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Les «saigneurs» de l'Aïd
LES CHAUFFEURS DE TAXI DOUBLENT LEURS TARIFS
Publié dans L'Expression le 17 - 12 - 2007

Prendre un bus ou un taxi est devenu un véritable casse-tête à chaque veille de fête. Les taxieurs, spécialisés dans l'exercice du ´´dépannage´´, réclament le double pour une course. Ils prétextent le manque de clients au retour.
Il ne manquait que ça au citoyen. Après les produits de large consommation, voilà que les prix des taxis flambent à leur tour et à la veille de l'Aïd. Des fraudeurs qui saisissent l'aubaine de la fête de l'Aïd pour se sucrer. Ils n'hésitent pas à exiger le double et parfois le triple du montant de la course. Une place de taxi pour Béjaïa coûte 800DA alors qu'elle était à 500DA la veille. Ce revirement pénalise les étudiants, travailleurs et fonctionnaires appelés à se rendre chez eux pour passer la fête de l'Aïd. «C'est devenu un rituel à chaque veille de fête. Les chauffeurs de taxi, copains d'hier, nous tournent le dos aujourd'hui, en imposant leur diktat.»
C'est avec ces mots pleins d'amertume que s'est exprimé, hier, Salim, rencontré à la station des taxis à Alger. Ce trentenaire natif de la petite Kabylie, s'est pris tôt de réserver une place dans cette cohue de taxis. A la gare d'Alger, les négociations vont bon train entre voyageurs et chauffeurs de taxi. Soudain, le ton monte d'un cran et la gare manque de se transformer en ring. Universitaire, ce jeune d'apparence poli et respectueux ne s'est pas rendu au domicile familial depuis plus de deux mois. Accompagné de son épouse, Salim tente de négocier le prix du transport.
Un langage que le chauffeur ne semble pas comprendre. On insiste sur des explications. «Pourquoi ces prix abusifs?» s'interroge le voyageur. Sa femme enceinte, attend, adossée à un mur, la fin des pourparlers.
En l'absence d'une autre alternative, Salim, résigné, cède aux exigences du taxieur. Les deux places réunies coûtaient 800 dinars la semaine précédente. «Aujourd'hui, on nous exige 1800DA. On doit les payer, sinon on risque de ne pas passer l'Aïd avec nos parents», précise Salim, la gorge nouée. Comme à chaque veille de fête, le flux de voyageurs, qui rentrent chez eux pour passer l'Aïd, met à nu des lacunes, ce qui engendre, le plus souvent, le désappointement des passagers.
Samia, une jeune étudiante contrainte de rejoindre ses parents habitant la cité El Karma (Oranie), subit le joug de ces chauffeurs d'occasion. Cette fille souffre en silence. «L'Etat est-il incapable de mettre fin à cette situation on ne peut plus déplorable?» s'interroge-t-elle. Le chauffeur, la soixantaine entamée, ne l'entend pas de cette oreille. «Je suis le père d'une famille nombreuse. La plupart de mes enfants sont écoliers. Je dois assumer leurs dépenses quotidiennes», soutient-il. Telle est la logique imposée par ces «charognards» de la route. Laconique, le conducteur se contente de dire: «Ils doivent se débrouiller.» A ce moment, une rixe éclate entre un chauffeur assurant la ligne Alger-Médéa et un voyageur, livré à lui-même. Le sang a coulé...trop coulé. Et le pire a été évité de justesse.
Le transport ferroviaire vit, pour sa part, la même situation. La gare de l'Agha à Alger ne désemplit pas. Il a fallu du temps pour accéder à l'intérieur de la salle. C'était un combat sans merci. L'effectif des agents de sécurité est renforcé. «On essaie d'être à la hauteur», précise un agent. Si cette situation est déplorable, celle qu'a connue depuis ce week-end la gare routière du Caroubier est loin d'être maîtrisée. Ça grouille de monde. On essaie d'appeler les gens à plus de sagesse. En vain. on a l'impression d'être dans la tribune d'un stade de la capitale.
Des vols ont été constatés de visu. C'est le chaos. La gent féminine a du mal à s'en sortir. Réserver ce fameux ticket ou rester auprès de son bagage? Dilemme...C'est la course contre la montre. La nostalgie familiale est ressentie par tout un chacun. Etudiants, fonctionnaires, couples ont été obligés de livrer bataille.
Pris en sandwich, certains vieillards ne savaient à quel saint se vouer. Entre le marteau et l'enclume, les voyageurs n'ont qu'un seul souci: réserver un billet. Et peu importe la manière! Interrogé, le guichetier, qui distribue les billets aux voyageurs devant se rendre à Tlemcen, parle d'une situation chaotique.


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