En dépit de son potentiel agricole et de sa situation géographique, la localité de Baghlia éprouve toutes les difficultés du monde à prendre son envol en matière de développement. Les quelque 18 mille âmes qu'elle abrite vivent le calvaire au quotidien. En dépit de son potentiel agricole et de sa situation géographique, la localité de Baghlia éprouve toutes les difficultés du monde à prendre son envol en matière de développement. Les quelque 18 mille âmes qu'elle abrite vivent le calvaire au quotidien. Située à 50 kilomètres à l'est de chef-lieu de Boumerdès, la localité de Baghlia, l'ex-Rebeval, est l'une des communes les plus pauvres de la wilaya. En dépit de sa situation géographique, elle est traversée par la RN 24 qui la connecte à la wilaya de Tizi Ouzou, et son potentiel agricole, ladite commune trouve d'énormes difficultés à rattraper la roue du développement. Les quelque 18 milles âmes qui y habitent sont confrontés à une multitude d'insuffisances. Ils vivent depuis des années un calvaire insurmontable. Le réseau routier de la commune est quasiment impraticable. Les routes sont éventrées et parsemées de crevasses et de moins en moins carrossables. En somme, cette dégradation a atteint des pics alarmants. L'APC a consacré 20 millions DA, apprend-on de sources locales, uniquement pour l'aménagement du chef-lieu. Mais l'on déplore le lancement des travaux, faute de choix d'entreprises. Une autre somme de 10 millions DA sera injectée, selon notre source, dans la réalisation d'une conduite de refoulement d'eau potable. Signalons que le budget alloué à cette commune dans le cadre des PCD avoisine les 40 millions DA. Une enveloppe jugée insuffisante compte tenu des défaillances auxquelles fait face l'agglomération. Les habitants que nous avons pu interroger convergent tous vers un même constat affligeant. « Baghlia est une localité abandonnée, voire même oubliée. Depuis quelques temps, l'on assiste impuissant à une dégradation tous azimuts et effrénée de notre localité », nous dira un enseignant. La cause de cette dégradation, notre interlocuteur l'impute « à l'incivisme des citoyens et à l'indifférence des responsables locaux qui sont incapables de gérer les affaires de la cité ». La commune de Baghlia est loin de satisfaire les besoins des citoyens en matière de logements. Elle n'a bénéficié que de 234 logements sociaux depuis les années 60, alors que le nombre de postulants à cette formule dépasse les 900. Force est de constater que le secteur du logement connaît une crise intenable. Cette crise a été accentuée par les retards mis dans la réalisation des programmes de construction de nouvelles unités d'habitation. Parmi ces projets, l'on peut citer celui des 220 logements LSP et les 200 autres logements destinés au relogement des sinistrés. Ledit programme, faut-il le rappeler, a été inscrit en 2004 et il bute sur des problèmes liés au foncier. Ce qui a poussé les responsables locaux à choisir un autre site pour l'implantation de ces logements. Par ailleurs, l'on a appris qu'un autre programme de réalisation de logements, en l'occurrence les 130 logements LSP, connaît d'énormes retards de réalisation et le chantier n'est qu'à 50 % du taux de réalisation. Sur le volet éducatif, les travaux devant accueillir un lycée, avancent au ralenti. Les lycéens de Baghlia continuent à étudier dans des chalets construits au lendemain du séisme de 2003 qui a sérieusement endommagé l'établissement secondaire de la ville. Les potaches des zones rurales souffrent eux aussi le martyr en raison de défaillance en matière de ramassage scolaire. Outre cela, la localité connaît un grand déficit en matière d'infrastructures de jeunes et sportives. Baghlia est dépourvue de maison de jeunes et de salles de sport, ce qui a fait des jeunes une cible facile de la délinquance. En sus de ces problèmes qui constituent un handicap face au développement, la zone d'activité de Baghlia est reléguée au second plan. Plusieurs projets d'investissement ne sont toujours pas lancés, d'autres accusent des retards à causes de différents problèmes, notamment