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Al-Qaida incriminée
L'ambassadeur britannique à Sanaa sort indemne d'une attaque suicide
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 04 - 2010

L'ambassadeur britannique, Timothy Torlot, en poste au Yémen depuis 2007, a échappé hier à Sanaa à un attentat suicide.
L'ambassadeur britannique, Timothy Torlot, en poste au Yémen depuis 2007, a échappé hier à Sanaa à un attentat suicide.
Le Foreign office a assuré que l'ambassadeur en était sorti indemne et qu'aucun membre du personnel de l'ambassade n'avait été touché. La chancellerie a néanmoins été fermée au public et les autorités britanniques, qui parlent d'«une petite explosion à côté de la voiture de l'ambassadeur» travaillent "de manière urgente" avec leurs homologues yéménites dans l'enquête.
Le secteur a été immédiatement bouclé par la police et interdit aux journalistes et aux photographes.
Deux passants ont été légèrement blessés et le corps du kamikaze a été déchiqueté par l'explosion. L'attentat s'est produit dans le quartier de Noqom, près de l'hôtel Mövenpick, fréquenté par des Occidentaux.
Un véhicule de la police yéménite qui escortait le convoi, formé de deux voitures diplomatiques, a été touché par l'explosion, et son pare-brise a volé en éclats. Des témoins ont indiqué avoir vu le kamikaze descendre d'une voiture noire aux vitres teintées cinq minutes avant l'attentat. Selon des sources de sécurité yéménites, le kamikaze en survêtement de sport qui portait une ceinture d'explosifs s'est lancé contre le convoi de l'ambassadeur à 08H00 (05h00 GMT), alors qu'il se trouvait à 600 mètres du bâtiment de la chancellerie.
Le ministère yéménite de l'Intérieur a affirmé que l'attentat suicide portait "les empreintes d'Al-Qaïda".
Cette attaque est la première du genre cette année au Yémen où les autorités traquent activement le réseau d'Al-Qaïda qui a revendiqué par le passé des attaques contre des ambassades et des installations pétrolières. Le Yémen est confronté depuis des années à des activistes d'Al-Qaida et à d'autres groupuscules. L'aile régionale de la mouvance islamiste, Al-Qaida dans la Péninsule arabique (AQPA), qui a déjà menacé de mener des attaques contre des ambassades étrangères à Sanaa, a son quartier dans le pays
Plus récemment, AQPA a revendiqué une tentative d'attentat manqué contre un avion de ligne américain entre Amsterdam et Detroit le jour de Noël. Les Etats-Unis, qui n'excluaient pas au début de l'année une éventuelle intervention militaire au Yémèn que le président Barack Obama avait qualifié, ainsi que la Somalie, de menaces pour la sécurité américaine, en raison de la présence d'Al-Qaida sur leur territoire, soutiennent activement Sanaa dans cette lutte. Les forces de sécurité yéménites ont multiplié depuis décembre les raids aériens sur les repaires présumés des membres du réseau, notamment dans l'est du pays.
Le 17 avril, les autorités yéménites, qui mettaient régulièrement en garde contre des tentatives d'attentats, avaient renforcé les mesures de sécurité autour des ambassades étrangères et des installations vitales dans le pays de crainte d'attentats. En décembre 2009, le ministère de la Défense avait annoncé que les autorités yéménites avaient déjoué un attentat suicide d'Al-Qaïda contre l'ambassade britannique. L'ambassade américaine avait quant à elle été la cible d'un double attentat à la voiture piégée le 17 septembre 2008, qui avait fait 16 morts. L'attaque avait été revendiquée par un groupe baptisé Djihad islamique au Yémen, lié selon les analystes à Al Qaïda.
Début janvier, les ambassades des Etats-Unis, de Grande-Bretagne et de France avaient déjà fermé en raison de menaces d'attentats d'Al-Qaïda, quelques jours après la revendication par le réseau de l'attentat manqué du 25 décembre contre un avion de ligne américain faisant le trajet Amsterdam-Detroit.
L'attentat perpétré par le Nigérian Umar Farouk Abdulmutallab avait été revendiqué par Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqap), née d'une fusion des branches saoudienne et yéménite du réseau, après les coups durs infligés aux partisans d'Oussama Ben Laden en Arabie saoudite.
La lutte contre Al-Qaida est devenue une urgence pour Washington après cette tentative ratée d'attentat, le jour de Noël.
Outre la présence d'Al-Qaida sur son territoire, le Yémèn, un des pays les plus pauvres de la planète qui vient de signer récemment un cessez le feu avec la rébellion zaidiste, est confronté par ailleurs à des actes de violences sur fond de mécontentement populaire, voire à une rébellion sécessioniste qui a fait dix-huit morts dont dix membres des forces de sécurité et 120 blessés dont 48 policiers durant le premier trimestre 2010.
