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Tamda, à quand la fin du calvaire ?
Tadartiw :
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 03 - 2010

A mi-chemin entre Tizi-Ouzou et Azzazga, et juste en face de la ville de Tizi-Rached, se dresse le village de Tamda, une cité historique qui autrefois a connu ses moments d'euphorie et de gloire.
A mi-chemin entre Tizi-Ouzou et Azzazga, et juste en face de la ville de Tizi-Rached, se dresse le village de Tamda, une cité historique qui autrefois a connu ses moments d'euphorie et de gloire.
Le nom de Tamda, qui signifie en tamazight lac, a été donné au village pour sa proximité du Sébaou. Certains témoignages soulignent que l'appellation est due au fait que les eaux de l'oued forment, juste au-dessous du village, un lac naturel intarissable, où venaient se baigner tous les jeunes de la région.
Bien avant l'arrivée et l'installation des Turcs en Kabylie, Tamda était déjà un pôle économique stratégique, puisque les premiers échanges commerciaux entre les villages ont eu lieu à cet endroit, qui, plus tard, deviendra le principal souk hebdomadaire des Ath Ouagnoun.
L'histoire rapporte que l'une des plus anciennes familles à venir s'installer à Tamda sont les Ait Kaci, riches propriétaires terriens qui de tout temps occupaient l'ensemble du versant nord de l'oued Sébaou.
Très attachés au travail de la terre, les Ait Kaci furent de grands agriculteurs, dans la mesure où ils ont pu transformer toute la région de la vallée du Sébaou orientale en une vaste prairie où poussent en plus des céréales, toutes sortes d'agrumes et d'arbres fruitiers.
Respectés et redoutés de tous, les Ait Kaci de Tamda étaient bien organisés et furent les seuls à posséder, à l'époque, une armée de cavaliers bien entraînés, capables d'intervenir dans les endroits les plus reculés de la Kabylie.
Dépendant actuellement de la daïra de Ouagnoun, le village a perdu beaucoup de son aura d'antan. Sa vocation agricole d'autrefois, sa richesse halieutique, son marché légendaire ne sont qu'un souvenir lointain que les anciens évoquent avec amertume.
De la maison des Ait Kaci, il ne reste que des ruines. Le souk, pour des raisons d'exiguïté, a été déplacé ailleurs. Même l'ancienne poste, témoin d'un passé prospère, est rongée par la ronce et les mauvaises herbes.
L'oued, grâce à la main de l'homme qui continue à extraire anarchiquement son sable, ne cesse d'avancer et de gagner les terres encore fertiles, menaçant même les habitations. Récemment, les villageois ont dénoncé la détérioration accélérée de leur cadre de vie et ils ont menacé de recourir à d'autres moyens pour se faire entendre. Les responsables, nous dit-on, trop occupés par la réalisation du nouveau pôle universitaire de Tamda, ont fait du village un vrai chantier.
"Les va-et-vient incessant des engins au milieu du village ont transformé les routes en pistes impraticables et détruit les trottoirs. Les canalisations sont éventrées, la situation est devenue invivable pour nous, affirme un commerçant du village. Pourtant, des possibilités existent pour que les engins contournent la ville. De toutes les façons, on ne peu rester indéfiniment dans l'expectative, les responsables doivent trouver une solution, car il y va de notre survie", conclut notre interlocuteur. K. Z.
Le nom de Tamda, qui signifie en tamazight lac, a été donné au village pour sa proximité du Sébaou. Certains témoignages soulignent que l'appellation est due au fait que les eaux de l'oued forment, juste au-dessous du village, un lac naturel intarissable, où venaient se baigner tous les jeunes de la région.
Bien avant l'arrivée et l'installation des Turcs en Kabylie, Tamda était déjà un pôle économique stratégique, puisque les premiers échanges commerciaux entre les villages ont eu lieu à cet endroit, qui, plus tard, deviendra le principal souk hebdomadaire des Ath Ouagnoun.
L'histoire rapporte que l'une des plus anciennes familles à venir s'installer à Tamda sont les Ait Kaci, riches propriétaires terriens qui de tout temps occupaient l'ensemble du versant nord de l'oued Sébaou.
Très attachés au travail de la terre, les Ait Kaci furent de grands agriculteurs, dans la mesure où ils ont pu transformer toute la région de la vallée du Sébaou orientale en une vaste prairie où poussent en plus des céréales, toutes sortes d'agrumes et d'arbres fruitiers.
Respectés et redoutés de tous, les Ait Kaci de Tamda étaient bien organisés et furent les seuls à posséder, à l'époque, une armée de cavaliers bien entraînés, capables d'intervenir dans les endroits les plus reculés de la Kabylie.
Dépendant actuellement de la daïra de Ouagnoun, le village a perdu beaucoup de son aura d'antan. Sa vocation agricole d'autrefois, sa richesse halieutique, son marché légendaire ne sont qu'un souvenir lointain que les anciens évoquent avec amertume.
De la maison des Ait Kaci, il ne reste que des ruines. Le souk, pour des raisons d'exiguïté, a été déplacé ailleurs. Même l'ancienne poste, témoin d'un passé prospère, est rongée par la ronce et les mauvaises herbes.
L'oued, grâce à la main de l'homme qui continue à extraire anarchiquement son sable, ne cesse d'avancer et de gagner les terres encore fertiles, menaçant même les habitations. Récemment, les villageois ont dénoncé la détérioration accélérée de leur cadre de vie et ils ont menacé de recourir à d'autres moyens pour se faire entendre. Les responsables, nous dit-on, trop occupés par la réalisation du nouveau pôle universitaire de Tamda, ont fait du village un vrai chantier.
"Les va-et-vient incessant des engins au milieu du village ont transformé les routes en pistes impraticables et détruit les trottoirs. Les canalisations sont éventrées, la situation est devenue invivable pour nous, affirme un commerçant du village. Pourtant, des possibilités existent pour que les engins contournent la ville. De toutes les façons, on ne peu rester indéfiniment dans l'expectative, les responsables doivent trouver une solution, car il y va de notre survie", conclut notre interlocuteur. K. Z.


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