Le président américain Barack Obama a nommé, hier, le diplomate de carrière Robert Ford au poste d'ambassadeur en Syrie. Le poste était resté vacant pendant cinq ans. Cette reprise des relations diplomatiques entre les deux pays est un signe d'ouverture envers Damas dans le cadre de la politique américaine pour promouvoir les efforts de paix au Proche-Orient. Si cette nomination est approuvée par le Sénat, M. Ford sera le premier ambassadeur américain à Damas depuis que Washington avait rappelé son prédécesseur après l'assassinat du Premier ministre libanais Rafic Hariri en février 2005, pour lequel la Syrie avait été pointée du doigt. Washington avait indiqué vendredi avoir reçu l'accord des Syriens pour son candidat. M. Robert Ford avait occupé le poste d'ambassadeur en Algérie et également des fonctions à l'ambassade américaine en Irak. L'annonce de la nomination de Robert Ford intervient juste avant la visite en Syrie de William Burns, un haut responsable du département d'Etat pour, selon l'aministration américaine, approfondir le dialogue avec Damas sur "tous les aspects" des relations bilatérales difficiles entre les deux pays. L'administration Obama avait annoncé en juin 2009 son intention de nommer un nouvel ambassadeur en Syrie, un ancien ennemi jugé utile par les Etats-Unis dans leurs efforts pour la paix entre Israël et les Palestiniens. Avant même la suspension de leurs relations diplomatiques, les relations américano-syriennes s'étaient déjà dégradées après l'invasion américaine de l'Irak en 2003, Damas interrompant alors la coopération en matière de sécurité avec les Etats-Unis. Washington a ensuite imposé des sanctions économiques à la Syrie à partir de 2004, accusant Damas de soutenir le terrorisme. Mais depuis l'entrée en fonctions en janvier 2009 de l'administration de Barack Obama, les visites de responsables américains se sont multipliées en Syrie. Le président américain Barack Obama a nommé, hier, le diplomate de carrière Robert Ford au poste d'ambassadeur en Syrie. Le poste était resté vacant pendant cinq ans. Cette reprise des relations diplomatiques entre les deux pays est un signe d'ouverture envers Damas dans le cadre de la politique américaine pour promouvoir les efforts de paix au Proche-Orient. Si cette nomination est approuvée par le Sénat, M. Ford sera le premier ambassadeur américain à Damas depuis que Washington avait rappelé son prédécesseur après l'assassinat du Premier ministre libanais Rafic Hariri en février 2005, pour lequel la Syrie avait été pointée du doigt. Washington avait indiqué vendredi avoir reçu l'accord des Syriens pour son candidat. M. Robert Ford avait occupé le poste d'ambassadeur en Algérie et également des fonctions à l'ambassade américaine en Irak. L'annonce de la nomination de Robert Ford intervient juste avant la visite en Syrie de William Burns, un haut responsable du département d'Etat pour, selon l'aministration américaine, approfondir le dialogue avec Damas sur "tous les aspects" des relations bilatérales difficiles entre les deux pays. L'administration Obama avait annoncé en juin 2009 son intention de nommer un nouvel ambassadeur en Syrie, un ancien ennemi jugé utile par les Etats-Unis dans leurs efforts pour la paix entre Israël et les Palestiniens. Avant même la suspension de leurs relations diplomatiques, les relations américano-syriennes s'étaient déjà dégradées après l'invasion américaine de l'Irak en 2003, Damas interrompant alors la coopération en matière de sécurité avec les Etats-Unis. Washington a ensuite imposé des sanctions économiques à la Syrie à partir de 2004, accusant Damas de soutenir le terrorisme. Mais depuis l'entrée en fonctions en janvier 2009 de l'administration de Barack Obama, les visites de responsables américains se sont multipliées en Syrie.