Le Salon régional des produits de la micro-activité, qui s'est ouvert jeudi dernier à Tizi-Ouzou, a pris fin hier ouvrant des perspectives pour les jeunes chômeurs désireux de souscrire au dispositif du micro-crédit. Plus d'une trentaine d'exposants et de créateurs, issus d'une dizaine de wilayas, ont pris part à cette manifestation économique, organisée à l'initiative de l'Agence nationale de gestion du micro-crédit (Angem), dans le cadre d'un programme national visant à vulgariser son dispositif. Ce dernier consiste en l'octroi de micro crédits plafonnés à 400 mille DA pour le montage de petits projets, et l'octroi de prêts non rémunérés (PNR) d'une valeur unitaire de 30 mille DA, destinés essentiellement aux petits artisans pour l'achat de matières premières. Les produits exposés embrassent divers créneaux d'activités, tels que l'habillement sous toutes ses coutures, la vannerie, la dinanderie, la maroquinerie, les gâteaux traditionnels, le bijou et autres petites activités exercées à domicile par des femmes. Le PNR est "une véritable perche tendue notamment pour celles qui voudraient utiliser leurs mains pour se procurer une source de revenus et pérenniser des métiers ancestraux, sans risquer de s'endetter", selon l'expression d'une tapissière d'Aït Hichem, qui considère ce type de prêt comme une "bouée de sauvetage pour l'achat de la laine". Ce salon, tout comme celui qu'avait abrité la wilaya de Laghouat en janvier dernier, a constitué, trois jours durant, un espace de rencontres entre créateurs et autres artisans pour un échange d'idées et d'expérience, tout en leur offrant également une opportunité d'"étoffer le réseau de vente de leurs produits, en suscitant des commandes et en distribuant des cartes de visite à une clientèle potentielle". De par des exemples concrets de réussite, il n'a pas manqué de susciter l'espoir chez de jeunes chômeurs désireux de souscrire à ce dispositif du micro-crédit pour la création de l'auto-emploi. A cet endroit, le ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger avait estimé, lors de l'ouverture de ce salon, que "la wilaya de Tizi-Ouzou dispose d'un énorme réservoir de créativité, mais insuffisamment exploité". Pour étayer son constat, Ould Abbès a indiqué que "depuis la mise en place du dispositif Angem en 2005, il n'a été créé dans la wilaya de Tizi-Ouzou que 3 mille micro-entreprises environ, alors que Béjaïa, à titre d'exemple, en a créé 30 mille". Afin d'aider les porteurs de micro-projets à commercialiser leurs produits, leur préoccupation numéro 1, le ministre les a assurés que "la priorité leur sera accordée dans l'attribution des locaux à usage professionnel, indispensables également pour l'extension de leur activité, pratiquée à l'étroit à domicile, pour la plupart". A cet égard, le wali a fait état de la réception, attendue pour cette année, des quelque 2 mille locaux professionnels à travers la wilaya, sur un programme de quelque 6.700 unités, dont 1.200 ont été livrés. R. N. Le Salon régional des produits de la micro-activité, qui s'est ouvert jeudi dernier à Tizi-Ouzou, a pris fin hier ouvrant des perspectives pour les jeunes chômeurs désireux de souscrire au dispositif du micro-crédit. Plus d'une trentaine d'exposants et de créateurs, issus d'une dizaine de wilayas, ont pris part à cette manifestation économique, organisée à l'initiative de l'Agence nationale de gestion du micro-crédit (Angem), dans le cadre d'un programme national visant à vulgariser son dispositif. Ce dernier consiste en l'octroi de micro crédits plafonnés à 400 mille DA pour le montage de petits projets, et l'octroi de prêts non rémunérés (PNR) d'une valeur unitaire de 30 mille DA, destinés essentiellement aux petits artisans pour l'achat de matières premières. Les produits exposés embrassent divers créneaux d'activités, tels que l'habillement sous toutes ses coutures, la vannerie, la dinanderie, la maroquinerie, les gâteaux traditionnels, le bijou et autres petites activités exercées à domicile par des femmes. Le PNR est "une véritable perche tendue notamment pour celles qui voudraient utiliser leurs mains pour se procurer une source de revenus et pérenniser des métiers ancestraux, sans risquer de s'endetter", selon l'expression d'une tapissière d'Aït Hichem, qui considère ce type de prêt comme une "bouée de sauvetage pour l'achat de la laine". Ce salon, tout comme celui qu'avait abrité la wilaya de Laghouat en janvier dernier, a constitué, trois jours durant, un espace de rencontres entre créateurs et autres artisans pour un échange d'idées et d'expérience, tout en leur offrant également une opportunité d'"étoffer le réseau de vente de leurs produits, en suscitant des commandes et en distribuant des cartes de visite à une clientèle potentielle". De par des exemples concrets de réussite, il n'a pas manqué de susciter l'espoir chez de jeunes chômeurs désireux de souscrire à ce dispositif du micro-crédit pour la création de l'auto-emploi. A cet endroit, le ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger avait estimé, lors de l'ouverture de ce salon, que "la wilaya de Tizi-Ouzou dispose d'un énorme réservoir de créativité, mais insuffisamment exploité". Pour étayer son constat, Ould Abbès a indiqué que "depuis la mise en place du dispositif Angem en 2005, il n'a été créé dans la wilaya de Tizi-Ouzou que 3 mille micro-entreprises environ, alors que Béjaïa, à titre d'exemple, en a créé 30 mille". Afin d'aider les porteurs de micro-projets à commercialiser leurs produits, leur préoccupation numéro 1, le ministre les a assurés que "la priorité leur sera accordée dans l'attribution des locaux à usage professionnel, indispensables également pour l'extension de leur activité, pratiquée à l'étroit à domicile, pour la plupart". A cet égard, le wali a fait état de la réception, attendue pour cette année, des quelque 2 mille locaux professionnels à travers la wilaya, sur un programme de quelque 6.700 unités, dont 1.200 ont été livrés. R. N.