Une équipe technique du département mécanique de l'université Badji-Mokhtar d'Annaba, dirigée par le docteur Kamel Bey, s'est attelée, ces derniers jours, nous a-t-on fait savoir hier à l'université, à décortiquer les recommandations des différents ateliers constitués lors du premier congrès international sur la mécanique avancée qui s'était tenu au niveau du complexe touristique de Séraidi, le mois passé et qui a abrité, durant trois jours, un important regroupement autour d'un thème très prisé dans le domaine des sciences et de la technologie, à savoir la mécanique avancée. Une équipe technique du département mécanique de l'université Badji-Mokhtar d'Annaba, dirigée par le docteur Kamel Bey, s'est attelée, ces derniers jours, nous a-t-on fait savoir hier à l'université, à décortiquer les recommandations des différents ateliers constitués lors du premier congrès international sur la mécanique avancée qui s'était tenu au niveau du complexe touristique de Séraidi, le mois passé et qui a abrité, durant trois jours, un important regroupement autour d'un thème très prisé dans le domaine des sciences et de la technologie, à savoir la mécanique avancée. Une rencontre qui a drainé des universitaires des quatre coins du pays et des intervenants de France, des USA, du Maroc, de Libye de Syrie et de Belgique. Cette rencontre, la première du genre, a vu un intéressement sans précédent de très nombreux étudiants de la région Est du pays, d'où l'intérêt porté par les organisateurs du département de génie mécanique à consigner les recommandations en question et procéder à une démarche relative à leur suivi. Pour rappel, la salle des conférences de l'hôtel qui était pleine à craquer a vu l'attention de l'assistance retenue par le niveau des communications présentées aussi bien par des Algériens que par des étrangers qui avait suivi la cérémonie d'ouverture faite par le professeur A. Kadi, recteur de l'université qui avait mis l'accent « sur l'opportunité de cette réalisation qu'est le congrès et sa portée sur les nouvelles découvertes scientifiques et technologiques dont pourraient bénéficier les participants, à travers eux les universités concernées». Le recteur de l'université, qui s'est félicité de ce nouvel apport de mise en évidence des recherches de tout bords qui ne connaissent pas de frontières, avait encouragé ses collaborateurs «à plus d'initiatives à même de permettre à l'université d'Annaba de devenir le centre de telles rencontres de portées internationales ». Le congrès à été scindé en trois ateliers pour permettre à plus de soixante-dix intervenants des universités algériennes et des étrangers de pouvoir exposer les produits de leurs recherches. Le premier à ouvrir la séance étant le français Patrick Chabrand, de l'Institut des Sciences du Mouvement de l'Université de la Méditerranée et CNRS Groupe Interdisciplinaire en Biomécanique ostéoarticulaire. Melle Aicha Rezala de l'université Saad Dahleb de Blida avait traité un thème qui complète quelque part le précédent en s'attelant à mettre en évidence que le recours au traitement thermochimique est très efficace pour remédier aux erreurs statiques et dynamiques dues au fonctionnement des robots industriels. Le traitement de surface est utilisé pour assurer une longue durée de vie de ces modules. « Des essais sur différents alliages ferreux ont été traités dans notre laboratoire de sciences des matériaux de l'université de Blida. Les résultats obtenus ont été élaborés pour valider les éléments additifs améliorés dans les alliages de base proposés pour la construction de modules. La comparaison des résultats obtenus avec ceux relevés dans la littérature indique une bonne concordance » avait-elle soutenu devant une assistance fortement intéressée en révélant que le robot est un mécanisme qui comporte un certain nombre de pièces (couples cinématiques, chaînons,…) qui sont fabriqués avec des alliages ferreux devant résister à l'usure. « De ce fait et pour une bonne robustesse, nous avons pensé pour remédier à un ensemble de problèmes, de prévoir pour les pièces d'usure des matériaux ayant des caractéristiques mécaniques de hautes résistances et des traitements thermiques » avait-t-elle conclu. La consolidation du béton endommagé dans les zones sismiques L'équipe de chercheurs de l'université M'hamed-Bougara de Boumerdes avait, quant à elle, abordé un sujet des plus intéressants car s'agissant d'un thème qui pourrait être très bénéfique pour les constructeurs et bâtisseurs du fait qu'il s'articule autour de la consolidation du béton endommagé avec des matériaux