bureaucratiques. Sur le plan environnemental, ladite localité dispose d'une station d'épuration des eaux usées mais qui ne fonctionne toujours pas. Une véritable catastrophe écologique plane sur la région notamment sur la nappe phréatique de la région. T. O. Située à 50 kilomètres à l'est de chef-lieu de Boumerdès, la localité de Baghlia, l'ex-Rebeval, est l'une des communes les plus pauvres de la wilaya. En dépit de sa situation géographique, elle est traversée par la RN 24 qui la connecte à la wilaya de Tizi Ouzou, et son potentiel agricole, ladite commune trouve d'énormes difficultés à rattraper la roue du développement. Les quelque 18 milles âmes qui y habitent sont confrontés à une multitude d'insuffisances. Ils vivent depuis des années un calvaire insurmontable. Le réseau routier de la commune est quasiment impraticable. Les routes sont éventrées et parsemées de crevasses et de moins en moins carrossables. En somme, cette dégradation a atteint des pics alarmants. L'APC a consacré 20 millions DA, apprend-on de sources locales, uniquement pour l'aménagement du chef-lieu. Mais l'on déplore le lancement des travaux, faute de choix d'entreprises. Une autre somme de 10 millions DA sera injectée, selon notre source, dans la réalisation d'une conduite de refoulement d'eau potable. Signalons que le budget alloué à cette commune dans le cadre des PCD avoisine les 40 millions DA. Une enveloppe jugée insuffisante compte tenu des défaillances auxquelles fait face l'agglomération. Les habitants que nous avons pu interroger convergent tous vers un même constat affligeant. « Baghlia est une localité abandonnée, voire même oubliée. Depuis quelques temps, l'on assiste impuissant à une dégradation tous azimuts et effrénée de notre localité », nous dira un enseignant. La cause de cette dégradation, notre interlocuteur l'impute « à l'incivisme des citoyens et à l'indifférence des responsables locaux qui sont incapables de gérer les affaires de la cité ». La commune de Baghlia est loin de satisfaire les besoins des citoyens en matière de logements. Elle n'a bénéficié que de 234 logements sociaux depuis les années 60, alors que le nombre de postulants à cette formule dépasse les 900. Force est de constater que le secteur du logement connaît une crise intenable. Cette crise a été accentuée par les retards mis dans la réalisation des programmes de construction de nouvelles unités d'habitation. Parmi ces projets, l'on peut citer celui des 220 logements LSP et les 200 autres logements destinés au relogement des sinistrés. Ledit programme, faut-il le rappeler, a été inscrit en 2004 et il bute sur des problèmes liés au foncier. Ce qui a poussé les responsables locaux à choisir un autre site pour l'implantation de ces logements. Par ailleurs, l'on a appris qu'un autre programme de réalisation de logements, en l'occurrence les 130 logements LSP, connaît d'énormes retards de réalisation et le chantier n'est qu'à 50 % du taux de réalisation. Sur le volet éducatif, les travaux devant accueillir un lycée, avancent au ralenti. Les lycéens de Baghlia continuent à étudier dans des chalets construits au lendemain du séisme de 2003 qui a sérieusement endommagé l'établissement secondaire de la ville. Les potaches des zones rurales souffrent eux aussi le martyr en raison de défaillance en matière de ramassage scolaire. Outre cela, la localité connaît un grand déficit en matière d'infrastructures de jeunes et sportives. Baghlia est dépourvue de maison de jeunes et de salles de sport, ce qui a fait des jeunes une cible facile de la délinquance. En sus de ces problèmes qui constituent un handicap face au développement, la zone d'activité de Baghlia est reléguée au second plan. Plusieurs projets d'investissement ne sont toujours pas lancés, d'autres accusent des retards à causes de différents problèmes, notamment bureaucratiques. Sur le plan environnemental, ladite localité dispose d'une station d'épuration des eaux usées mais qui ne fonctionne toujours pas. Une véritable catastrophe écologique plane sur la région notamment sur la nappe phréatique de la région. T. O.