Depuis quelque temps, l'on assiste à une levée de boucliers émanant de plusieurs cités universitaires après que des irrégularités, le plus souvent ayant conduit à des situations des plus critiques, eurent été signalées. Des mouvements d'agitation ont même pris de l'ampleur, de Tiaret à Tizi-Ouzou en passant par Béjaïa; le pavé a été battu plus d'une fois par les étudiants ainsi que les travailleurs des œuvres universitaires criant leur colère face à l'insécurité, à la misère et dénoncant l'«opacité» qui caractérise la gestion de ces œuvres. Bref, des actions de cette envergure dénotent un malaise profond dans lequel évoluent le monde universitaire. Dans le sillage de leur colère, les contestataires n'ont pas manqué d'attirer l'attention de la tutelle laquelle, jusqu'à preuve du contraire, n'a fait aucun geste de façon à «normaliser» la situation. Si cette dernière semble s'apaiser, il n'en reste pas moins que la mèche peut prendre à tout moment si des mesures ne sont pas prises dans le sens de la prise en charge des revendications exprimées. Depuis quelque temps, l'on assiste à une levée de boucliers émanant de plusieurs cités universitaires après que des irrégularités, le plus souvent ayant conduit à des situations des plus critiques, eurent été signalées. Des mouvements d'agitation ont même pris de l'ampleur, de Tiaret à Tizi-Ouzou en passant par Béjaïa; le pavé a été battu plus d'une fois par les étudiants ainsi que les travailleurs des œuvres universitaires criant leur colère face à l'insécurité, à la misère et dénoncant l'«opacité» qui caractérise la gestion de ces œuvres. Bref, des actions de cette envergure dénotent un malaise profond dans lequel évoluent le monde universitaire. Dans le sillage de leur colère, les contestataires n'ont pas manqué d'attirer l'attention de la tutelle laquelle, jusqu'à preuve du contraire, n'a fait aucun geste de façon à «normaliser» la situation. Si cette dernière semble s'apaiser, il n'en reste pas moins que la mèche peut prendre à tout moment si des mesures ne sont pas prises dans le sens de la prise en charge des revendications exprimées. Les œuvres universitaires, véritable boite à Pandore, engloutissent annuellement près de 7.000 milliards de centimes, selon l'Union nationale des étudiants algériens (UNEA) qui dénonce, en dépit de cet important budget, la qualité des prestations dans nos universités qui laisse piteusement à désirer. C'est ce paradoxe qu'a dénoncé, hier, dans une déclaration au Midi Libre, le premier responsable de cette structure estudiantine, Brahim Bouleguene, contacté par téléphone. Ce dernier a appelé à la dissolution pure et simple de l'ONOU (Office national des œuvres universitaires) incapable, selon lui, de gérer convenablement ce secteur, ainsi que la convocation «dans les plus brefs délais» d'une conférence nationale sur les œuvres universitaires réunissant l'ensemble des acteurs du secteur. «Depuis deux ans, nous avons pris l'engagement au niveau de l'UNEA de mettre à nu toutes les irrégularités, et Dieu sait combien elles sont nombreuses, en ce qui concerne la gestion des œuvres universitaires pour lesquelles l'Etat a, pourtant, mis le paquet. Car jusque-là, notre mission se résumait exclusivement à l'aspect pédagogique», a dénoncé notre interlocuteur pour qui l'un des aspects qui caractérisent les œuvres universitaires, est l'instabilité qui y prévaut. «En près de 14 ans d'existence, pas moins de 14 DG se sont succédé à la tête de l'ONOU à raison d'un DG par an. C'est vous dire combien le secteur est mal géré», fait-il savoir. Poursuivant son réquisitoire, le SG de l'UNEA a saisi l'occasion pour dénoncer le «maigre» menu offert aux étudiants, ajoutant sur sa lancée que la plupart des approvisionnements en divers produits alimentaires (viandes, produits laitiers, fruits et légumes, etc.) se font «au bon gré» des responsables et suivant les «affinités» qu'ils entretiennent avec les «fournisseurs». Ne mâchant pas ses mots, M. Bouleguene s'est voulu encore plus virulent à l'égard des gestionnaires des œuvres universitaires dont l'objectif, d'après lui, «n'est pas de servir l'étudiant mais de voir comment se remplir les poches». Il en appelle à l'intervention de l'Etat. «Notre rôle n'est pas de juger X ou Y, ce qui est l'affaire de l'Etat», a tenu à préciser le SG de l'UNEA qui énumère les innombrables «manquements» enregistrés dans les milieux estudiantins. En attendant qu'une solution soit trouvée à même de démêler l'écheveau estudiantin, l'absence d'hygiène, l'insécurité, le laisser-aller etc., sont autant de «fléaux» qui rythment le quotidien de l'étudiant algérien qui n'a plus beaucoup de temps à consacrer à ses études. Pis, bien souvent, les résidents se plaignent d'être obligés de régler des problèmes d'eau, d'hygiène…etc, au lieu de se vouer à leurs études. Une étudiante en journalisme avoue se retrouver face à la dure réalité des cités «U». Résidante depuis trois ans dans une cité U de la capitale, elle évoque l' «anarchie» et la «mauvaise gestion» qui y prévaut. «Quand j'entends qu'il y a 7.000 