Située à quelque 50 km à l'est du chef-lieu de la wilaya de Tizi ouzou, la localité d'Azazga, appelée également la perle du Sébaou, est traversée par la RN 12, reliant la ville des Genêts et Bejaia via Yakouren et Adekar. Située à quelque 50 km à l'est du chef-lieu de la wilaya de Tizi ouzou, la localité d'Azazga, appelée également la perle du Sébaou, est traversée par la RN 12, reliant la ville des Genêts et Bejaia via Yakouren et Adekar. Azazga localement appelé Iazouguène, signifie ''Les sourds''. Cette appellation récente donnée à la ville par les Français vers 1882, viendrait, selon toute vraisemblance, du fait que pendant la colonisation, les troupes d'occupation à la recherche des rebelles, demandaient aux habitants de leur indiquer où se trouve le refuge des insurgés. Ces derniers, pour ne pas trahir leurs compatriotes et pour ne pas s'attirer, par leur refus, la colère des hordes coloniales, faisaient la sourde oreille. Bâtie sur un terrain marécageux qui a été asséché, la ville d'Azazga avec une densité de plus de 250 habitants au km2, est parmi les régions les plus peuplées de la haute Kabylie et qui possède la plus importante diaspora installé à l'étranger. La première vague de candidats à l'émigration vers l'Europe, quitta la ville vers 1919. On raconte que la plupart d'entre eux, faute de moyens de transport, ont dû rejoindre le port d'Alger à pied, avant de prendre le bateau. Les conditions dans lesquelles voyageaient les autochtones à l'époque, étaient pénibles. En plus des brimades et autres injures racistes à leur égard, les Algériens sont considérés à l'époque comme étant des citoyens de second ordre. Située à quelque 50 km à l'est du chef-lieu de la wilaya de Tizi ouzou, la localité d'Azazga, appelée également la perle du Sébaou, est traversée par la RN 12, reliant la ville des Genêts et Bejaia via Yakouren et Adekar. Avant la réalisation du tronçon Azzeffoun Bejaia, la ville d'Azazga est incontournable pour rejoindre l'autre versant du Djurdjura afin d'aboutir à Bouira puis Béjaia. Selon les dernières estimations, la population de cette agglomération, qui caresse le vœu de devenir bientôt une wilaya, avoisine les 89 000 habitants, occupant de ce fait la quatrième place dans toute la Kabylie. Malgré son apparence d'être construite au pied d'une plaine, la ville qui n'a jamais connu de pénurie en matière d'eau, se situe à plus de 600 m d'altitude et est entourée de montagnes, de forêts, de ruisseaux et de terres fertiles. Les anciens soutiennent que jusqu'à la veille de l'indépendance, on dénombrait plus de trente fontaines tout autour de la ville. Très attachés à leur liberté, les habitants d'Azazga ont joué un rôle très important lors de la guerre de Libération nationale, on donnant à l'histoire de l'Algérie indépendante, d'illustres combattants qui ont hissé haut l'étendard de la révolution. Pour arriver au bout de la résistance, l'armée d'occupation n'a pas lésiné sur les moyens, puisqu'elle a même construit une liaison ferroviaire entre Tizi Ouzou et Azazga, dont les traces sont encore visibles de nos jours. La ténacité, la bravoure et l'engagement sans condition, dans la lutte armée, même s'ils ont valu, à certains prisonniers de la région, l'exilforcé vers les bagnes de la Guyane française et de la Nouvelle Calédonie, l'occupant n'est pas arrivé à ébranler la détermination du peuple à recouvrer son indépendance. K.Z. Azazga localement appelé Iazouguène, signifie ''Les sourds''. Cette appellation récente donnée à la ville par les Français vers 1882, viendrait, selon toute vraisemblance, du fait que pendant la colonisation, les troupes d'occupation à la recherche des rebelles, demandaient aux habitants de leur indiquer où se trouve le refuge des insurgés. Ces derniers, pour ne pas trahir leurs compatriotes et pour ne pas s'attirer, par leur refus, la colère des hordes coloniales, faisaient la sourde oreille. Bâtie sur un terrain marécageux qui a été asséché, la ville d'Azazga avec une densité de plus de 250 habitants au km2, est parmi les régions les plus peuplées de la haute Kabylie et qui possède la plus importante diaspora installé à l'étranger. La première vague de candidats à l'émigration vers l'Europe, quitta la ville vers 1919. On raconte que la plupart d'entre eux, faute de moyens de transport, ont dû rejoindre le port d'Alger à pied, avant de prendre le bateau. Les conditions dans lesquelles voyageaient les autochtones à l'époque, étaient pénibles. En plus des brimades et autres injures racistes à leur égard, les Algériens sont considérés à l'époque comme étant des citoyens de second ordre. Située à quelque 50 km à l'est du chef-lieu de la wilaya de Tizi ouzou, la localité d'Azazga, appelée également la perle du Sébaou, est traversée par la RN 12, reliant la ville des Genêts et Bejaia via Yakouren et Adekar. Avant la réalisation du tronçon Azzeffoun Bejaia, la ville d'Azazga est incontournable pour rejoindre l'autre versant du Djurdjura afin d'aboutir à Bouira puis Béjaia. Selon les dernières estimations, la population de cette agglomération, qui caresse le vœu de devenir bientôt une wilaya, avoisine les 89 000 habitants, occupant de ce fait la quatrième place dans toute la Kabylie. Malgré son apparence d'être construite au pied d'une plaine, la ville qui n'a jamais connu de pénurie en matière d'eau, se situe à plus de 600 m d'altitude et est entourée de montagnes, de forêts, de ruisseaux et de terres fertiles. Les anciens soutiennent que jusqu'à la veille de l'indépendance, on dénombrait plus de trente fontaines tout autour de la ville. Très attachés à leur liberté, les habitants d'Azazga ont joué un rôle très important lors de la guerre de Libération nationale, on donnant à l'histoire de l'Algérie indépendante, d'illustres combattants qui ont hissé haut l'étendard de la révolution. Pour arriver au bout de la résistance, l'armée d'occupation n'a pas lésiné sur les moyens, puisqu'elle a même construit une liaison ferroviaire entre Tizi Ouzou et Azazga, dont les traces sont encore visibles de nos jours. La ténacité, la bravoure et l'engagement sans condition, dans la lutte armée, même s'ils ont valu, à certains prisonniers de la région, l'exilforcé vers les bagnes de la Guyane française et de la Nouvelle Calédonie, l'occupant n'est pas arrivé à ébranler la détermination du peuple à recouvrer son indépendance. K.Z.