Encore des Sud-Africains et toujours les Sawiris. Mo Ibrahim résiste. Ali Dangote passe par le trou de la serrure. Toujours pas de francophone en vue. L'Ethiopien Mohamed Al Amoudi arrive au premier rang des milliardaires africains en 2010. Si la fortune du mania africain de l'industrie et de l'agroalimentaire a augmenté en 2009, pour atteindre 10 milliards de dollars, son classement mondial a, par contre, reculé, passant du 43e au 64 rang. En Arabie Saudite où il réside, M. Al Amoudi arrive juste après la première fortune locale, le prince Al Waleed Bin Talal Alsaud, première fortune arabe, selon Forbes. L'Egyptien Nassef Sawiris, première fortune des trois milliardaires du même nom, détient, avec 5,9 milliards de dollars (127e rang mondial), le statut de deuxième fortune africaine. Le plus jeune de la dynastie (il n'a que 48 ans) gère la branche engrais et produits chimiques, a vendu la branche ciment à Lafarge, détient des participations dans Orascom Constructions Industries. En janvier dernier, il a annoncé une joint-venture avec Morgan Stanley pour investir dans un fonds dédié aux infrastructures au Moyen- Orient et en Afrique. Nassef Sawiris devance son père, Onsi Sawiris, 80 ans, et une fortune évaluée à 3,1 milliards de dollars. Classé au 307e rang mondial, le fondateur de la dynastie a bien assuré la relève avec trois fils occupant des positions de leader dans les télécoms, le tourisme, la chimie et la finance. Le dernier milliardaire de la famille, Naguib Sawiris, 374e rang mondial, préside aux destinées d'Orascom. A la tête d'une fortune de 2,5 milliards de dollars, il a investi, notamment, en Italie et en Grèce et cherche à racheter l'opérateur Serbe Telekom Srbija. La troisième fortune africaine évaluée à 5 milliards de dollars revient à Oppenheimer & family (154e rang mondial), qui contrôlait encore, il y a peu, De Beers, le plus grand producteur de diamants au monde. Le groupe détient un bloc dans le géant minier Anglo American et, entre autres, la réserve de Tswalu Kalahari. Quant au Sud-Africain Patrice Motsepe, première fortune noire du pays de l'arc en ciel, il dispose avec 2,3 milliards de dollars de quoi reconstruire tout le bidonville de Soweto dont il est originaire. Classé 421e rang mondial, il a gagné en 2009 environ 1 milliard de dollars. Avocat de formation, il fut le premier Sud-Africain noir à être directeur associé du cabinet Bowman Gilfillan à Johannesburg avant de se lancer dans les mines. Fondateur d'African Rainbow Minerals, M. Motsepe est le symbole du Black Economic Empowerment (BEE), du nom de cette loi qui oblige les entreprises sud-africaines à ouvrir leur capital d'au moins 26% à des entrepreneurs noirs. Egalement dans le hit parade africain, Johann Rupert & Family (également 2,3 milliards de dollars, 421e rang mondial) à la tête du groupe Richemont, qui détient Cartier, Dunhill et d'autres marques de luxe. En Afrique du Sud, le groupe posséde la holding Remgro et des parts dans la banque d'affaires Ven Fin. Depuis le mois de décembre, Johann Rupert est élu chancelier à l'université de Stellenbosch. La famille Rupert détient aussi des vignobles ainsi que deux célèbres domaines, Ruper & Rothschild et L'Omarins ainsi que des clubs de golf. Avec 2,1 milliards de dollars, le Soudanais Mo Ibrahim reste dans le top ten des milliardaires africains. Le fondateur de Celtel est classé 463e mondial, au même rang que le Nigérian Aliko Dangote, président de Dangote Sugar, qui a bien résisté à une année 2009 difficile où il a eu à s'expliquer de ses rapports avec certaines banques nigérianes. Le Top ten mondial Carlos Slim Helú (Mexico) William (Bill) Gates III (USA) Warren Buffett (USA) Mukesh Ambani (India) Lakshmi Mittal (India) Lawrence Ellison (USA) Bernard Arnault (France) Eike Batista (Brazil) Amancio Ortega (Spain) Karl Albrecht (Germany) Encore