La Cour d'appel de Sétif a confirmé les peines infligées en première instance, le 21 octobre dernier, par le tribunal de Sétif, à l'encontre des ex-cadres supérieurs d'Algérie Télécom. Slimane Kheireddine, Mouloud Djaziri, ex-directeurs généraux de cette entreprise, et Boualem Adjfane, ancien responsable financier, poursuivis notamment pour dilapidation de deniers publics, ont été ainsi condamnés, respectivement, à 5, 3 et 2 années d'emprisonnement et au versement d'une amende de un million DA. Pour rappel, le jugement de cette affaire avait été mis en délibéré, mercredi dernier, après trois reports successifs. Cette affaire est l'une des innombrables affaires qui a secoué l'opérateur historique de téléphonie mobile, impliquant ses principaux dirigeants et cadres. Déjà, en 2007, un de ses anciens directeurs généraux, Brahim Ouarets, est passé devant la justice. Il est poursuivi ainsi que dix autres cadres de la compagnie et des entrepreneurs privés pour dilapidation des deniers publics, conclusion de marchés douteux et falsification d'écritures publiques. Le montant du préjudice a été estimé 222 millions de dinars (2,3 millions d'euros). Il écope de cinq ans de réclusion criminelle. La série noire pour l'entreprise continue. A peine deux ans plus tard, en octobre 2009, son successeur, Slimane Kheireddine, est sur la sellette. Pour une affaire de corruption, il écope lui aussi de la même peine : cinq années de prison. S. B. La Cour d'appel de Sétif a confirmé les peines infligées en première instance, le 21 octobre dernier, par le tribunal de Sétif, à l'encontre des ex-cadres supérieurs d'Algérie Télécom. Slimane Kheireddine, Mouloud Djaziri, ex-directeurs généraux de cette entreprise, et Boualem Adjfane, ancien responsable financier, poursuivis notamment pour dilapidation de deniers publics, ont été ainsi condamnés, respectivement, à 5, 3 et 2 années d'emprisonnement et au versement d'une amende de un million DA. Pour rappel, le jugement de cette affaire avait été mis en délibéré, mercredi dernier, après trois reports successifs. Cette affaire est l'une des innombrables affaires qui a secoué l'opérateur historique de téléphonie mobile, impliquant ses principaux dirigeants et cadres. Déjà, en 2007, un de ses anciens directeurs généraux, Brahim Ouarets, est passé devant la justice. Il est poursuivi ainsi que dix autres cadres de la compagnie et des entrepreneurs privés pour dilapidation des deniers publics, conclusion de marchés douteux et falsification d'écritures publiques. Le montant du préjudice a été estimé 222 millions de dinars (2,3 millions d'euros). Il écope de cinq ans de réclusion criminelle. La série noire pour l'entreprise continue. A peine deux ans plus tard, en octobre 2009, son successeur, Slimane Kheireddine, est sur la sellette. Pour une affaire de corruption, il écope lui aussi de la même peine : cinq années de prison. S. B.