Les prix des produits alimentaires de large consommation et des fruits et légumes continuent de flamber au grand dam des consommateurs au point où ces produits deviennent quasiment inabordables pour certaines bourses. Le rythme d'inflation en glissement annuel (février 2010-février 2009) s'est élevé à +5,5%, soit un taux légèrement en baisse par rapport à celui enregistré au cours de l'année écoulée (+5,7%), a rapporté l'APS qui cite des sources de l'Office national des statistiques (ONS). Cet organisme indique que l'indice des prix à la consommation a connu une variation de +4,2% durant le mois de février 2010, soit une hausse plus importante que celle relevée le même mois de 2009 (+1,5%). Cette variation, selon les statistiques de l'ONS, qui intervient après une baisse relevée en janvier dernier (-0,8%), est induite essentiellement par les prix des biens alimentaires qui ont augmenté de 5,7% par rapport au même mois de l'année écoulée, dont les produits agricoles frais (+4,5%) et les produits alimentaires (+6,8%) ajoute l'agence de presse. «A l'exception de la baisse qui a concerné les prix de la viande de poulet (-15,8 %), des œufs (-15,2%), de la pomme de terre (-6,8%) et des légumes frais (-1,07%), le reste des produits s'est caractérisé par des hausses dont la plus prononcée a touché le sucre et produits sucrés avec +50%. Cette tendance haussière a également concerné les fruits frais (+42,3 %), les viandes de bœuf (+15,04%), poissons frais (+11,8%), les boissons non alcoolisés (+14,06%) et les viandes de mouton (+7,4%)», précisent les données statistiques de l'office. «L'indice des prix a aussi augmenté pour les biens manufacturés (+2,9%) et pour les services (+2,7%) en février dernier par rapport au même mois de l'année 2009», poursuit-elle. Faisant une comparaison avec l'année écoulée, l'agence estime que «par rapport à février 2009, tous les ''produits de consommation du panier'', représentatif de la consommation des ménages, ont enregistré des hausses». La plus prononcée a été celle des groupes "alimentation-boissons" (+5,76%), "meubles et articles d'ameublement" (+2,7%), "santé-hygiène corporelle" (+2,52 %), "habillement et chaussures" (+2,11%), "logement et charges" (+2,10%) et "éducation - cultures et loisirs" (+1,74%)», selon les données chiffrées de l'ONS. Comparativement à janvier 2010, le niveau moyen des prix des biens alimentaires a connu une croissance de 0,6% en février 2010, tels les produits alimentaires industriels (+1,7%) dont notamment les sucres et produits sucrés (+10,7%) et les boissons non alcoolisées (+13,8%). Par contre, les prix des produits agricoles frais ont enregistré une baisse, quoique légère (-0,31%), en février par rapport à janvier 2010. En dépit d'une pluviométrie importante et abondante, les prix des produits agricoles sont en constante augmentation et toujours inaccessibles pour la majorité des citoyens. La spirale inflationniste semble doper le dinar au point où il a été dévalué ces derniers temps. La hausse effrénée des prix des produits de première nécessité décourage l'écrasante majorité des consommateurs qui montrent des signes d'énervement à chacune de leur tournée dans les marchés de fruits et légumes. A. A. Les prix des produits alimentaires de large consommation et des fruits et légumes continuent de flamber au grand dam des consommateurs au point où ces produits deviennent quasiment inabordables pour certaines bourses. Le rythme d'inflation en glissement annuel (février 2010-février 2009) s'est élevé à +5,5%, soit un taux légèrement en baisse par rapport à celui enregistré au cours de l'année écoulée (+5,7%), a rapporté l'APS qui cite des sources de l'Office national des statistiques (ONS). Cet organisme indique que l'indice des prix à la consommation a connu une variation de +4,2% durant le mois de février 2010, soit une hausse plus importante que celle relevée le même mois de 2009 (+1,5%). Cette variation, selon les statistiques de l'ONS, qui intervient après une baisse relevée en janvier dernier (-0,8%), est induite essentiellement par les prix des biens alimentaires qui ont augmenté de 5,7% par rapport au même mois de l'année écoulée, dont les produits agricoles frais (+4,5%) et les produits alimentaires (+6,8%) ajoute l'agence de presse. «A l'exception de la baisse qui a concerné les prix de la viande de poulet (-15,8 %), des œufs (-15,2%), de la pomme de terre (-6,8%) et des légumes frais (-1,07%), le reste des produits s'est caractérisé par des hausses dont la plus prononcée a touché le sucre et produits sucrés avec +50%. Cette tendance haussière a également concerné les fruits frais (+42,3 %), les viandes de bœuf (+15,04%), poissons frais (+11,8%), les boissons non alcoolisés (+14,06%) et les viandes de mouton (+7,4%)», précisent les données statistiques de l'office. «L'indice des prix a aussi augmenté pour les biens manufacturés (+2,9%) et pour les services (+2,7%) en février dernier par rapport au même mois de l'année 2009», poursuit-elle. Faisant une comparaison avec l'année écoulée, l'agence estime que «par rapport à février 2009, tous les ''produits de consommation du panier'', représentatif de la consommation des ménages, ont enregistré des hausses». La plus prononcée a été celle des groupes "alimentation-boissons" (+5,76%), "meubles et articles d'ameublement" (+2,7%), "santé-hygiène corporelle" (+2,52 %), "habillement et chaussures" (+2,11%), "logement et charges" (+2,10%) et "éducation - cultures et loisirs" (+1,74%)», selon les données chiffrées de l'ONS. Comparativement à janvier 2010, le niveau moyen des prix des biens alimentaires a connu une croissance de 0,6% en février 2010, tels les produits alimentaires industriels (+1,7%) dont notamment les sucres et produits sucrés (+10,7%) et les boissons non alcoolisées (+13,8%). Par contre, les prix des produits agricoles frais ont enregistré une baisse, quoique légère (-0,31%), en février par rapport à janvier 2010. En dépit d'une pluviométrie importante et abondante, les prix des produits agricoles sont en constante augmentation et toujours inaccessibles pour la majorité des citoyens. La spirale inflationniste semble doper le dinar au point où il a été dévalué ces derniers temps. La hausse effrénée des prix des produits de première nécessité décourage l'écrasante majorité des consommateurs qui montrent des signes d'énervement à chacune de leur tournée dans les marchés de fruits et légumes. A. A.