des Sud-Africains et toujours les Sawiris. Mo Ibrahim résiste. Ali Dangote passe par le trou de la serrure. Toujours pas de francophone en vue. L'Ethiopien Mohamed Al Amoudi arrive au premier rang des milliardaires africains en 2010. Si la fortune du mania africain de l'industrie et de l'agroalimentaire a augmenté en 2009, pour atteindre 10 milliards de dollars, son classement mondial a, par contre, reculé, passant du 43e au 64 rang. En Arabie Saudite où il réside, M. Al Amoudi arrive juste après la première fortune locale, le prince Al Waleed Bin Talal Alsaud, première fortune arabe, selon Forbes. L'Egyptien Nassef Sawiris, première fortune des trois milliardaires du même nom, détient, avec 5,9 milliards de dollars (127e rang mondial), le statut de deuxième fortune africaine. Le plus jeune de la dynastie (il n'a que 48 ans) gère la branche engrais et produits chimiques, a vendu la branche ciment à Lafarge, détient des participations dans Orascom Constructions Industries. En janvier dernier, il a annoncé une joint-venture avec Morgan Stanley pour investir dans un fonds dédié aux infrastructures au Moyen- Orient et en Afrique. Nassef Sawiris devance son père, Onsi Sawiris, 80 ans, et une fortune évaluée à 3,1 milliards de dollars. Classé au 307e rang mondial, le fondateur de la dynastie a bien assuré la relève avec trois fils occupant des positions de leader dans les télécoms, le tourisme, la chimie et la finance. Le dernier milliardaire de la famille, Naguib Sawiris, 374e rang mondial, préside aux destinées d'Orascom. A la tête d'une fortune de 2,5 milliards de dollars, il a investi, notamment, en Italie et en Grèce et cherche à racheter l'opérateur Serbe Telekom Srbija. La troisième fortune africaine évaluée à 5 milliards de dollars revient à Oppenheimer & family (154e rang mondial), qui contrôlait encore, il y a peu, De Beers, le plus grand producteur de diamants au monde. Le groupe détient un bloc dans le géant minier Anglo American et, entre autres, la réserve de Tswalu Kalahari. Quant au Sud-Africain Patrice Motsepe, première fortune noire du pays de l'arc en ciel, il dispose avec 2,3 milliards de dollars de quoi reconstruire tout le bidonville de Soweto dont il est originaire. Classé 421e rang mondial, il a gagné en 2009 environ 1 milliard de dollars. Avocat de formation, il fut le premier Sud-Africain noir à être directeur associé du cabinet Bowman Gilfillan à Johannesburg avant de se lancer dans les mines. Fondateur d'African Rainbow Minerals, M. Motsepe est le symbole du Black Economic Empowerment (BEE), du nom de cette loi qui oblige les entreprises sud-africaines à ouvrir leur capital d'au moins 26% à des entrepreneurs noirs. Egalement dans le hit parade africain, Johann Rupert & Family (également 2,3 milliards de dollars, 421e rang mondial) à la tête du groupe Richemont, qui détient Cartier, Dunhill et d'autres marques de luxe. En Afrique du Sud, le groupe posséde la holding Remgro et des parts dans la banque d'affaires Ven Fin. Depuis le mois de décembre, Johann Rupert est élu chancelier à l'université de Stellenbosch. La famille Rupert détient aussi des vignobles ainsi que deux célèbres domaines, Ruper & Rothschild et L'Omarins ainsi que des clubs de golf. Avec 2,1 milliards de dollars, le Soudanais Mo Ibrahim reste dans le top ten des milliardaires africains. Le fondateur de Celtel est classé 463e mondial, au même rang que le Nigérian Aliko Dangote, président de Dangote Sugar, qui a bien résisté à une année 2009 difficile où il a eu à s'expliquer de ses rapports avec certaines banques nigérianes. Le Top ten mondial Carlos Slim Helú (Mexico) William (Bill) Gates III (USA) Warren Buffett (USA) Mukesh Ambani (India) Lakshmi Mittal (India) Lawrence Ellison (USA) Bernard Arnault (France) Eike Batista (Brazil) Amancio Ortega (Spain) Karl Albrecht (Germany)