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Les Eucalyptus très mal desservis
Anarchie dans les Transports urbains
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 02 - 2010

Depuis plusieurs mois, les résidants de la localité des Eucalyptus, dans la capitale, se plaignent de l'anarchie qui règne dans le secteur du transport. Quelques bus de l'Etusa arrivent, vaille que vaille, à maintenir cette ligne en respectant les horaires fixés. Sinon, les habitants restent totalement livrés au bon vouloir du transport privé.
Depuis plusieurs mois, les résidants de la localité des Eucalyptus, dans la capitale, se plaignent de l'anarchie qui règne dans le secteur du transport. Quelques bus de l'Etusa arrivent, vaille que vaille, à maintenir cette ligne en respectant les horaires fixés. Sinon, les habitants restent totalement livrés au bon vouloir du transport privé.
Des usagers nous expliquent : «Ces transporteurs décident à leur guise des arrêts à observer et des itinéraires à emprunter sans tenir compte des clients, censés pourtant être rois, du moment qu'ils paient leurs billets». Ces transporteurs, selon quelques usagers «contraignent des clients à descendre à mi-chemin, invoquant mille prétextes, dont les plus fréquents restent l'encombrement ou encore la dégradation des routes dans certains quartiers de la localité». Les usagers estiment ce dernier point discutable dès lors que certains transporteurs empruntent ces routes sans se plaindre. L'absence totale de certaines destinations, à l'instar d'El Harrach ou Alger-Centre rend le déplacement des habitants des Eucalyptus particulièrement pénible ces derniers temps puisque les transporteurs qui prennent l'autoroute Ben Aknoun- Dar-El-Beida évitent de passer par ces arrêts sous le prétexte de l'embouteillage. Cette situation ne fait alors que compliquer la vie des citoyens qui se rabattent sur les chauffeurs de taxi ou sur les clandestins, ce qui les pénalisent au point de vue des horaires et dans les tarifs prohibitifs. «Les transporteurs privés ne cherchent qu'à gagner plus alors il zappent plusieurs arrêts pour arriver plus tôt et revenir sans se soucier des usagers qui se retrouvent parfois très loin de leurs destination ou encore exposés à des dangers comme ceux qui, par obligation, empruntent la passerelle de Boumâati», ajoutent d'autres usagers. De leur côté, les transporteurs trouvent mille et un prétextes pour justifier cette anarchie. «Il n'y a pas assez de transporteurs dans la région et pour plusieurs raisons, dont la plus importante est l'interminable encombrement que connaît la capitale chaque jour, il est impossible d'observer certains arrêts comme Boumâati par exemple vu le temps perdu. De ce fait, les transporteurs préfèrent prendre l'autoroute». La direction des transport impute la responsabilité de cette situation aux dépassement des transporteurs qui, dans leur majorité, transgressent la loi et ne respecte pas leur carte d'horaires.
En attendant de trouver des solution, le secteur du transport dans la capitale, notamment dans la banlieue d'Alger, vit une sitution d'anarchie où la seule victime reste le citoyen. C. K.
Des usagers nous expliquent : «Ces transporteurs décident à leur guise des arrêts à observer et des itinéraires à emprunter sans tenir compte des clients, censés pourtant être rois, du moment qu'ils paient leurs billets». Ces transporteurs, selon quelques usagers «contraignent des clients à descendre à mi-chemin, invoquant mille prétextes, dont les plus fréquents restent l'encombrement ou encore la dégradation des routes dans certains quartiers de la localité». Les usagers estiment ce dernier point discutable dès lors que certains transporteurs empruntent ces routes sans se plaindre. L'absence totale de certaines destinations, à l'instar d'El Harrach ou Alger-Centre rend le déplacement des habitants des Eucalyptus particulièrement pénible ces derniers temps puisque les transporteurs qui prennent l'autoroute Ben Aknoun- Dar-El-Beida évitent de passer par ces arrêts sous le prétexte de l'embouteillage. Cette situation ne fait alors que compliquer la vie des citoyens qui se rabattent sur les chauffeurs de taxi ou sur les clandestins, ce qui les pénalisent au point de vue des horaires et dans les tarifs prohibitifs. «Les transporteurs privés ne cherchent qu'à gagner plus alors il zappent plusieurs arrêts pour arriver plus tôt et revenir sans se soucier des usagers qui se retrouvent parfois très loin de leurs destination ou encore exposés à des dangers comme ceux qui, par obligation, empruntent la passerelle de Boumâati», ajoutent d'autres usagers. De leur côté, les transporteurs trouvent mille et un prétextes pour justifier cette anarchie. «Il n'y a pas assez de transporteurs dans la région et pour plusieurs raisons, dont la plus importante est l'interminable encombrement que connaît la capitale chaque jour, il est impossible d'observer certains arrêts comme Boumâati par exemple vu le temps perdu. De ce fait, les transporteurs préfèrent prendre l'autoroute». La direction des transport impute la responsabilité de cette situation aux dépassement des transporteurs qui, dans leur majorité, transgressent la loi et ne respecte pas leur carte d'horaires.
En attendant de trouver des solution, le secteur du transport dans la capitale, notamment dans la banlieue d'Alger, vit une sitution d'anarchie où la seule victime reste le citoyen. C. K.


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