milliards qui sont dépensés inutilement pour améliorer notre situation, ça me donne le tournis», lâche-t-elle non sans dépit. Et d'ajouter : «Ma foi, tout ce qu'on raconte n'est que pure littérature; notre quotidien ne s'améliore guère. Je ne vous cache pas que cette situation nous pénalise dans nos cursus. La réalité des cités U est bien pire que les discours emphatiques sur une soi-disant prise en charge des étudiants. En tout cas, en ce qui me concerne, je n'y crois pas un seul mot, j'ai assez vu d'aberrations!», Lance-t-elle. Comme si on avait quelque chose à se reprocher, du coté de la Direction générale de l'ONOU on préfère la fuite en avant. Dans notre quête pour avoir la version des responsables de cet office suite aux graves accusations de l'UNEA, nous n'avons pu qu'obtenir de la secrétaire du DG un laconique: «laissez-moi votre numéro, je vous rappellerai dès que possible». Même devant notre insistance, notre requête est restée sans suite. A l'heure où nous mettons sous presse, la dite secrétaire ne s'est toujours pas manifestée… Les œuvres universitaires, véritable boite à Pandore, engloutissent annuellement près de 7.000 milliards de centimes, selon l'Union nationale des étudiants algériens (UNEA) qui dénonce, en dépit de cet important budget, la qualité des prestations dans nos universités qui laisse piteusement à désirer. C'est ce paradoxe qu'a dénoncé, hier, dans une déclaration au Midi Libre, le premier responsable de cette structure estudiantine, Brahim Bouleguene, contacté par téléphone. Ce dernier a appelé à la dissolution pure et simple de l'ONOU (Office national des œuvres universitaires) incapable, selon lui, de gérer convenablement ce secteur, ainsi que la convocation «dans les plus brefs délais» d'une conférence nationale sur les œuvres universitaires réunissant l'ensemble des acteurs du secteur. «Depuis deux ans, nous avons pris l'engagement au niveau de l'UNEA de mettre à nu toutes les irrégularités, et Dieu sait combien elles sont nombreuses, en ce qui concerne la gestion des œuvres universitaires pour lesquelles l'Etat a, pourtant, mis le paquet. Car jusque-là, notre mission se résumait exclusivement à l'aspect pédagogique», a dénoncé notre interlocuteur pour qui l'un des aspects qui caractérisent les œuvres universitaires, est l'instabilité qui y prévaut. «En près de 14 ans d'existence, pas moins de 14 DG se sont succédé à la tête de l'ONOU à raison d'un DG par an. C'est vous dire combien le secteur est mal géré», fait-il savoir. Poursuivant son réquisitoire, le SG de l'UNEA a saisi l'occasion pour dénoncer le «maigre» menu offert aux étudiants, ajoutant sur sa lancée que la plupart des approvisionnements en divers produits alimentaires (viandes, produits laitiers, fruits et légumes, etc.) se font «au bon gré» des responsables et suivant les «affinités» qu'ils entretiennent avec les «fournisseurs». Ne mâchant pas ses mots, M. Bouleguene s'est voulu encore plus virulent à l'égard des gestionnaires des œuvres universitaires dont l'objectif, d'après lui, «n'est pas de servir l'étudiant mais de voir comment se remplir les poches». Il en appelle à l'intervention de l'Etat. «Notre rôle n'est pas de juger X ou Y, ce qui est l'affaire de l'Etat», a tenu à préciser le SG de l'UNEA qui énumère les innombrables «manquements» enregistrés dans les milieux estudiantins. En attendant qu'une solution soit trouvée à même de démêler l'écheveau estudiantin, l'absence d'hygiène, l'insécurité, le laisser-aller etc., sont autant de «fléaux» qui rythment le quotidien de l'étudiant algérien qui n'a plus beaucoup de temps à consacrer à ses études. Pis, bien souvent, les résidents se plaignent d'être obligés de régler des problèmes d'eau, d'hygiène…etc, au lieu de se vouer à leurs études. Une étudiante en journalisme avoue se retrouver face à la dure réalité des cités «U». Résidante depuis trois ans dans une cité U de la capitale, elle évoque l' «anarchie» et la «mauvaise gestion» qui y prévaut. «Quand j'entends qu'il y a 7.000 milliards qui sont dépensés inutilement pour améliorer notre situation, ça me donne le tournis», lâche-t-elle non sans dépit. Et d'ajouter : «Ma foi, tout ce qu'on raconte n'est que pure littérature; notre quotidien ne s'améliore guère. Je ne vous cache pas que cette situation nous pénalise dans nos cursus. La réalité des cités U est bien pire que les discours emphatiques sur une soi-disant prise en charge des étudiants. En tout cas, en ce qui me concerne, je n'y crois pas un seul mot, j'ai assez vu d'aberrations!», Lance-t-elle. Comme si on avait quelque chose à se reprocher, du coté de la Direction générale de l'ONOU on préfère la fuite en avant. Dans notre quête pour avoir la version des responsables de cet office suite aux graves accusations de l'UNEA, nous n'avons pu qu'obtenir de la secrétaire du DG un laconique: «laissez-moi votre numéro, je vous rappellerai dès que possible». Même devant notre insistance, notre requête est restée sans suite. A l'heure où nous mettons sous presse, la dite secrétaire ne s'est toujours pas manifestée…