mondial, lequel devrait être de +2,7% en 2010 et de +3,2% en 2011 contre -2,2% en 2009. Concernant le ratio de la balance des comptes courants de l'Algérie par rapport au PIB, la BM avance que ce taux devra s'établir à +2,7% en 2010 pour passer à +5,6% en 2011 contre -3,4% en 2009. Abordant la situation économique et financière de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, le rapport note que cette région a moins souffert de la crise que les autres régions, la croissance de son PIB global ayant ralenti à 2,9 % en 2009. Selon les estimations, ajoute-t-elle, les pays en développement importateurs de pétrole ont enregistré une croissance de 4,7 % l'année dernière. Dans les pays en développement exportateurs de pétrole, la croissance a ralenti à 1,6 %, freinée par la compression de la production et la baisse des revenus pétroliers. Globalement, le PIB de la région devrait progresser de 3,7 % en 2010 et de 4,4 % en 2011. Le scénario de reprise présuppose une reprise de la demande mondiale de pétrole, la stabilisation des cours du pétrole et le redressement des marchés d'exportation clés, prévoit-elle. Malgré l'élimination progressive des mesures de relance budgétaire dans la majorité de cette région, la légère hausse des dépenses de consommation et d'équipement devrait renforcer la croissance, note le rapport. La BM avance que les cours du pétrole devraient se maintenir autour de 76 dollars le baril en moyenne, alors que les prix des autres produits de base ne devraient pas augmenter de plus de 3 % par an en moyenne en 2010 et 2011. Pour l'Afrique subsaharienne, la situation économique a été durement touchée, souligne le document. Le commerce, l'investissement étranger direct, le tourisme, les envois de fonds et l'aide publique au développement ont été les premiers secteurs ébranlés par la crise. Le PIB régional n'aurait augmenté que de 1,1 % l'an dernier. Les pays exportateurs de pétrole et les pays à revenu intermédiaire ont été plus gravement touchés - du moins initialement - que les pays à faible revenu, les Etats fragiles et les pays moins intégrés. M. C.