Cette manifestation est consacrée à l'étude des "résistances populaires mal ou peu connues", au rôle des zaouias durant la lutte contre le colonialisme, ainsi qu'à la connaissance de personnalités ayant marqué l'histoire de la région. Cette manifestation est consacrée à l'étude des "résistances populaires mal ou peu connues", au rôle des zaouias durant la lutte contre le colonialisme, ainsi qu'à la connaissance de personnalités ayant marqué l'histoire de la région. C'est à l'occasion de la clôture du mois du Patrimoine que s'est tenue la seconde édition des journées nationales de l'histoire de Collo (ouest de Skikda) au cinéma Chullu de la même ville. Cette rencontre, organisée par la Direction de la culture, en coordination avec l'université du 20- Août 1955, la Direction des moudjahidine et la commune de Collo, a réuni des intervenants venus des universités de Constantine, Skikda, Guelma et Annaba. Cette manifestation est consacrée à l'étude des "résistances populaires mal ou peu connues", au rôle des zaouias durant la lutte contre le colonialisme, ainsi qu'à la connaissance de personnalités ayant marqué l'histoire de la région, notamment Salah Mehenna, en plus d'un état des lieux des archives disponibles dans les communes de l'Ouest de la de wilaya de Skikda L'intervention de M. Ramdane Boureghda, de l'université de Guelma, porté sur les "aspects de l'histoire de Collo à travers des textes français", a brossé un tableau du passé de cette ville, depuis l'ère romaine jusqu'à l'époque où elle constituait, grâce à son port, la 2e place commerciale de l'est algérien, après Cirta. Il a évoqué, dans ce contexte, la situation du port de Collo durant la période ottomane et son importance pour le beylik de l'Est, pour aborder ensuite la période française et les campagnes de conquête dans cette région où se distinguèrent par leur résistance les tribus des Beni Tifout, des Ouled Attia et de Beni Mehenna. Se référant à des sources militaires françaises, l'historien a qualifié de "génocide" la campagne de répression qui s'est abattue sur les Beni Tifout en 1840 et qui a ouvert la voie à la conquête de Collo en 1843. Abordant la question de "la présence punique en Algérie et sa relation avec l'identité nationale", Abdelmalek Slatnia de l'université de Guelma a mis en exergue, pour sa part, l'esprit de résistance qui a de tout temps marqué la région. Il a ajouté à ce propos que les Beni Tifout, dont le nom signifie en berbère "les fils du Soleil", ont combattu le pouvoir ottoman "avec le même esprit de résistance qui prévalut lors l'insurrection du 20 Août 1955, conduite dans la région de Collo par le chahid Sassi Nettour". C'est à l'occasion de la clôture du mois du Patrimoine que s'est tenue la seconde édition des journées nationales de l'histoire de Collo (ouest de Skikda) au cinéma Chullu de la même ville. Cette rencontre, organisée par la Direction de la culture, en coordination avec l'université du 20- Août 1955, la Direction des moudjahidine et la commune de Collo, a réuni des intervenants venus des universités de Constantine, Skikda, Guelma et Annaba. Cette manifestation est consacrée à l'étude des "résistances populaires mal ou peu connues", au rôle des zaouias durant la lutte contre le colonialisme, ainsi qu'à la connaissance de personnalités ayant marqué l'histoire de la région, notamment Salah Mehenna, en plus d'un état des lieux des archives disponibles dans les communes de l'Ouest de la de wilaya de Skikda L'intervention de M. Ramdane Boureghda, de l'université de Guelma, porté sur les "aspects de l'histoire de Collo à travers des textes français", a brossé un tableau du passé de cette ville, depuis l'ère romaine jusqu'à l'époque où elle constituait, grâce à son port, la 2e place commerciale de l'est algérien, après Cirta. Il a évoqué, dans ce contexte, la situation du port de Collo durant la période ottomane et son importance pour le beylik de l'Est, pour aborder ensuite la période française et les campagnes de conquête dans cette région où se distinguèrent par leur résistance les tribus des Beni Tifout, des Ouled Attia et de Beni Mehenna. Se référant à des sources militaires françaises, l'historien a qualifié de "génocide" la campagne de répression qui s'est abattue sur les Beni Tifout en 1840 et qui a ouvert la voie à la conquête de Collo en 1843. Abordant la question de "la présence punique en Algérie et sa relation avec l'identité nationale", Abdelmalek Slatnia de l'université de Guelma a mis en exergue, pour sa part, l'esprit de résistance qui a de tout temps marqué la région. Il a ajouté à ce propos que les Beni Tifout, dont le nom signifie en berbère "les fils du Soleil", ont combattu le pouvoir ottoman "avec le même esprit de résistance qui prévalut lors l'insurrection du 20 Août 1955, conduite dans la région de Collo par le chahid Sassi Nettour".