La wilaya d'Alger n'a oas l'intention de lésiner ur les moyens engagés pour mener à bien la lutte engagée contre la terrible insalubrité qui gangrène la capitale. En effet il a été décidé, pour l'année en cours, l'augmentation du budget dévolu à cette mission lequel ainsi passe de 65 à pas moins de 89 millions de dinars. La wilaya d'Alger n'a oas l'intention de lésiner ur les moyens engagés pour mener à bien la lutte engagée contre la terrible insalubrité qui gangrène la capitale. En effet il a été décidé, pour l'année en cours, l'augmentation du budget dévolu à cette mission lequel ainsi passe de 65 à pas moins de 89 millions de dinars. Les services de la wilaya d'Alger, ont débloqué plus de 89 millions de dinars pour renforcer la campagne de lutte contre l'insalubrité dans la capitale. Cette augmentation conséquente du budget accordé à ce secteur, qui a atteint cette année plus de 89 millions de dinars alors qu'il était de 65 millions de dinars, devrait permettre une meilleure maîtrise de la situation et engager une mobilisation plus imprtante des moyens matériels et humains ainsi que l'instauration d'un véritable plan d'hygiène performant et efficace : l'interdiction catégorique des dépôts anarchiques et à toutes heures des ordures ménagères et autres déblais, l'instauration de règles permettant une meilleure coordination entre les différentes Epic impliquées, mais aussi impliquer pleinement le citoyen. Cette enveloppe conséquente et ces nouvelles mesures réussiront-elles à réinstaurer la salubrité ? La situation est réellement critique, car hormis certaines communes plus ou moins bien couvertes par NetCom, les ordures ménagères ont fini par étouffer les autres localités. Les causes en sont multiples : l'incivisme du citoyen bien sûr, mais aussi l'absence de moyens et un certain laisser-aller de la part des autorités communales. La difficile mission des autorités locales Nous avions développé dans l'un de nos précédents articles les raisons principales ayant mené à cette situation. Beni Messous, Bachdjarah, Dar El-Beïda, Bab-Ezzouar, Bourouba, Baraki, les Eucalyptus... sont parmi les localités souffrant le plus d'un énorme déficit en matière de ramassage des ordures ménagères. La cité Haouari, dans la commune de Beni Messous croule sous les ordures sans que cela n'interpelle aucunement les consciences. Beaucoup de résidants dans ce quartier souffrent de différentes affections dermiques et respiratoires. La cité 2004-Logements à Baraki voit, elle aussi, les ordures s'amonceller sur les trottoirs et dans les venelles. Les détritus sont omiprésents à la cité Sorécal de Bab-Ezzouar en dépit de l'intervention régulière des agents de NetCom. La cité 5-Juillet, dans la même localité, pâtit quant à elle, de l'anarchie et de l'incivisme des commerçants du marché d'El-Djorf qui laissent en place emballages et détritus en tous genres. Délocaliser les décharges, l'autre casse-tête Paradoxe de cette situation kafkaéenne, c'est qu'au moment même où des localités se plaignent de l'absence de décharges publiques, d'autres bien au contraire dénoncent le voisinage de ces mêmees décharges. Les habitants de la ferme Ben-Boulaïd, dans la commune de Bourouba, n'arrivent plus à supporter les relents nauséabonds émanant des tonnes d'ordures déversées chaque jour dans la décharge érigée dans le voisinage de leur quartier. Cela sans parler des nombreuses maladies dermiques et respiratoires générées par le voisinage de cette décharge. Même topo à Dar El-Beïda où les résidants de la cité Frères-Achouri ne cessent de revendiquer à cor et à cris la délocalisation de la décharge publique voisine, il va sans dire que là aussi les affections dermiques et respiratoires sont légion. Tout cela pour dire qu'un très long chemin reste à parcourir pour arriver à redonner à la capitale son hygiène d'antan. Ce qu'il faut également garder à l'esprit, c'est que la participation de chacun d'entre nous est plus que jamais indispensable, il y va de la santé de nos enfants. C. K. Les services de la wilaya d'Alger, ont débloqué plus de 89 millions de dinars pour renforcer la campagne de lutte contre l'insalubrité dans la capitale. Cette augmentation conséquente du budget accordé à ce secteur, qui a atteint cette année plus de 89 millions de dinars alors qu'il était de 65 millions de dinars, devrait permettre une meilleure maîtrise de la situation et engager une mobilisation plus imprtante des moyens matériels et humains ainsi que l'instauration d'un véritable plan d'hygiène performant et efficace : l'interdiction catégorique des dépôts anarchiques et à toutes heures des ordures ménagères et autres déblais, l'instauration de règles permettant une meilleure coordination entre les différentes Epic impliquées, mais aussi impliquer pleinement le citoyen. Cette enveloppe conséquente et ces nouvelles mesures réussiront-elles à réinstaurer la salubrité ? La situation est réellement critique, car hormis certaines communes plus ou moins bien couvertes par NetCom, les ordures ménagères ont fini par étouffer les autres localités. Les causes en sont multiples : l'incivisme du citoyen bien sûr, mais aussi l'absence de moyens et un certain laisser-aller de la part des autorités communales. La difficile mission des autorités locales Nous avions développé dans l'un de nos précédents articles les raisons principales ayant mené à cette situation. Beni Messous, Bachdjarah, Dar El-Beïda, Bab-Ezzouar, Bourouba, Baraki, les Eucalyptus... sont parmi les localités souffrant le plus d'un énorme déficit en matière de ramassage des ordures ménagères. La cité Haouari, dans la commune de Beni Messous croule sous les ordures sans que cela n'interpelle aucunement les consciences. Beaucoup de résidants dans ce quartier souffrent de différentes affections dermiques et respiratoires. La cité 2004-Logements à Baraki voit, elle aussi, les ordures s'amonceller sur les trottoirs et dans les venelles. Les détritus sont omiprésents à la cité Sorécal de Bab-Ezzouar en dépit de l'intervention régulière des agents de NetCom. La cité 5-Juillet, dans la même localité, pâtit quant à elle, de l'anarchie et de l'incivisme des commerçants du marché d'El-Djorf qui laissent en place emballages et détritus en tous genres. Délocaliser les décharges, l'autre casse-tête Paradoxe de cette situation kafkaéenne, c'est qu'au moment même où des localités se plaignent de l'absence de décharges publiques, d'autres bien au contraire dénoncent le voisinage de ces mêmees décharges. Les habitants de la ferme Ben-Boulaïd, dans la commune de Bourouba, n'arrivent plus à supporter les relents nauséabonds émanant des tonnes d'ordures déversées chaque jour dans la décharge érigée dans le voisinage de leur quartier. Cela sans parler des nombreuses maladies dermiques et respiratoires générées par le voisinage de cette décharge. Même topo à Dar El-Beïda où les résidants de la cité Frères-Achouri ne cessent de revendiquer à cor et à cris la délocalisation de la décharge publique voisine, il va sans dire que là aussi les affections dermiques et respiratoires sont légion. Tout cela pour dire qu'un très long chemin reste à parcourir pour arriver à redonner à la capitale son hygiène d'antan. Ce qu'il faut également garder à l'esprit, c'est que la participation de chacun d'entre nous est plus que jamais indispensable, il y va de la santé de nos enfants. C. K.