Devant l'absence de bus, les voyageurs sont contraints de négocier leurs places avec les chauffeurs de taxi du coin, malgré la cherté de la course la plupart du temps. Les usagers se sentent des laissés-pour-compte car ils sont livrés à eux-mêmes. Devant l'absence de bus, les voyageurs sont contraints de négocier leurs places avec les chauffeurs de taxi du coin, malgré la cherté de la course la plupart du temps. Les usagers se sentent des laissés-pour-compte car ils sont livrés à eux-mêmes. Boumerdès, 18h à la gare routière, un endroit déserté par les transporteurs, les voyageurs sont coincés. Ils ne trouvent aucun moyen pour rentrer chez eux. Ils ne savent plus à quel saint se vouer ni à qui se plaindre. La ville est totalement morte. Le manque de moyens de transport en début de soirée se fait sentir. Apostrophé, un citoyen de Dellys nous dira que «l'insécurité au niveau de cette gare routière est la principale cause de cette carence en moyen de transports». «A partir de 17h, les délinquants s'agglutinent à proximité de la station de bus. De ce fait, les transporteurs préfèrent rentrer chez eux très tôt pour éviter tout désagrément», ajoute notre interlocuteur. Cet usager, qui nous confie avoir été agressé par des délinquants, ne cache pas son amertume quant à l'absence de la sécurité au niveau de cette station qui se trouve au cœur du chef-lieu de la wilaya. «Si la principale gare routière n'est pas sécurisée et qu'elle enregistre un déficit en moyens de transports en fin de la journée, que dire alors des autres stations de bus des localités avoisinantes ?», s'interroge notre interlocuteur. Le comble dans cette histoire, est que les stations des autres localités sont toujours dépourvues de toutes commodités. La plupart d'entres elles sont situées en bordure de la route. Dans l'absence de bus, les voyageurs sont contraints de négocier leur place avec les taxieurs du coin, malgré la cherté de la course la plupart du temps. «Même les taxis dans cette partie de la ville se font rares à cette heure-ci», précise encore notre interlocuteur. Et d'ajouter : «C'est le système D qui règne en roi.» Dans la majorité des cas, les voyageurs sont contraints, ainsi, de recourir aux clandestins. Ceux-ci imposent leur diktat et conditionnent des courses à des coûts très élevés. Dans ce cas-là, les voyageurs sont pris en otage. Ils sont entre le marteau et l'enclume. «Pour ne pas passer la nuit dehors, je préfère payer cher pour rentrer chez moi», fulmine un autre voyageur de Khemis El-Khechna. «En plus de ça, la ville ne compte plus de dortoirs où d'auberges pour au moins passer la nuit tranquillement», ajoute notre interlocuteur. Dans la ville de Boumerdès, l'on compte un seul hôtel, le Soummam, qui n'est pas à la portée de tout le monde. Le citoyen lambda ne peut pas s'offrir une chambre dans cet hôtel de luxe. Aussi, il est à signaler que le transport public est inexistant dans la wilaya. On ne trouve que le transport privé qui, malheureusement, lui-même se fait désirer. «Ce n'est pas comme Alger ou Tizi-Ouzou. Boumerdès n'est toujours pas servie en service de transport public, à l'image de l'ETUSA», tempête encore notre interlocuteur. Les voyageurs se sentent des laissés-pour-compte car ils sont livrés à eux-mêmes. «C'est inadmissible, tout ferme à 17h, et il semble que les transporteurs travaillent uniquement avec le personnel des administrations et bâtiments publics», se désole encore notre interlocuteur. Enfin, ce manque en moyens de transports, particulièrement en début de soirée, est enregistré pratiquement dans toutes les stations de bus des communes de la wilaya. T. O. Boumerdès, 18h à la gare routière, un endroit déserté par les transporteurs, les voyageurs sont coincés. Ils ne trouvent aucun moyen pour rentrer chez eux. Ils ne savent plus à quel saint se vouer ni à qui se plaindre. La ville est totalement morte. Le manque de moyens de transport en début de soirée se fait sentir. Apostrophé, un citoyen de Dellys nous dira que «l'insécurité au niveau de cette gare routière est la principale cause de cette carence en moyen de transports». «A partir de 17h, les délinquants s'agglutinent à proximité de la station de bus. De ce fait, les transporteurs préfèrent rentrer chez eux très tôt pour éviter tout désagrément», ajoute notre interlocuteur. Cet usager, qui nous confie avoir été agressé par des délinquants, ne cache pas son amertume quant à l'absence de la sécurité au niveau de cette station qui se trouve au cœur du chef-lieu de la wilaya. «Si la principale gare routière n'est pas sécurisée et qu'elle enregistre un déficit en moyens de transports en fin de la journée, que dire alors des autres stations de bus des localités avoisinantes ?», s'interroge notre interlocuteur. Le comble dans cette histoire, est que les stations des autres localités sont toujours dépourvues de toutes commodités. La plupart d'entres elles sont situées en bordure de la route. Dans l'absence de bus, les voyageurs sont contraints de négocier leur place avec les taxieurs du coin, malgré la cherté de la course la plupart du temps. «Même les taxis dans cette partie de la ville se font rares à cette heure-ci», précise encore notre interlocuteur. Et d'ajouter : «C'est le système D qui règne en roi.» Dans la majorité des cas, les voyageurs sont contraints, ainsi, de recourir aux clandestins. Ceux-ci imposent leur diktat et conditionnent des courses à des coûts très élevés. Dans ce cas-là, les voyageurs sont pris en otage. Ils sont entre le marteau et l'enclume. «Pour ne pas passer la nuit dehors, je préfère payer cher pour rentrer chez moi», fulmine un autre voyageur de Khemis El-Khechna. «En plus de ça, la ville ne compte plus de dortoirs où d'auberges pour au moins passer la nuit tranquillement», ajoute notre interlocuteur. Dans la ville de Boumerdès, l'on compte un seul hôtel, le Soummam, qui n'est pas à la portée de tout le monde. Le citoyen lambda ne peut pas s'offrir une chambre dans cet hôtel de luxe. Aussi, il est à signaler que le transport public est inexistant dans la wilaya. On ne trouve que le transport privé qui, malheureusement, lui-même se fait désirer. «Ce n'est pas comme Alger ou Tizi-Ouzou. Boumerdès n'est toujours pas servie en service de transport public, à l'image de l'ETUSA», tempête encore notre interlocuteur. Les voyageurs se sentent des laissés-pour-compte car ils sont livrés à eux-mêmes. «C'est inadmissible, tout ferme à 17h, et il semble que les transporteurs travaillent uniquement avec le personnel des administrations et bâtiments publics», se désole encore notre interlocuteur. Enfin, ce manque en moyens de transports, particulièrement en début de soirée, est enregistré pratiquement dans toutes les stations de bus des communes de la wilaya. T. O.