On ne peut parler de Tizi- Ghennif sans aborder le travail de l'oléiculture dans toute sa diversité, cette pratique ancestrale ayant survécu à toutes les autres formes agricoles traditionnelles connues dans la région. On ne peut parler de Tizi- Ghennif sans aborder le travail de l'oléiculture dans toute sa diversité, cette pratique ancestrale ayant survécu à toutes les autres formes agricoles traditionnelles connues dans la région. L'attachement de cette région à l'oliveraie, d'après plusieurs témoignages, tire son origine des anciennes tribus berbères qui, ayant constaté la fertilité de ses terres, la qualité et la quantité de l'huile extraite a chaque cueillette, décidèrent de se fixer et de faire de cette agriculture leur principale activité. Au fil des années, cette huile est devenue l'une des meilleures de la région et sa renommée a largement dépassé les frontières nationales, pour être cotée, grâce au concours de notre émigration, dans plusieurs pays de la Méditerranée. Jusqu'au déclenchement de la lutte armée, le nombre d'oliviers dans cette partie de la Kabylie se comptait par milliers. A l'Indépendance, plus de la moitié a été brûlée ou saccagée par les forces d'occupation, telle que le témoignent ces dizaines de huileries traditionnelles fermées ou abondonnées, dont les traces sont encore visibles de nos jours. Maintenant daïra comptant quelque quarante mille âmes, Tizi-Ghennif tire son origine du terme berbère Tizi ghef Ennif (Col de la dignité) qui désignait, autrefois, ces hommes et ces femmes qui ont combattu toute forme d'oppression et d'acculturation et qui n'ont jamais accepté de vivre sous le joug du colonialisme ou d'abdiquer devant l'injustice. Située à 50 km au sud-ouest de Tizi- Ouzou, la ville de Tizi-Ghennif dessert la plupart des localités environnantes et les moyens de transport dont elle dispose arrivent jusque dans les wilayas limitrophes telles que Bouira et Boumerdès. D'ailleurs, la plus part des citoyens qui travaillent dans ces deux wilayas et les étudiants qui y sont inscrits ne trouvent aucune difficulté à rejoindre leurs lieux de travail ou d'affectation, nous signale un des responsables des transports. En matière de commodités, l'assainissement, et tout ce qu'il engendre comme conséquence, demeure l'éternel problème, puisqu'il n'a jamais connu de solution, eu égard, nous dit-on, à ces constructions tous azimuts, réalisées sans plans urbanistiques pour la plupart. Dans les zones non encore cadastrées, la situation est beaucoup plus complexe. Les constructions anarchiques déforment carrément le paysage et les commodités élémentaires pour une vie descente ne sont même pas réunies. Administration et citoyens se rejettent la responsabilité et chaque partie campe sur ses positions. L'exode vers les villes pour des questions de commodités est l'un des facteurs essentiels qui ont engendré cet état de faits, nous confie un responsable de la commune. Donc pour moi, dit-il, la solution est ailleurs ; il faut d'abord aider et encourager les gens à rester chez eux, en leur assurant un minimum. A ce moment, vous constaterez qu'ils n'ont que faire des grandes villes. K. Z. L'attachement de cette région à l'oliveraie, d'après plusieurs témoignages, tire son origine des anciennes tribus berbères qui, ayant constaté la fertilité de ses terres, la qualité et la quantité de l'huile extraite a chaque cueillette, décidèrent de se fixer et de faire de cette agriculture leur principale activité. Au fil des années, cette huile est devenue l'une des meilleures de la région et sa renommée a largement dépassé les frontières nationales, pour être cotée, grâce au concours de notre émigration, dans plusieurs pays de la Méditerranée. Jusqu'au déclenchement de la lutte armée, le nombre d'oliviers dans cette partie de la Kabylie se comptait par milliers. A l'Indépendance, plus de la moitié a été brûlée ou saccagée par les forces d'occupation, telle que le témoignent ces dizaines de huileries traditionnelles fermées ou abondonnées, dont les traces sont encore visibles de nos jours. Maintenant daïra comptant quelque quarante mille âmes, Tizi-Ghennif tire son origine du terme berbère Tizi ghef Ennif (Col de la dignité) qui désignait, autrefois, ces hommes et ces femmes qui ont combattu toute forme d'oppression et d'acculturation et qui n'ont jamais accepté de vivre sous le joug du colonialisme ou d'abdiquer devant l'injustice. Située à 50 km au sud-ouest de Tizi- Ouzou, la ville de Tizi-Ghennif dessert la plupart des localités environnantes et les moyens de transport dont elle dispose arrivent jusque dans les wilayas limitrophes telles que Bouira et Boumerdès. D'ailleurs, la plus part des citoyens qui travaillent dans ces deux wilayas et les étudiants qui y sont inscrits ne trouvent aucune difficulté à rejoindre leurs lieux de travail ou d'affectation, nous signale un des responsables des transports. En matière de commodités, l'assainissement, et tout ce qu'il engendre comme conséquence, demeure l'éternel problème, puisqu'il n'a jamais connu de solution, eu égard, nous dit-on, à ces constructions tous azimuts, réalisées sans plans urbanistiques pour la plupart. Dans les zones non encore cadastrées, la situation est beaucoup plus complexe. Les constructions anarchiques déforment carrément le paysage et les commodités élémentaires pour une vie descente ne sont même pas réunies. Administration et citoyens se rejettent la responsabilité et chaque partie campe sur ses positions. L'exode vers les villes pour des questions de commodités est l'un des facteurs essentiels qui ont engendré cet état de faits, nous confie un responsable de la commune. Donc pour moi, dit-il, la solution est ailleurs ; il faut d'abord aider et encourager les gens à rester chez eux, en leur assurant un minimum. A ce moment, vous constaterez qu'ils n'ont que faire des grandes villes. K. Z.