L'article 144 et 144 bis du Code pénal constitue une épée de Damoclès suspendue sur la tête des journalistes. Il prévoit notamment des peines de prison ferme et de lourdes amendes contre les journalistes. Un effet très dissuasif pour les gens de plume qui sont parfois tentés de tremper sept fois leurs plumes avant d'écrire leurs papiers. Une forte contrainte pour les journalistes qui tentent de concilier les rigueurs du métier et le souci d'objectivité dans le traitement de l'information. En effet, depuis 2004, «on ne compte plus les journalistes algériens, accusés, le plus souvent, de diffamation, condamnés par les tribunaux», relève Kamel Amarni, secrétaire du Syndicat national des journalistes Plusieurs journalistes ont été condamnés à des peines de prison et à de fortes amendes. Pourtant, la loi numéro 90/07 du 3 avril 1990, relative à l'information, repose sur le droit à l'information qui consiste dans le droit des citoyens à être informés de manière complète et objective des faits et opinions intervenantdans la société aux plans national et international et dans le droit de participer à l'information pour l'exercice des libertés fondamentales de pensées, d'opinions et d'expression conformément aux articles 30,36,39 et 40 de la Constitution. Après quelques années de relative liberté dans le ton, la presse algérienne se débat dans un désordre et se retrouve dans la tourmente à la faveur de l'adoption de la loi 01-08 du 26 juin 2001 modifiant et complétant l'ordonnance numéro 06-155 du 8 juin 1966 portant code de procédure pénale qui introduit la pénalisation du délit de presse. «Il y a une nette régression dans la liberté d'expression depuis 2004», constate le secrétaire général du SNJ qui souligne que «le syndicat national des journalistes a toujours demandé l'abrogation des deux articles (144 et 144 bis) introduit dans le Code pénal relatifs à l'emprisonnement des journalistes». Pour lui, «il y a nécessité de dépénaliser le délit de presse», par la révision de la législation afin de mettre fin à toute criminalisation du délit de presse qui tourne souvent autour de la diffamation. Un autre son de cloche pour une autre démarche pour dépénaliser le délit de presse et la solution proposée pard Nadir Bensbaa, de la Fédération internationale des journalistes, du bureau d'Alger. Il faut, selon lui, que «les pouvoirs publics prennent en considération les nouvelles tendances concernant l'autorégulation pour éviter l'emprisonnement des journalistes». Et il faut, dit-il, que «les pouvoirs publics travaillent sérieusement surtout à adopter à l'établissement et la constitution de la carte nationale de journaliste comme l'a endossé le gouvernement le 3 mai 2008». Selon lui, «cela donnerait un appui juridique pour le Conseil de déontologie et le Conseil de l'information» et il affirme dans ce cadre, que «seul ces deux organes pourraient juger le journaliste en cas de dérive et le sanctionner et dans le cas extrême lui retirer sa carte nationale de journaliste». Par ailleurs, nous avons essayé à maintes reprises de contacter le secrétaire général de la Fédération nationale des journalistes algériens, Abdennour Boukhamkham ou tout autre membre du bureau national pour donner leur avis sur la question, mais en vain. Toujours est-il que dans le temps présent, la presse nationale est loin du compte. Le combat et long et plein d'embûches pour les gens de la plume pour consacrer «le droit à l'information» tel que stipulé par la loi fondamentale du pays. L'article 144 et 144 bis du Code pénal constitue une épée de Damoclès suspendue sur la tête des journalistes. Il prévoit notamment des peines de prison ferme et de lourdes amendes contre les journalistes. Un effet très dissuasif pour les gens de plume qui sont parfois tentés de tremper sept fois leurs plumes avant d'écrire leurs papiers. Une forte contrainte pour les journalistes qui tentent de concilier les rigueurs du métier et le souci d'objectivité dans le traitement de l'information. En effet, depuis 2004, «on ne compte plus les journalistes algériens, accusés, le plus souvent, de diffamation, condamnés par les tribunaux», relève Kamel Amarni, secrétaire du Syndicat national des journalistes Plusieurs journalistes ont été condamnés à des peines de prison et à de fortes amendes. Pourtant, la loi numéro 90/07 du 3 avril 1990, relative à l'information, repose sur le droit à l'information qui consiste dans le droit des citoyens à être informés de manière complète et objective des faits et opinions intervenantdans la société aux plans national et international et dans le droit de participer à l'information pour l'exercice des libertés fondamentales de pensées, d'opinions et d'expression conformément aux articles 30,36,39 et 40 de la Constitution. Après quelques années de relative liberté dans le ton, la presse algérienne se débat dans un désordre et se retrouve dans la tourmente à la faveur de l'adoption de la loi 01-08 du 26 juin 2001 modifiant et complétant l'ordonnance numéro 06-155 du 8 juin 1966 portant code de procédure pénale qui introduit la pénalisation du délit de presse. «Il y a une nette régression dans la liberté d'expression depuis 2004», constate le secrétaire général du SNJ qui souligne que «le syndicat national des journalistes a toujours demandé l'abrogation des deux articles (144 et 144 bis) introduit dans le Code pénal relatifs à l'emprisonnement des journalistes». Pour lui, «il y a nécessité de dépénaliser le délit de presse», par la révision de la législation afin de mettre fin à toute criminalisation du délit de presse qui tourne souvent autour de la diffamation. Un autre son de cloche pour une autre démarche pour dépénaliser le délit de presse et la solution proposée pard Nadir Bensbaa, de la Fédération internationale des journalistes, du bureau d'Alger. Il faut, selon lui, que «les pouvoirs publics prennent en considération les nouvelles tendances concernant l'autorégulation pour éviter l'emprisonnement des journalistes». Et il faut, dit-il, que «les pouvoirs publics travaillent sérieusement surtout à adopter à l'établissement et la constitution de la carte nationale de journaliste comme l'a endossé le gouvernement le 3 mai 2008». Selon lui, «cela donnerait un appui juridique pour le Conseil de déontologie et le Conseil de l'information» et il affirme dans ce cadre, que «seul ces deux organes pourraient juger le journaliste en cas de dérive et le sanctionner et dans le cas extrême lui retirer sa carte nationale de journaliste». Par ailleurs, nous avons essayé à maintes reprises de contacter le secrétaire général de la Fédération nationale des journalistes algériens, Abdennour Boukhamkham ou tout autre membre du bureau national pour donner leur avis sur la question, mais en vain. Toujours est-il que dans le temps présent, la presse nationale est loin du compte. Le combat et long et plein d'embûches pour les gens de la plume pour consacrer «le droit à l'information» tel que stipulé par la loi fondamentale du pays.