Alger a convoqué une réunion d'urgence face à la recrudescence inquiétante des actes terroristes et la prolifération de fléaux aussi dangereux que le trafic de drogue, les kidnappings et la traite humaine. Alger a convoqué une réunion d'urgence face à la recrudescence inquiétante des actes terroristes et la prolifération de fléaux aussi dangereux que le trafic de drogue, les kidnappings et la traite humaine. La situation sécuritaire qui prévaut actuellement dans le Sahel inquiète vivement les pays de la sous-région. Alger a convoqué une réunion d'urgence face à la recrudescence inquiétante des actes terroristes et la prolifération de fléaux aussi dangereux que le trafic de drogue, les kidnappings et la traite humaine. Les ministres des AE de sept pays sahélo-sahariens se rencontrent aujourd'hui pour évaluer la situation et faire le point sur les différents mécanismes instaurés, notamment dans le cadre de la lutte antiterroriste. Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines avait indiqué, récemment, que la réunion va déboucher sur des recommandations et des actions concrètes à même de régler les problèmes de la sous-région entre les pays concernés, car assistance étrangère rime souvent avec ingérence. C'est ce qu'a relevé, d'ailleurs, hier, le directeur par intérim du Centre africain d'étude et de recherche sur le terrorisme (CAERT) Liès Boukraâ. «Le terrorisme est une menace transnationale qui nécessite une coopération de toute la communauté internationale, mais cette coopération doit se faire en fonction des besoins exprimés par les pays les plus touchés par cette menace. Elle ne doit pas, non plus, dégénérer en ingérence», a-t-il soutenu, en marge d'un atelier régional sur la fourniture d'assistance en matière d'enquête sur le financement du terrorisme. Donc, la menace est réelle, celle qui est véhiculée par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), et les pays de la sous-région en sont pertinemment conscients. Mais la recrudescence de l'activité terroriste ces derniers mois, nourrie par les rançons offertes par certains pays occidentaux, a semé le doute quant aux réels desseins de leur présence dans la région. La réunion d'Alger s'inscrit dans ce sens. Elle vient en temps opportun rappeler à l'ordre certains pays du Sahel ayant failli à leurs engagements. La libération par le Mali de deux terroristes notoires a mis le feu aux poudres. Cela complique « l'équation sécuritaire » au Sahel. Selon le directeur du CAERT, la coopération internationale en matière de lutte antiterroriste devra se faire dans un cadre «explicite, clair et permanent», afin de mieux cerner les contours de ce phénomène transnational de plus en plus complexe. «Nous sommes favorables à l'assistance des pays puissants, elle est nécessaire, mais cette assistance doit se faire dans un cadre précis et en fonction des besoins exprimés, dans la transparence et avec le souci de combattre le terrorisme jusqu'à ses dernières retranchements», a-t-il affirmé. M. C. La situation sécuritaire qui prévaut actuellement dans le Sahel inquiète vivement les pays de la sous-région. Alger a convoqué une réunion d'urgence face à la recrudescence inquiétante des actes terroristes et la prolifération de fléaux aussi dangereux que le trafic de drogue, les kidnappings et la traite humaine. Les ministres des AE de sept pays sahélo-sahariens se rencontrent aujourd'hui pour évaluer la situation et faire le point sur les différents mécanismes instaurés, notamment dans le cadre de la lutte antiterroriste. Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines avait indiqué, récemment, que la réunion va déboucher sur des recommandations et des actions concrètes à même de régler les problèmes de la sous-région entre les pays concernés, car assistance étrangère rime souvent avec ingérence. C'est ce qu'a relevé, d'ailleurs, hier, le directeur par intérim du Centre africain d'étude et de recherche sur le terrorisme (CAERT) Liès Boukraâ. «Le terrorisme est une menace transnationale qui nécessite une coopération de toute la communauté internationale, mais cette coopération doit se faire en fonction des besoins exprimés par les pays les plus touchés par cette menace. Elle ne doit pas, non plus, dégénérer en ingérence», a-t-il soutenu, en marge d'un atelier régional sur la fourniture d'assistance en matière d'enquête sur le financement du terrorisme. Donc, la menace est réelle, celle qui est véhiculée par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), et les pays de la sous-région en sont pertinemment conscients. Mais la recrudescence de l'activité terroriste ces derniers mois, nourrie par les rançons offertes par certains pays occidentaux, a semé le doute quant aux réels desseins de leur présence dans la région. La réunion d'Alger s'inscrit dans ce sens. Elle vient en temps opportun rappeler à l'ordre certains pays du Sahel ayant failli à leurs engagements. La libération par le Mali de deux terroristes notoires a mis le feu aux poudres. Cela complique « l'équation sécuritaire » au Sahel. Selon le directeur du CAERT, la coopération internationale en matière de lutte antiterroriste devra se faire dans un cadre «explicite, clair et permanent», afin de mieux cerner les contours de ce phénomène transnational de plus en plus complexe. «Nous sommes favorables à l'assistance des pays puissants, elle est nécessaire, mais cette assistance doit se faire dans un cadre précis et en fonction des besoins exprimés, dans la transparence et avec le souci de combattre le terrorisme jusqu'à ses dernières retranchements», a-t-il affirmé. M. C.