composites à base de fibres de verre et de résine. Ainsi les Ireki, Habi, Bezzazi et Abadlia, ont présenté leur étude qui consiste à confectionner des structures en béton ordinaire sous la forme d'éprouvettes cylindriques et prismatiques dans le but de les confiner avec les matériaux composites à base de fibre de verre époxy, pour donner une initiation à des méthodes de renforcement des structures endommagées pour augmenter leurs performances mécaniques. «Les résultats obtenus nous permettent d'utiliser cette méthode dans les constructions et les bâtis en béton. Dans les zones sismiques, il ne faut pas négliger la nécessité de renforcement des ouvrages vis-à-vis des modifications du trafic (probabilité de choc, augmentation des charges…). Il est raisonnable de penser que les opérations de confinement et de blocage des phénomènes de fissuration par placage de peaux composites sont amenées à se développer», ont-ils précisé lors de leurs interventions. Pour les intervenants, la maintenance des ouvrages en béton consiste à les protéger en assurant une meilleure étanchéité ou en limitant la corrosion. Il est conseillé de les réparer en cherchant à compenser les pertes de rigidité ou de résistance dues à la fissuration et à les renforcer en améliorant les performances et la durabilité des ouvrages. C'est un problème de plus en plus préoccupant dans la mesure où le coût des ouvrages neufs est de plus en plus élevé et les conditions de réparation de plus en plus difficiles. Les opportunités du congrès Pour les organisateurs, la naissance de ce premier congrès international sur la mécanique avancé est une opportunité qui permettra aux chercheurs de mettre en valeur les produits de leurs recherches et les évaluer par rapport au développement des technologies nouvelles à travers le monde. « C'est une manière comme une autre de faire profiter les Algériens des expériences étrangères et leur permettre une confrontation avec la réalité. Nous sommes persuadés que le développement de ce type de rencontre aidera à la décrispation de la recherche en Algérie et pourrait permettre à nos étudiants de découvrir un certain nombre de procédés et méthodes qui seraient nécessaires à leurs cursus universitaires tant au niveau local que national. Nous serions tentés de perpétuer ce genre de congrès dont les recommandations seront transformées en objectifs et les résultats valorisés à travers des prix qui seraient institués en fonction du statut qu'aura le congrès. Aujourd'hui, il n'est qu'à ses débuts, mais l'avenir pourrait être prometteur du fait de l'affluence record qu'a eu à enregistrer cette première tentative » n'ont cessé de nous dire à tour de rôle le docteur Kamel Bey, président du comité d'organisation et les professeurs D. Bourenane et A. Haiahoum, qui comptent perpétuer cet évènement et lui donner sa véritable place à l'échelle universelle. Une rencontre qui a drainé des universitaires des quatre coins du pays et des intervenants de France, des USA, du Maroc, de Libye de Syrie et de Belgique. Cette rencontre, la première du genre, a vu un intéressement sans précédent de très nombreux étudiants de la région Est du pays, d'où l'intérêt porté par les organisateurs du département de génie mécanique à consigner les recommandations en question et procéder à une démarche relative à leur suivi. Pour rappel, la salle des conférences de l'hôtel qui était pleine à craquer a vu l'attention de l'assistance retenue par le niveau des communications présentées aussi bien par des Algériens que par des étrangers qui avait suivi la cérémonie d'ouverture faite par le professeur A. Kadi, recteur de l'université qui avait mis l'accent « sur l'opportunité de cette réalisation qu'est le congrès et sa portée sur les nouvelles découvertes scientifiques et technologiques dont pourraient bénéficier les participants, à travers eux les universités concernées». Le recteur de l'université, qui s'est félicité de ce nouvel apport de mise en évidence des recherches de tout bords qui ne connaissent pas de frontières, avait encouragé ses collaborateurs «à plus d'initiatives à même de permettre à l'université d'Annaba de devenir le centre de telles rencontres de portées internationales ». Le congrès à été scindé en trois ateliers pour permettre à plus de soixante-dix intervenants des universités algériennes et des étrangers de pouvoir exposer les produits de leurs recherches. Le premier à ouvrir la séance étant le français Patrick Chabrand, de l'Institut des Sciences du Mouvement de l'Université de la Méditerranée et CNRS Groupe Interdisciplinaire en