Le séisme d'hier, «est un séisme modéré à faible, ponctué par quelque événement dont la magnitude varie entre 3 et 4, 5», selon Hammou Djellit directeur de la recherche en sismologie. Le séisme d'hier, «est un séisme modéré à faible, ponctué par quelque événement dont la magnitude varie entre 3 et 4, 5», selon Hammou Djellit directeur de la recherche en sismologie. Un séisme d'une magnitude de 4,1 sur l'echelle ouverte de Richter a été enregistré, hier, par le Graag. L'épicentre de la secousse se situe à dix kilomètres au nord de Reghaïa. Une secousse de plus, en quelques jours seulement. Les Algérois sont drôlement «secoués» par cette cascade de soubresauts issus des entrailles de la terre et qui provoquent des angoisses à tout un chacun. Cette activité est-elle normale ou anormale ?, c'est ce que la population tente de comprendre. Hammou Djellit directeur de la recherche en sismologie, contacté par le Midi Libre rassure et explique ce phénomène. Selon lui, «ce n'est point une activité sismique anormale par rapport à la moyenne mensuelle nationale». Statistiquement, il est établi que «le réseau national de surveillance sismique (le Graag) à Alger enregistre chaque mois 60 secousses parfois même jusqu'à 70». Géographiquement, «cette activité est repartie sur la zone qui s'étend entre l'Atlas saharien et la Méditerranée, c'est-à-dire le Nord algérien». M. Djellit confie que pour le séisme enregistré hier, «il s'agit d'un séisme modéré à faible, ponctué par quelque événement dont la magnitude varie entre 3 et 4, 5». Il relève que «la plupart de ces secousses sont de magnitude inférieure à 3 et ne sont pas ressenties par la population». Au-delà de ce seuil, «à l'exemple des séismes qui ont touché récemment Reghaïa et Chéraga dont la magnitude et supérieure à 3, 2 les secousses sont ressenties par la population», affirme le directeur. Ce dernier tient à souligner que la succession de séismes de faible amplitude, qui sont enregistrés à travers le nord du pays «ne sont que le fait d'une activité normale qui s'intègre bien dans l'activité sismique mensuelle algérienne», notant particulièrement que «la région de Boumerdès recèle une faille active». M. Djellit voit même dans cette activité sismique un signe positif. Selon lui, «ces secousses modérées à faible intensité, si elles se répètent de façon permanente, permettent d'évacuer par petites doses l'énergie qui s'accumule», rappelant que «chaque jour nous enregistrons 2 à 3 séismes dont la plupart ne sont pas ressenties». Pour lui, «il est faux de dire qu'il y a une recrudescence de l'activité sismique ou qu'elle est anormale par rapport au nombre de secousses enregistré ces derniers jours». Il est tout aussi faux, s'insurge-t-il «de prévoir un séisme dans un temps donné». Il reste, pour ce chercheur, que la meilleure façon de limiter les effets dévastateurs d'un tremblement de terre est de «construire conformément aux normes antisismiques et surtout de les respecter». O. A. A. Un séisme d'une magnitude de 4,1 sur l'echelle ouverte de Richter a été enregistré, hier, par le Graag. L'épicentre de la secousse se situe à dix kilomètres au nord de Reghaïa. Une secousse de plus, en quelques jours seulement. Les Algérois sont drôlement «secoués» par cette cascade de soubresauts issus des entrailles de la terre et qui provoquent des angoisses à tout un chacun. Cette activité est-elle normale ou anormale ?, c'est ce que la population tente de comprendre. Hammou Djellit directeur de la recherche en sismologie, contacté par le Midi Libre rassure et explique ce phénomène. Selon lui, «ce n'est point une activité sismique anormale par rapport à la moyenne mensuelle nationale». Statistiquement, il est établi que «le réseau national de surveillance sismique (le Graag) à Alger enregistre chaque mois 60 secousses parfois même jusqu'à 70». Géographiquement, «cette activité est repartie sur la zone qui s'étend entre l'Atlas saharien et la Méditerranée, c'est-à-dire le Nord algérien». M. Djellit confie que pour le séisme enregistré hier, «il s'agit d'un séisme modéré à faible, ponctué par quelque événement dont la magnitude varie entre 3 et 4, 5». Il relève que «la plupart de ces secousses sont de magnitude inférieure à 3 et ne sont pas ressenties par la population». Au-delà de ce seuil, «à l'exemple des séismes qui ont touché récemment Reghaïa et Chéraga dont la magnitude et supérieure à 3, 2 les secousses sont ressenties par la population», affirme le directeur. Ce dernier tient à souligner que la succession de séismes de faible amplitude, qui sont enregistrés à travers le nord du pays «ne sont que le fait d'une activité normale qui s'intègre bien dans l'activité sismique mensuelle algérienne», notant particulièrement que «la région de Boumerdès recèle une faille active». M. Djellit voit même dans cette activité sismique un signe positif. Selon lui, «ces secousses modérées à faible intensité, si elles se répètent de façon permanente, permettent d'évacuer par petites doses l'énergie qui s'accumule», rappelant que «chaque jour nous enregistrons 2 à 3 séismes dont la plupart ne sont pas ressenties». Pour lui, «il est faux de dire qu'il y a une recrudescence de l'activité sismique ou qu'elle est anormale par rapport au nombre de secousses enregistré ces derniers jours». Il est tout aussi faux, s'insurge-t-il «de prévoir un séisme dans un temps donné». Il reste, pour ce chercheur, que la meilleure façon de limiter les effets dévastateurs d'un tremblement de terre est de «construire conformément aux normes antisismiques et surtout de les respecter». O. A. A.