Le secteur du transport dans la wilaya de Boumerdès accuse un énorme retard. C'est un secteur totalement délaissé. Le parc automobile est composé essentiellement de vieux bus et minibus, dont la plupart datent des années 70 et 80. Les bus de type V8 sont légion. Ceux qui desservent, par exemple, Alger sont quasiment défectueux et ne répondent plus à aucune norme. En matière d'infrastructures, la wilaya de Boumerdès connaît également un énorme déficit. Le secteur du transport dans la wilaya de Boumerdès accuse un énorme retard. C'est un secteur totalement délaissé. Le parc automobile est composé essentiellement de vieux bus et minibus, dont la plupart datent des années 70 et 80. Les bus de type V8 sont légion. Ceux qui desservent, par exemple, Alger sont quasiment défectueux et ne répondent plus à aucune norme. En matière d'infrastructures, la wilaya de Boumerdès connaît également un énorme déficit. Hormis la gare routière, nouvellement réalisée au chef-lieu de wilaya, et celle existant à Boudouaou, aucune localité n'est dotée d'une station de bus digne de ce nom. En tout cas, même celle ouverte récemment à Boumerdès ne ressemble plus à une gare routière, si l'on se réfère aux dires des usagers, notamment les transporteurs. «Elle est exigüe et dépourvue des moindres services, dont les vespasiennes», nous dira un transporteur avant d'enchaîner : «Même les Abribus ne sont pas en mesure de contenir l'afflux des voyageurs, notamment lors des marchés hebdomadaires, et elle est n'est même pas bitumée». L'absence de gare routière dans les communes n'est qu'un facteur qui démontre le malaise de ce secteur clé. Par conséquence, une anarchie indescriptible règne et d'interminables files d'automobiles se forment à chaque arrêt de bus. A Tidjellabine, le stationnement des transporteurs en bordure de route pénalise la circulation routière, notamment lors des heures de pointe. L'on compte dans cette agglomération pas moins de trois arrêts facultatifs sur l'artère la reliant au chef-lieu de wilaya, qui ne sont pas aménagés, et l'on déplore aussi l'absence d'Abribus et de panneaux indiquant l'existence d'une éventuelle station. Le même topo est enregistré à Thénia. La station de bus se trouve au cœur de la ville et elle n'est toujours pas aménagée. Pourtant, elle est parmi les plus importantes et les plus anciennes de la wilaya, du fait qu'elle est un point de jonction entre le centre et l'est du pays. Dans la commune de Si Mustapha, c'est au niveau de la station longeant la RN 12 que les transporteurs déposent et chargent les voyageurs. Ici, il existe un seul Abribus réalisé dans les années 90 et qui ne répond plus aux besoins des usagers, notamment en cette période hivernale. De l'autre côté de la route, les abribus construits avec du parpaing sont désertés par les voyageurs. En outre, le stationnement des transporteurs sur les bordures de la RN 12 dans la ville des Issers cause d'énormes embouteillages. Des lignes interminables de voitures se forment particulièrement tous les après-midi. Les travaux d'aménagement de trottoirs lancés récemment au niveau de cette station ont provoqué d'énormes perturbations de trafic routier. Les abribus y existants sont insalubres et squattés par des vendeurs de tabac. L'on a appris qu'un projet de réalisation d'une nouvelle gare routière aux Issers est à l'état de conception, mais jusqu'à maintenant, les voyageurs continuent à prendre leur mal en patience. De même pour la gare routière se trouvant dans la commune de Bordj Ménaïel ; elle se trouve dans un état lamentable. La chaussée est totalement délabrée, parsemée de nids-de- poule, et des flaques d'eau se forment à la moindre chute de pluie. L'anarchie et l'insalubrité meublent le décor quotidien des usagers. En plus de cela, des commerçants à la sauvette disputent même l'endroit avec les voyageurs. De l'autre côté, des baraques de fortune sont installées ça et là. La prolifération du commerce informel a rétréci l'espace réservé aux chauffeurs de taxis. Dellys, une ville qui aurait bénéficié d'un intérêt particulier, en raison de son histoire millénaire ainsi que sa situation géographique, est totalement délaissée. La gare routière qui y existe se trouve dans un état de dégradation avancé. Par ailleurs, l'on déplore l'insécurité qui y règne au niveau de ses stations, notamment en début de