Biomécanique ostéoarticulaire. Melle Aicha Rezala de l'université Saad Dahleb de Blida avait traité un thème qui complète quelque part le précédent en s'attelant à mettre en évidence que le recours au traitement thermochimique est très efficace pour remédier aux erreurs statiques et dynamiques dues au fonctionnement des robots industriels. Le traitement de surface est utilisé pour assurer une longue durée de vie de ces modules. « Des essais sur différents alliages ferreux ont été traités dans notre laboratoire de sciences des matériaux de l'université de Blida. Les résultats obtenus ont été élaborés pour valider les éléments additifs améliorés dans les alliages de base proposés pour la construction de modules. La comparaison des résultats obtenus avec ceux relevés dans la littérature indique une bonne concordance » avait-elle soutenu devant une assistance fortement intéressée en révélant que le robot est un mécanisme qui comporte un certain nombre de pièces (couples cinématiques, chaînons,…) qui sont fabriqués avec des alliages ferreux devant résister à l'usure. « De ce fait et pour une bonne robustesse, nous avons pensé pour remédier à un ensemble de problèmes, de prévoir pour les pièces d'usure des matériaux ayant des caractéristiques mécaniques de hautes résistances et des traitements thermiques » avait-t-elle conclu. La consolidation du béton endommagé dans les zones sismiques L'équipe de chercheurs de l'université M'hamed-Bougara de Boumerdes avait, quant à elle, abordé un sujet des plus intéressants car s'agissant d'un thème qui pourrait être très bénéfique pour les constructeurs et bâtisseurs du fait qu'il s'articule autour de la consolidation du béton endommagé avec des matériaux composites à base de fibres de verre et de résine. Ainsi les Ireki, Habi, Bezzazi et Abadlia, ont présenté leur étude qui consiste à confectionner des structures en béton ordinaire sous la forme d'éprouvettes cylindriques et prismatiques dans le but de les confiner avec les matériaux composites à base de fibre de verre époxy, pour donner une initiation à des méthodes de renforcement des structures endommagées pour augmenter leurs performances mécaniques. «Les résultats obtenus nous permettent d'utiliser cette méthode dans les constructions et les bâtis en béton. Dans les zones sismiques, il ne faut pas négliger la nécessité de renforcement des ouvrages vis-à-vis des modifications du trafic (probabilité de choc, augmentation des charges…). Il est raisonnable de penser que les opérations de confinement et de blocage des phénomènes de fissuration par placage de peaux composites sont amenées à se développer», ont-ils précisé lors de leurs interventions. Pour les intervenants, la maintenance des ouvrages en béton consiste à les protéger en assurant une meilleure étanchéité ou en limitant la corrosion. Il est conseillé de les réparer en cherchant à compenser les pertes de rigidité ou de résistance dues à la fissuration et à les renforcer en améliorant les performances et la durabilité des ouvrages. C'est un problème de plus en plus préoccupant dans la mesure où le coût des ouvrages neufs est de plus en plus élevé et les conditions de réparation de plus en plus difficiles. Les opportunités du congrès Pour les organisateurs, la naissance de ce premier congrès international sur la mécanique avancé est une opportunité qui permettra aux chercheurs de mettre en valeur les produits de leurs recherches et les évaluer par rapport au développement des technologies nouvelles à travers le monde. « C'est une manière comme une autre de faire profiter les Algériens des expériences étrangères et leur permettre une confrontation avec la réalité. Nous sommes persuadés que le développement de ce type de rencontre aidera à la décrispation de la recherche en Algérie et pourrait permettre à nos étudiants de découvrir un certain nombre de procédés et méthodes qui seraient nécessaires à leurs cursus universitaires tant au niveau local que national. Nous serions tentés de perpétuer ce genre de congrès dont les recommandations seront transformées en objectifs et les résultats valorisés à travers des prix qui seraient institués en fonction du statut qu'aura le congrès. Aujourd'hui, il n'est qu'à ses débuts, mais l'avenir pourrait être prometteur du fait de l'affluence record qu'a eu à enregistrer cette première tentative » n'ont cessé de nous dire à tour de rôle le docteur Kamel Bey, président du comité d'organisation et les professeurs D. Bourenane et A. Haiahoum, qui comptent perpétuer cet évènement et lui donner sa véritable place à l'échelle universelle.