Le Foreign office a assuré que l'ambassadeur en était sorti indemne et qu'aucun membre du personnel de l'ambassade n'avait été touché. La chancellerie a néanmoins été fermée au public et les autorités britanniques, qui parlent d'«une petite explosion à côté de la voiture de l'ambassadeur» travaillent "de manière urgente" avec leurs homologues yéménites dans l'enquête.
Le secteur a été immédiatement bouclé par la police et interdit aux journalistes et aux photographes.
Deux passants ont été légèrement blessés et le corps du kamikaze a été déchiqueté par l'explosion. L'attentat s'est produit dans le quartier de Noqom, près de l'hôtel Mövenpick, fréquenté par des Occidentaux.
Un véhicule de la police yéménite qui escortait le convoi, formé de deux voitures diplomatiques, a été touché par l'explosion, et son pare-brise a volé en éclats. Des témoins ont indiqué avoir vu le kamikaze descendre d'une voiture noire aux vitres teintées cinq minutes avant l'attentat. Selon des sources de sécurité yéménites, le kamikaze en survêtement de sport qui portait une ceinture d'explosifs s'est lancé contre le convoi de l'ambassadeur à 08H00 (05h00 GMT), alors qu'il se trouvait à 600 mètres du bâtiment de la chancellerie.
Le ministère yéménite de l'Intérieur a affirmé que l'attentat suicide portait "les empreintes d'Al-Qaïda".
Cette attaque est la première du genre cette année au Yémen où les autorités traquent activement le réseau d'Al-Qaïda qui a revendiqué par le passé des attaques contre des ambassades et des installations pétrolières. Le Yémen est confronté depuis des années à des activistes d'Al-Qaida et à d'autres groupuscules. L'aile régionale de la mouvance islamiste, Al-Qaida dans la Péninsule arabique (AQPA), qui a déjà menacé de mener des attaques contre des ambassades étrangères à Sanaa, a son quartier dans le pays
Plus récemment, AQPA a revendiqué une tentative d'attentat manqué contre un avion de ligne américain entre Amsterdam et Detroit le jour de Noël. Les Etats-Unis, qui n'excluaient pas au début de l'année une éventuelle intervention militaire au Yémèn que le président Barack Obama avait qualifié, ainsi que la Somalie, de menaces pour la sécurité américaine, en raison de la présence d'Al-Qaida sur leur territoire, soutiennent activement Sanaa dans cette lutte. Les forces de sécurité yéménites ont multiplié depuis décembre les raids aériens sur les repaires présumés des membres du réseau, notamment dans l'est du pays.
Le 17 avril, les autorités yéménites, qui mettaient régulièrement en garde contre des tentatives d'attentats, avaient renforcé les mesures de sécurité autour des ambassades étrangères et des installations vitales dans le pays de crainte d'attentats. En décembre 2009, le ministère de la Défense avait annoncé que les autorités yéménites avaient déjoué un attentat suicide d'Al-Qaïda contre l'ambassade britannique. L'ambassade américaine avait quant à elle été la cible d'un double attentat à la voiture piégée le 17 septembre 2008, qui avait fait 16 morts. L'attaque avait été revendiquée par un groupe baptisé Djihad islamique au Yémen, lié selon les analystes à Al Qaïda.
Début janvier, les ambassades des Etats-Unis, de Grande-Bretagne et de France avaient déjà fermé en raison de menaces d'attentats d'Al-Qaïda, quelques jours après la revendication par le réseau de l'attentat manqué du 25 décembre contre un avion de ligne américain faisant le trajet Amsterdam-Detroit.
L'attentat perpétré par le Nigérian Umar Farouk Abdulmutallab avait été revendiqué par Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqap), née d'une fusion des branches saoudienne et yéménite du réseau, après les coups durs infligés aux partisans d'Oussama Ben Laden en Arabie saoudite.
La lutte contre Al-Qaida est devenue une urgence pour Washington après cette tentative ratée d'attentat, le jour de Noël.
Outre la présence d'Al-Qaida sur son territoire, le Yémèn, un des pays les plus pauvres de la planète qui vient de signer récemment un cessez le feu avec la rébellion zaidiste, est confronté par ailleurs à des actes de violences sur fond de mécontentement populaire, voire à une rébellion sécessioniste qui a fait dix-huit morts dont dix membres des forces de sécurité et 120 blessés dont 48 policiers durant le premier trimestre 2010.


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