Depuis plusieurs semaines pratiquement l'ensemble des infrastructures de santé dans la capitale, aussi bien les centres hospitaliers universitaires que les polycliniques, accueillent les patients par cette phrase laconique "consultation médicale reportée... pour cause de grève". Devant cette situation qui n'a pas l'air de connaître son épilogue, les patients n'ont d'autre choix que de se rabattre sur les cabinets des spécialistes, dont les honoraires coûtent les yeux de la tête, ou encore pour certains traitements spécialisés se diriger vers les cliniques privées, lesquelles il faut le dire, sont loin de connaître le malaise actuel qui gangrène la santé puplique. En effet suite à la grève générale du secteur de la santé, le service minimum assuré ne peut guère répondre aux milliers de malades qui affluent quotidiennement vers ces infrastructures. Les malades, notamment les nécessiteux, se voient renvoyer chaque jour par les services des CHU et les policliniques des différentes communes d'Alger sous prétexte de grève. "Je suis diabétique et je dois absolument faire mes analyses et procéder à des prélèvements de sang, ce qui n'est pas tâche facile avec le surplus de travail occasionné aux infirmiers qui doivent être au four et au moulin. Je suis donc contrainte de faire faire mes analyses, depuis le début de cette grève, auprès de laboratoires privés ou des pharmacies, ce qui n'arrange pas du tout mes capacités financières", nous explique une personne âgée. Cette situation, qui perdure depuis plusieurs semaines déjà, touche une grande partie des malades algérois qui habituellement, pour leur prise en charge médicale, se rendaient auprès de ces policliniques et hôpitaux publics afin d'économiser ne serait-ce que le prix de la consultation. "Il serait peut-être temps de prendre en charge les doléances de ces praticiens, et permettre au secteur de la santé de continuer à assumer sa mission. Car il faut l'admettre cette grève, même si elle est parfaitement légitime, fait du citoyen lambda sa première victime. Même souffrant de plusieurs manques, ces centres de santé nous assuraient tout au moins des consultations et des soins de qualité", nous dira avec amerture notre interlocutrice qui s'en ira, le dos un peu plus voûté, vers le pharmacien le plus proche pour y effectuer ses analyses dont les frais éroderont un peu plus le budjet familial. Un nouveau siège pour l'APC de H-Dey Le projet portant sur la réalisation du nouveau siège de la commune d'Hussein Dey souffre d'un peu de retard, vu que les services de la commune n'avaient pas trouvé le terrain adéquat qui pourrait accueillir le projet. Les responsables de l'APC ont donc décidé, apprend-on de sources bien informées, de procéder à la démolition de locaux en ruine situés à la rue Tripoli et qui accueillaient une société laquelle a cessé son activité depuis plus de dix ans. La commune réservera une enveloppe de 15 milliards de centimes pour les frais de démolition de cette vieille bâtisse. La commune n'a, selon le premier vice-président, rencontré aucun obstacle pour l'utilisation du terrain en question et a même achevé l'ensemble des mesures administratives pour la réaalisation du futur siège, y compris le contrôle technique du terrain pour déterminer sa conformité avec le projet. Le nouveau siège de l'assemblée populaire communale aura une superficie de 11.322m2 et sera constitué de plusieurs infrastructures modernes. Un appel d'offres devrait être incesamment lancé pour la réalisation de cette infrastructure. C. K. Depuis plusieurs semaines pratiquement l'ensemble des infrastructures de santé dans la capitale, aussi bien les centres hospitaliers universitaires que les polycliniques, accueillent les patients par cette phrase laconique "consultation médicale reportée... pour cause de grève". Devant cette situation qui n'a pas l'air de connaître son épilogue, les patients n'ont d'autre choix que de se rabattre sur les cabinets des spécialistes, dont les honoraires coûtent les yeux de la tête, ou encore pour certains traitements spécialisés se diriger vers les cliniques privées, lesquelles il faut le dire, sont loin de connaître le malaise actuel qui gangrène la santé puplique. En effet suite à la grève générale du secteur de la santé, le service minimum assuré ne peut guère répondre aux milliers de malades qui affluent quotidiennement vers ces infrastructures. Les malades, notamment les nécessiteux, se voient renvoyer chaque jour par les services des CHU et les policliniques des différentes communes d'Alger sous prétexte de grève. "Je suis diabétique et je dois absolument faire mes analyses et procéder à des prélèvements de sang, ce qui n'est pas tâche facile avec le surplus de travail occasionné aux infirmiers qui doivent être au four et au moulin. Je suis donc contrainte de faire faire mes analyses, depuis le début de cette grève, auprès de laboratoires privés ou des pharmacies, ce qui n'arrange pas du tout mes capacités financières", nous explique une personne âgée. Cette situation, qui perdure depuis plusieurs semaines déjà, touche une grande partie des malades algérois qui habituellement, pour leur prise en charge médicale, se rendaient auprès de ces policliniques et hôpitaux publics afin d'économiser ne serait-ce que le prix de la consultation. "Il serait peut-être temps de prendre en charge les doléances de ces praticiens, et permettre au secteur de la santé de continuer à assumer sa mission. Car il faut l'admettre cette grève, même si elle est parfaitement légitime, fait du citoyen lambda sa première victime. Même souffrant de plusieurs manques, ces centres de santé nous assuraient tout au moins des consultations et des soins de qualité", nous dira avec amerture notre interlocutrice qui s'en ira, le dos un peu plus voûté, vers le pharmacien le plus proche pour y effectuer ses analyses dont les frais éroderont un peu plus le budjet familial. Un nouveau siège pour l'APC de H-Dey Le projet portant sur la réalisation du nouveau siège de la commune d'Hussein Dey souffre d'un peu de retard, vu que les services de la commune n'avaient pas trouvé le terrain adéquat qui pourrait accueillir le projet. Les responsables de l'APC ont donc décidé, apprend-on de sources bien informées, de procéder à la démolition de locaux en ruine situés à la rue Tripoli et qui accueillaient une société laquelle a cessé son activité depuis plus de dix ans. La commune réservera une enveloppe de 15 milliards de centimes pour les frais de démolition de cette vieille bâtisse. La commune n'a, selon le premier vice-président, rencontré aucun obstacle pour l'utilisation du terrain en question et a même achevé l'ensemble des mesures administratives pour la réaalisation du futur siège, y compris le contrôle technique du terrain pour déterminer sa conformité avec le projet. Le nouveau siège de l'assemblée populaire communale aura une superficie de 11.322m2 et sera constitué de plusieurs infrastructures modernes. Un appel d'offres devrait être incesamment lancé pour la réalisation de cette infrastructure. C. K.