Le rideau est tombé, hier, sur la session d'automne des deux chambres du parlement. Cette session, inaugurée au début du mois de septembre, n'a pas été probante dans la mesure ou les deux chambres n'ont eu à adoptés durant cette période que 5 projets de loi. Le président du Conseil de la nation a tenté tant bien que mal de justifier cette situation en soulignant que le travail accompli, notamment les questions orales aux membres du gouvernement, est d'une grande importance. Abdelkader Bebsalah n'a pas manqué dans son discours de clôture d'aborder certaines questions qui agitent ces derniers jours la scène nationale, notamment celles relatives aux affaires de corruption et l'actualité nationale. Il a ainsi recommandé, en faisant allusion à l'affaire Sonatrach, «de laisser la justice faire son travail». Bensalah considère neanmoins que le traitement actuel de la question de la gestion des deniers publics et de la rationalisation des dépenses était sur la bonne voie. Et comme pour lui donner de l'écho, le président de l'APN a lui aussi évoqué le secteur des hydrocarbures. «Notre politique de développement, aux ambitions légitimes, ne doit pas demeurer otage des hydrocarbures et de la fluctuation de leurs prix sur le marché international» a, en effet, indiqué en substance Abdelaziz Ziari dans son discours de clôture de la session d'automne de l'APN. Pour lui, la panacée réside en la diversification de l'économie nationale par le développement des exportations hors hydrocarbures et ce, comme il l'a précisé, par la promotion des investissements tant nationaux qu'étrangers. Dans son discours, empreint d'une tonalité économique, Ziari a aussi prêché en faveur de la nécessité de mettre les entreprises nationales au diapason des entreprises étrangères. En d'autres termes, il a plaidé pour la mise à niveau de ces entités économiques afin d'augmenter leur compétitivité. A l'instar de Abdelkader Bensalah, il a mis en exergue le bilan positif de la session d'automne qui, dira-t-il, a permis aux députés d'adopter cinq projets de loi sans oublier les exposés présentés par quelques ministres devant les commissions spécialisées. Mais le RCD ne partage pas du tout ce point de vue puisque le groupe parlementaire de ce parti a, dans un communiqué rendu public hier, vivement interpellé le presifent de l'APN sur ce qu'il a qualifié de «gestion autocratique de la plénière». D'ailleurs , lit-on encore dans ce communiqué, «cet abus fait l'objet d'une action auprès du Conseil d'Etat contre le président de l'APN». Le groupe parlementaire du RCD demande en outre un débat général sur la corruption. Le groupe politique du mouvement Ennahda partage amplement l'avis du RCD car lui aussi considère, que cette session n'a pas été à la hauteur des espérances. Dans un communiqué rendu public, il met en exergue le fait que cette session n'a pas été prolifique puisque l'APN n'a adopté que quatre ordonnances et un projet de loi, celui relatif à la loi de finances 2010 seulement. K. H. Le rideau est tombé, hier, sur la session d'automne des deux chambres du parlement. Cette session, inaugurée au début du mois de septembre, n'a pas été probante dans la mesure ou les deux chambres n'ont eu à adoptés durant cette période que 5 projets de loi. Le président du Conseil de la nation a tenté tant bien que mal de justifier cette situation en soulignant que le travail accompli, notamment les questions orales aux membres du gouvernement, est d'une grande importance. Abdelkader Bebsalah n'a pas manqué dans son discours de clôture d'aborder certaines questions qui agitent ces derniers jours la scène nationale, notamment celles relatives aux affaires de corruption et l'actualité nationale. Il a ainsi recommandé, en faisant allusion à l'affaire Sonatrach, «de laisser la justice faire son travail». Bensalah considère neanmoins que le traitement actuel de la question de la gestion des deniers publics et de la rationalisation des dépenses était sur la bonne voie. Et comme pour lui donner de l'écho, le président de l'APN a lui aussi évoqué le secteur des hydrocarbures. «Notre politique de développement, aux ambitions légitimes, ne doit pas demeurer otage des hydrocarbures et de la fluctuation de leurs prix sur le marché international» a, en effet, indiqué en substance Abdelaziz Ziari dans son discours de clôture de la session d'automne de l'APN. Pour lui, la panacée réside en la diversification de l'économie nationale par le développement des exportations hors hydrocarbures et ce, comme il l'a précisé, par la promotion des investissements tant nationaux qu'étrangers. Dans son discours, empreint d'une tonalité économique, Ziari a aussi prêché en faveur de la nécessité de mettre les entreprises nationales au diapason des entreprises étrangères. En d'autres termes, il a plaidé pour la mise à niveau de ces entités économiques afin d'augmenter leur compétitivité. A l'instar de Abdelkader Bensalah, il a mis en exergue le bilan positif de la session d'automne qui, dira-t-il, a permis aux députés d'adopter cinq projets de loi sans oublier les exposés présentés par quelques ministres devant les commissions spécialisées. Mais le RCD ne partage pas du tout ce point de vue puisque le groupe parlementaire de ce parti a, dans un communiqué rendu public hier, vivement interpellé le presifent de l'APN sur ce qu'il a qualifié de «gestion autocratique de la plénière». D'ailleurs , lit-on encore dans ce communiqué, «cet abus fait l'objet d'une action auprès du Conseil d'Etat contre le président de l'APN». Le groupe parlementaire du RCD demande en outre un débat général sur la corruption. Le groupe politique du mouvement Ennahda partage amplement l'avis du RCD car lui aussi considère, que cette session n'a pas été à la hauteur des espérances. Dans un communiqué rendu public, il met en exergue le fait que cette session n'a pas été prolifique puisque l'APN n'a adopté que quatre ordonnances et un projet de loi, celui relatif à la loi de finances 2010 seulement. K. H.