soirée. En somme, l'état des stations de bus dans toute la wilaya est déplorable et le quotidien des voyageurs est de plus en plus pénible, et cela sans oublier les dangers de la route auxquels font face les usagers. Pour conclure, aucune des 32 communes de la wilaya de Boumerdès n'est dotée d'une gare routière digne de ce nom et aucune autorité ne daigne porter un changement afin d'améliorer, un tant soit peu, les conditions de voyage des usagers. T. O. Hormis la gare routière, nouvellement réalisée au chef-lieu de wilaya, et celle existant à Boudouaou, aucune localité n'est dotée d'une station de bus digne de ce nom. En tout cas, même celle ouverte récemment à Boumerdès ne ressemble plus à une gare routière, si l'on se réfère aux dires des usagers, notamment les transporteurs. «Elle est exigüe et dépourvue des moindres services, dont les vespasiennes», nous dira un transporteur avant d'enchaîner : «Même les Abribus ne sont pas en mesure de contenir l'afflux des voyageurs, notamment lors des marchés hebdomadaires, et elle est n'est même pas bitumée». L'absence de gare routière dans les communes n'est qu'un facteur qui démontre le malaise de ce secteur clé. Par conséquence, une anarchie indescriptible règne et d'interminables files d'automobiles se forment à chaque arrêt de bus. A Tidjellabine, le stationnement des transporteurs en bordure de route pénalise la circulation routière, notamment lors des heures de pointe. L'on compte dans cette agglomération pas moins de trois arrêts facultatifs sur l'artère la reliant au chef-lieu de wilaya, qui ne sont pas aménagés, et l'on déplore aussi l'absence d'Abribus et de panneaux indiquant l'existence d'une éventuelle station. Le même topo est enregistré à Thénia. La station de bus se trouve au cœur de la ville et elle n'est toujours pas aménagée. Pourtant, elle est parmi les plus importantes et les plus anciennes de la wilaya, du fait qu'elle est un point de jonction entre le centre et l'est du pays. Dans la commune de Si Mustapha, c'est au niveau de la station longeant la RN 12 que les transporteurs déposent et chargent les voyageurs. Ici, il existe un seul Abribus réalisé dans les années 90 et qui ne répond plus aux besoins des usagers, notamment en cette période hivernale. De l'autre côté de la route, les abribus construits avec du parpaing sont désertés par les voyageurs. En outre, le stationnement des transporteurs sur les bordures de la RN 12 dans la ville des Issers cause d'énormes embouteillages. Des lignes interminables de voitures se forment particulièrement tous les après-midi. Les travaux d'aménagement de trottoirs lancés récemment au niveau de cette station ont provoqué d'énormes perturbations de trafic routier. Les abribus y existants sont insalubres et squattés par des vendeurs de tabac. L'on a appris qu'un projet de réalisation d'une nouvelle gare routière aux Issers est à l'état de conception, mais jusqu'à maintenant, les voyageurs continuent à prendre leur mal en patience. De même pour la gare routière se trouvant dans la commune de Bordj Ménaïel ; elle se trouve dans un état lamentable. La chaussée est totalement délabrée, parsemée de nids-de- poule, et des flaques d'eau se forment à la moindre chute de pluie. L'anarchie et l'insalubrité meublent le décor quotidien des usagers. En plus de cela, des commerçants à la sauvette disputent même l'endroit avec les voyageurs. De l'autre côté, des baraques de fortune sont installées ça et là. La prolifération du commerce informel a rétréci l'espace réservé aux chauffeurs de taxis. Dellys, une ville qui aurait bénéficié d'un intérêt particulier, en raison de son histoire millénaire ainsi que sa situation géographique, est totalement délaissée. La gare routière qui y existe se trouve dans un état de dégradation avancé. Par ailleurs, l'on déplore l'insécurité qui y règne au niveau de ses stations, notamment en début de soirée. En somme, l'état des stations de bus dans toute la wilaya est déplorable et le quotidien des voyageurs est de plus en plus pénible, et cela sans oublier les dangers de la route auxquels font face les usagers. Pour conclure, aucune des 32 communes de la wilaya de Boumerdès n'est dotée d'une gare routière digne de ce nom et aucune autorité ne daigne porter un changement afin d'améliorer, un tant soit peu, les conditions de voyage des usagers. T. O.