L'Autorité palestinienne a remis à l'ONU un rapport préliminaire sur la façon dont elle prévoit d'enquêter sur l'agression israélienne contre Ghaza l'hiver dernier (27 décembre-18 janvier), et en réponse aux accusations de crimes de guerre de la commission d'enquête du juge Richard Goldstone, a annoncé, hier, Ryad Mansour, représentant permanent de la Palestine à l'ONU. Riyad Mansour a indiqué à la presse qu'il venait de transmettre au secrétariat de l'ONU une lettre du Premier ministre Salam Fayyad et des documents, contenant notamment, "un décret présidentiel créant une commission d'enquête" de cinq juges et experts juristes pour examiner les événements de Gaza après les accusations du rapport Goldstone. Les documents contiennent également un "rapport préliminaire" de cette commission, a-t-il ajouté refusant de donner d'autres détails. "L'Autorité palestinienne a respecté le délai qui lui était imparti pour ce faire", s'est-il contenté de souligner. Mercredi, le Hamas, qui contrôle la bande de Ghaza, avait absous les groupes armés palestiniens, dont son bras armé, de tout crime de guerre pendant le conflit, affirmant avoir procédé à ses propres enquêtes conformément aux recommandations du rapport Goldstone. Interrogé sur cette annonce, M. Mansour a répondu : "Vous faites référence à des informations de presse, je ne commente pas les informations de presse." Il a insisté sur le fait que les documents remis à l'ONU constituaient la réponse du gouvernement officiel palestinien. Dans une résolution adoptée à une large majorité le 5 novembre 2009, l'Assemblée générale de l'ONU avait donné trois mois à Israël et aux Palestiniens pour ouvrir des enquêtes "crédibles" sur les allégations de crimes de guerre commis lors du conflit de Gaza contenues dans le rapport Goldstone. Aux termes de cette résolution, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, est tenu de remettre un rapport à l'Assemblée d'ici au 5 février. L'ONU a également reçu vendredi la réponse officielle d'Israël aux accusations de la commission Goldstone. Dans ce justificatif de 46 pages, rendu public dans la soirée par le gouvernement israélien, Israel vante "l'indépendance et l'impartialité" du système judiciaire israélien et assure que son armée s'est conformée au droit international pendant sa guerre contre Ghaza. Mais jusqu'à présent, Israël n'a pas annoncé la création d'une commission d'enquête, que réclame l'ONU. Le ministre de l'Information, chargé de présenter la position d'Israël à l'étranger, a affirmé cette semaine que son pays refuserait de créer une telle commission, mais le gouvernement est partagé sur cette question. Le ministre de la Défense et le chef d'état-major y sont opposés. L'ex-conseiller juridique du gouvernement, Menahem Mazuz, a estimé en revanche qu'une commission s'imposait afin que "le rapport Goldstone ne continue pas à hanter Israël en détruisant sa légitimité". L'Etat hébreu craint par dessus tout que ses responsables politiques et ses chefs militaires soient poursuivis par la justice internationale et éventuellement condamnés. L'agression israélienne avait fait 1.450 morts côté Palestinien, en majorité des civils dont plus de 300 enfants, et 13 morts coté israélien dont 9 soldats. Le rapport Goldstone, commissionné par l'ONU, recommande la saisine de la Cour pénale internationale (CPI) si Israël et les Palestiniens n'annoncent pas d'ici fin janvier leur intention de réaliser des enquêtes "crédibles" sur la conduite du conflit. L'Autorité palestinienne a remis à l'ONU un rapport préliminaire sur la façon dont elle prévoit d'enquêter sur l'agression israélienne contre Ghaza l'hiver dernier (27 décembre-18 janvier), et en réponse aux accusations de crimes de guerre de la commission d'enquête du juge Richard Goldstone, a annoncé, hier, Ryad Mansour, représentant permanent de la Palestine à l'ONU. Riyad Mansour a indiqué à la presse qu'il venait de transmettre au secrétariat de l'ONU une lettre du Premier ministre Salam Fayyad et des documents, contenant notamment, "un décret présidentiel créant une commission d'enquête" de cinq juges et experts juristes pour examiner les événements de Gaza après les accusations du rapport Goldstone. Les documents contiennent également un "rapport préliminaire" de cette commission, a-t-il ajouté refusant de donner d'autres détails. "L'Autorité palestinienne a respecté le délai qui lui était imparti pour ce faire", s'est-il contenté de souligner. Mercredi, le Hamas, qui contrôle la bande de Ghaza, avait absous les groupes armés palestiniens, dont son bras armé, de tout crime de guerre pendant le conflit, affirmant avoir procédé à ses propres enquêtes conformément aux recommandations du rapport Goldstone. Interrogé sur cette annonce, M. Mansour a répondu : "Vous faites référence à des informations de presse, je ne commente pas les informations de presse." Il a insisté sur le fait que les documents remis à l'ONU constituaient la réponse du gouvernement officiel palestinien. Dans une résolution adoptée à une large majorité le 5 novembre 2009, l'Assemblée générale de l'ONU avait donné trois mois à Israël et aux Palestiniens pour ouvrir des enquêtes "crédibles" sur les allégations de crimes de guerre commis lors du conflit de Gaza contenues dans le rapport Goldstone. Aux termes de cette résolution, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, est tenu de remettre un rapport à l'Assemblée d'ici au 5 février. L'ONU a également reçu vendredi la réponse officielle d'Israël aux accusations de la commission Goldstone. Dans ce justificatif de 46 pages, rendu public dans la soirée par le gouvernement israélien, Israel vante "l'indépendance et l'impartialité" du système judiciaire israélien et assure que son armée s'est conformée au droit international pendant sa guerre contre Ghaza. Mais jusqu'à présent, Israël n'a pas annoncé la création d'une commission d'enquête, que réclame l'ONU. Le ministre de l'Information, chargé de présenter la position d'Israël à l'étranger, a affirmé cette semaine que son pays refuserait de créer une telle commission, mais le gouvernement est partagé sur cette question. Le ministre de la Défense et le chef d'état-major y sont opposés. L'ex-conseiller juridique du gouvernement, Menahem Mazuz, a estimé en revanche qu'une commission s'imposait afin que "le rapport Goldstone ne continue pas à hanter Israël en détruisant sa légitimité". L'Etat hébreu craint par dessus tout que ses responsables politiques et ses chefs militaires soient poursuivis par la justice internationale et éventuellement condamnés. L'agression israélienne avait fait 1.450 morts côté Palestinien, en majorité des civils dont plus de 300 enfants, et 13 morts coté israélien dont 9 soldats. Le rapport Goldstone, commissionné par l'ONU, recommande la saisine de la Cour pénale internationale (CPI) si Israël et les Palestiniens n'annoncent pas d'ici fin janvier leur intention de réaliser des enquêtes "crédibles" sur la conduite du conflit.