La tension entre la SNTF et les cheminots grévistes monte de plus en plus. Si la direction a entamé des pourparlers avec le SG de la Fédération nationale des cheminots, les grévistes, eux, campent sur leur position et exigent un engagement écrit et signé par le directeur de la SNTF lui-même. « Il n'y a que cela qui puisse arrêter notre mouvement de grève », exigent, à l'unanimité, les syndicalistes que nous avons rencontrés, hier, devant le siège de la Fédération à Alger. Tout en dénonçant leur exclusion des négociations pour lesquelles avaient appelé le ministre des Transports et le SG de l'UGTA, les grévistes semblent plus que jamais résolus à poursuivre le débrayage. Le communiqué rendu public par la Fédération appelant à la reprise du travail a constitué un « non événement » pour les grévistes. « Nous ne reculerons devant rien, tant que nos revendications ne sont pas satisfaites, c'est la seule condition qui puisse avoir raison de notre mouvement », scandent-ils à l'unisson, ne prêtant presque aucune importance aux pourparlers engagés entre la direction de la SNTF et la fédération. En effet, les cheminots sont les premiers concernés par la question, eux qui ont déclenché la grève sans le consentement de la tutelle syndicale, ni son soutien d'ailleurs. Mais il se trouve que c'est la Fédération sous la chapelle de la Centrale syndicale qui est désignée pour mener les négociations. D'où le scepticisme des membres de la cellule de crise quant à l'issue des négociations. Pis, certains cheminots « irréductibles », radicalisent leur position. Des membres du conseil déplorent le statu quo qui règne au sein de la fédération depuis 4 ans. Ils affirment qu'ils n'assureront pas le service minimum non plus. « En plus que cela ne servirait absolument à rien, il s'agit d'un leurre fomenté par la direction pour que les travailleurs reprennent du service, car pour qu'un train puisse démarrer, il faudra mobiliser toute une équipe et ça deviendra plutôt un service maximum », soutient un jeune cheminot, tout en appelant l'ensemble de ses collègues à ne pas céder aux pressions. « Il ne s'agit pas de négocier la convention de branche, mais de se mettre en conformité avec la convention collective qui stipule dans son article 52 qu'aucun salaire ne doit être inférieur au SNMG », explique pour sa part une syndicaliste, en guise de réponse aux propos du ministre des Transports. Autrement dit, les négociations n'ont pas lieu d'être, puisque il ne s'agit que d'appliquer une loi déjà existante qui permettra aux cheminots de porter leur salaire minimum à 15 000 DA à l'instar de tous les fonctionnaires. En attendant, les cheminots continuent de paralyser le trafic ferroviaire à travers tout le pays pour le neuvième jour de suite. La tension entre la SNTF et les cheminots grévistes monte de plus en plus. Si la direction a entamé des pourparlers avec le SG de la Fédération nationale des cheminots, les grévistes, eux, campent sur leur position et exigent un engagement écrit et signé par le directeur de la SNTF lui-même. « Il n'y a que cela qui puisse arrêter notre mouvement de grève », exigent, à l'unanimité, les syndicalistes que nous avons rencontrés, hier, devant le siège de la Fédération à Alger. Tout en dénonçant leur exclusion des négociations pour lesquelles avaient appelé le ministre des Transports et le SG de l'UGTA, les grévistes semblent plus que jamais résolus à poursuivre le débrayage. Le communiqué rendu public par la Fédération appelant à la reprise du travail a constitué un « non événement » pour les grévistes. « Nous ne reculerons devant rien, tant que nos revendications ne sont pas satisfaites, c'est la seule condition qui puisse avoir raison de notre mouvement », scandent-ils à l'unisson, ne prêtant presque aucune importance aux pourparlers engagés entre la direction de la SNTF et la fédération. En effet, les cheminots sont les premiers concernés par la question, eux qui ont déclenché la grève sans le consentement de la tutelle syndicale, ni son soutien d'ailleurs. Mais il se trouve que c'est la Fédération sous la chapelle de la Centrale syndicale qui est désignée pour mener les négociations. D'où le scepticisme des membres de la cellule de crise quant à l'issue des négociations. Pis, certains cheminots « irréductibles », radicalisent leur position. Des membres du conseil déplorent le statu quo qui règne au sein de la fédération depuis 4 ans. Ils affirment qu'ils n'assureront pas le service minimum non plus. « En plus que cela ne servirait absolument à rien, il s'agit d'un leurre fomenté par la direction pour que les travailleurs reprennent du service, car pour qu'un train puisse démarrer, il faudra mobiliser toute une équipe et ça deviendra plutôt un service maximum », soutient un jeune cheminot, tout en appelant l'ensemble de ses collègues à ne pas céder aux pressions. « Il ne s'agit pas de négocier la convention de branche, mais de se mettre en conformité avec la convention collective qui stipule dans son article 52 qu'aucun salaire ne doit être inférieur au SNMG », explique pour sa part une syndicaliste, en guise de réponse aux propos du ministre des Transports. Autrement dit, les négociations n'ont pas lieu d'être, puisque il ne s'agit que d'appliquer une loi déjà existante qui permettra aux cheminots de porter leur salaire minimum à 15 000 DA à l'instar de tous les fonctionnaires. En attendant, les cheminots continuent de paralyser le trafic ferroviaire à travers tout le pays pour le neuvième jour de suite.