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Le spectre des jerricans
Perturbation sur le réseau AEP à la veille de la saison estivale de Tipasa
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 05 - 2010

L'alimentation en eau potable, à l'approche de l'été accuse de nombreuses perturbations à travers la wilaya de Tipasa. Cette situation fait craindre le pire aux habitants qui appréhendent le pire.
L'alimentation en eau potable, à l'approche de l'été accuse de nombreuses perturbations à travers la wilaya de Tipasa. Cette situation fait craindre le pire aux habitants qui appréhendent le pire.
L'été s'annonce chaud cette année à Tipasa et les habitants risquent de ne pouvoir étancher facilement leur soif. En effet les habitants de plusieurs localités dans la wilaya de Tipasa, appréhendent les coupurres habituèles en cette période, notamment dans la commune de Hadjout. Déjà une alimentation très perturbée est enregistrée au niveau de nombreux quartiers de la région en dépit des multiples plaintes déposées auprès des services concernées, nous diront des habitants de la cité Si Otmane. Ces derniers se plaignent, en outre «de l'indifférence affichée par les autorités». Ils expliquent à cet effet que «les multiples pannes de la pompe à eau de la cité n'ont jamais été prises en charge par les autorités. C'est les citoyens qui se débrouillent, à chaque fois, pour la faire réparer à leurs frais». «Les services de l'APC n'ont jamais pris la peine de faire réparer cette pompe ou d'en faire installer une nouvelle pour mettre fin à notre calvaire à l'approche de chaque été», nous explique-t-on. Ce problème majeur, n'est d'ailleurs pas l'unique nuisance enregistrée dans le quotidien des citoyens. Bien que située à quelques kilomètres seulement du chef-lieu de la commune, cette cité reste totalement enclavée et oubliée en matière de développement local et de programme d'amélioration du cadre de vie de ses habitants. Absence criante de commodités et d'infrastructures nécessaires pour une vie décente. La route principale de ce quartier, bien qu'elle donne sur la RN67, est complètement détériorée et n'a jamais bénéficié de travaux de réfection ou de goudronnage. Les habitants là encore dénoncent l'indifférence coupable des autorités locales, sollicitées à maintes reprise pour cette question. L'autre problème est l'absence d'éclairage public, endommagé par la rénovation du réseau électrique et l'installation d'un nouveau réseau plus moderne à la place de l'ancien datant de l'ère coloniale, mais cette opération de modernisation qui devait pourtant améliorer les conditions de vie n'a fait apparemment que contribuer à les dégrader un peu plus. Cette situation accentue l'insécurité, d'autant que ce quartier est situé à proximité d'une forêt. Le réseau d'assainissement de son côté fait grand défaut dans la région, le réseau, installé depuis la nuit des temps, est, selon les habitants, très détérioré, notamment en l'absence d'entretien et de rénovation de la part des services concernés. Les habitants se sont donc débrouillés pour raccorder leur quartier à un réseau bricolé et qui s'écoule directement dans un oued à proximité du quartier, ce qui rend le climat infect par les relents nauséabonds dégagés et les nuées d'insectes qu'y y ont élu domicile. Cela sans parler de l'absence du gaz de ville qui augmente les souffrances des habitants obligés d'emprunter ces pistes cahoteuses pour s'approvisionner en bombonnes de gaz butane. Que dire des autres infrastructures considérées comme des établissements de luxe inaccessibles, à l'instar de ceux de divertissement ou sportif, qui représentent un véritable rêve irréalisable dans l'esprit des habitants.
L'été s'annonce chaud cette année à Tipasa et les habitants risquent de ne pouvoir étancher facilement leur soif. En effet les habitants de plusieurs localités dans la wilaya de Tipasa, appréhendent les coupurres habituèles en cette période, notamment dans la commune de Hadjout. Déjà une alimentation très perturbée est enregistrée au niveau de nombreux quartiers de la région en dépit des multiples plaintes déposées auprès des services concernées, nous diront des habitants de la cité Si Otmane. Ces derniers se plaignent, en outre «de l'indifférence affichée par les autorités». Ils expliquent à cet effet que «les multiples pannes de la pompe à eau de la cité n'ont jamais été prises en charge par les autorités. C'est les citoyens qui se débrouillent, à chaque fois, pour la faire réparer à leurs frais». «Les services de l'APC n'ont jamais pris la peine de faire réparer cette pompe ou d'en faire installer une nouvelle pour mettre fin à notre calvaire à l'approche de chaque été», nous explique-t-on. Ce problème majeur, n'est d'ailleurs pas l'unique nuisance enregistrée dans le quotidien des citoyens. Bien que située à quelques kilomètres seulement du chef-lieu de la commune, cette cité reste totalement enclavée et oubliée en matière de développement local et de programme d'amélioration du cadre de vie de ses habitants. Absence criante de commodités et d'infrastructures nécessaires pour une vie décente. La route principale de ce quartier, bien qu'elle donne sur la RN67, est complètement détériorée et n'a jamais bénéficié de travaux de réfection ou de goudronnage. Les habitants là encore dénoncent l'indifférence coupable des autorités locales, sollicitées à maintes reprise pour cette question. L'autre problème est l'absence d'éclairage public, endommagé par la rénovation du réseau électrique et l'installation d'un nouveau réseau plus moderne à la place de l'ancien datant de l'ère coloniale, mais cette opération de modernisation qui devait pourtant améliorer les conditions de vie n'a fait apparemment que contribuer à les dégrader un peu plus. Cette situation accentue l'insécurité, d'autant que ce quartier est situé à proximité d'une forêt. Le réseau d'assainissement de son côté fait grand défaut dans la région, le réseau, installé depuis la nuit des temps, est, selon les habitants, très détérioré, notamment en l'absence d'entretien et de rénovation de la part des services concernés. Les habitants se sont donc débrouillés pour raccorder leur quartier à un réseau bricolé et qui s'écoule directement dans un oued à proximité du quartier, ce qui rend le climat infect par les relents nauséabonds dégagés et les nuées d'insectes qu'y y ont élu domicile. Cela sans parler de l'absence du gaz de ville qui augmente les souffrances des habitants obligés d'emprunter ces pistes cahoteuses pour s'approvisionner en bombonnes de gaz butane. Que dire des autres infrastructures considérées comme des établissements de luxe inaccessibles, à l'instar de ceux de divertissement ou sportif, qui représentent un véritable rêve irréalisable dans l'esprit des habitants.


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