A l'occasion de la journée internationale de la femme, le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, a présidé, hier à Alger, une cérémonie officielle en l'honneur de la femme algérienne. Cette fois-ci, le président de la République a plaidé pour une meilleure intégration de la femme dans le monde du travail. Il a ainsi tenu à rendre hommage aux femmes journalistes, en honorant deux responsables du secteur de l'information. Dans une ambiance des plus conviviales et sous des applaudissements chaleureux, le premier magistrat du pays a, en effet, récompensé les efforts «considérables» de la directrice de publication du quotidien national, Horizon et El Fedjr, respectivement, Mme Naama Abbas et Mme Hada Hazem. «Honorer la femme journaliste est une reconnaissance pour le grand rôle qu'elle assure pour la promotion de la femme algérienne et de la société», a déclaré, pour sa part, Nouara Saadia Djaffar, ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine. Cette dernière a été d'ailleurs chargée de remettre les distinctions aux deux journalistes en question. Il est utile de souligner, à ce titre, qu'outre le parcours respectable qu'elles ont effectué dans le monde de la presse, Mme Abbas restera la première femme journaliste à avoir présidé un quotidien national, et ce dès 1995, et Mme Hada, la première algérienne à avoir créé, en 2000, un quotidien national. «Conscients de ce rôle stratégique dans la valorisation de l'image honorable de la femme et de ses attitudes exemplaires, nous avons conféré au secteur de l'information l'intérêt qu'il mérite et lui avons prodigué les orientations nécessaires pour porter son message humaniste et civilisationnel», avait déclaré, le Président dans son message aux femmes algériennes. Par ailleurs, cette cérémonie a été marquée, il faut le signaler, par la présence de femmes moudjahidate, parlementaires, d'intellectuelles et de membres de la société civile, qui ont tenu à honorer l'invitation du Président. En outre, cette commémoration, destinée exclusivement à la femme algérienne, a été également marquée par la présence de l'ensemble des ministres, tous secteurs confondus, du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et bien d'autres personnalités politiques. A la veille de la célébration de cette journée, le président Bouteflika avait annoncé, rappelons-le, sa détermination à veiller personnellement à la concrétisation de son engagement à ce que soit revu à la hausse le nombre de femmes au Conseil de la nation par l'application de l'article 31 bis de la Constitution. Cette loi prévoit, souligne-t-on, l'élargissement de la participation politique de la femme dans les assemblées élues. «C'est avec la même détermination que nous nous attelons à l'élaboration de l'assise juridique dédiée à la création d'un centre national d'études, d'information et de documentation sur la famille, la femme et l'enfance», avait-il précisé dans son message. Il faut dire que l'Etat continue à déployer tous ses efforts pour la dynamisation du rôle de la femme dans l'édification de l'Algérie présentement et dans le futur pour aller vers une vie meilleure. En revanche, la présence de la femme demeure «limitée» dans certains domaines, notamment, sur la scène politique, et ce, en dépit des avancées accomplies à ce jour, en matière d'égalité entre toutes les catégories de la société et qui méritent d'être saluées au regard de ce qui a été parachevé sur plusieurs fronts. A.B. A l'occasion de la journée internationale de la femme, le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, a présidé, hier à Alger, une cérémonie officielle en l'honneur de la femme algérienne. Cette fois-ci, le président de la République a plaidé pour une meilleure intégration de la femme dans le monde du travail. Il a ainsi tenu à rendre hommage aux femmes journalistes, en honorant deux responsables du secteur de l'information. Dans une ambiance des plus conviviales et sous des applaudissements chaleureux, le premier magistrat du pays a, en effet, récompensé les efforts «considérables» de la directrice de publication du quotidien national, Horizon et El Fedjr, respectivement, Mme Naama Abbas et Mme Hada Hazem. «Honorer la femme journaliste est une reconnaissance pour le grand rôle qu'elle assure pour la promotion de la femme algérienne et de la société», a déclaré, pour sa part, Nouara Saadia Djaffar, ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine. Cette dernière a été d'ailleurs chargée de remettre les distinctions aux deux journalistes en question. Il est utile de souligner, à ce titre, qu'outre le parcours respectable qu'elles ont effectué dans le monde de la presse, Mme Abbas restera la première femme journaliste à avoir présidé un quotidien national, et ce dès 1995, et Mme Hada, la première algérienne à avoir créé, en 2000, un quotidien national. «Conscients de ce rôle stratégique dans la valorisation de l'image honorable de la femme et de ses attitudes exemplaires, nous avons conféré au secteur de l'information l'intérêt qu'il mérite et lui avons prodigué les orientations nécessaires pour porter son message humaniste et civilisationnel», avait déclaré, le Président dans son message aux femmes algériennes. Par ailleurs, cette cérémonie a été marquée, il faut le signaler, par la présence de femmes moudjahidate, parlementaires, d'intellectuelles et de membres de la société civile, qui ont tenu à honorer l'invitation du Président. En outre, cette commémoration, destinée exclusivement à la femme algérienne, a été également marquée par la présence de l'ensemble des ministres, tous secteurs confondus, du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et bien d'autres personnalités politiques. A la veille de la célébration de cette journée, le président Bouteflika avait annoncé, rappelons-le, sa détermination à veiller personnellement à la concrétisation de son engagement à ce que soit revu à la hausse le nombre de femmes au Conseil de la nation par l'application de l'article 31 bis de la Constitution. Cette loi prévoit, souligne-t-on, l'élargissement de la participation politique de la femme dans les assemblées élues. «C'est avec la même détermination que nous nous attelons à l'élaboration de l'assise juridique dédiée à la création d'un centre national d'études, d'information et de documentation sur la famille, la femme et l'enfance», avait-il précisé dans son message. Il faut dire que l'Etat continue à déployer tous ses efforts pour la dynamisation du rôle de la femme dans l'édification de l'Algérie présentement et dans le futur pour aller vers une vie meilleure. En revanche, la présence de la femme demeure «limitée» dans certains domaines, notamment, sur la scène politique, et ce, en dépit des avancées accomplies à ce jour, en matière d'égalité entre toutes les catégories de la société et qui méritent d'être saluées au regard de ce qui a été parachevé sur plusieurs fronts. A.B.