Dès demain vendredi, aux trois coups de la grande messe quadriennale universelle, ils partiront à l'assaut des cimes mondiales pour s'enivrer de cet air si spécial à toute ascension. Avec la bénédiction d'un chef de file devenu légende vivante. Nelson Mandela, père spirituel de l'ultime révolution, vraie, celle par laquelle l'extrait de décès de l'apartheid a été rendu possible. Pour battre en brèche les idées reçues pour un continent toujours en ébullition. Face aux vieux démons du sous-développement, de la misère, des guerres fratricides, des calamités naturelles, de l'instabilité politique chronique, des séismes sociaux à répétition, des coups d'Etat permanents (ça existe encore). Défis immenses à relever. Sacrés défis. Pour délivrer à la face du monde, au reste de la planète, ce slogan à la mode depuis qu'un homme de couleur a pris les rênes de la première puissance mondiale : «Yes we can». Le rêve est enfin là, l'exploit possible. Il leur reste maintenant de le dire, balle au pied, sous le grand chapiteau qui verra les artistes et autres sorciers du ballon rond donner du rêve aux millions d'adeptes que compte cette première religion qu'est devenu le football. Dans une compétition forcément différente. Particulière. Qui ne ressemblera à aucune autre. Pour bien des raisons. L'Afrique en centre, nombril du monde. Quelle revanche sur le sort. L'Afrique du Sud est-elle prête ? La nation "arc-en-ciel", et le reste de l'Afrique bien sûr, ne se posent plus de questions à quelques encablures du coup d'envoi. Surtout que Nelson Mandela, le héros d'une lutte à part qui marquera la lutte pour l'égalité, honorera de sa présence la cérémonie d'ouverture en dépit d'une santé déclinante le contraignant à limiter ses apparitions publiques. L'Afrique peut. A pu. Il lui reste à briller sur le terrain. Elle compte sur six de ses meilleures écoles rêvant d'étaler leurs immenses progrès en brillant sur leur continent. Le rêve est là, l'exploit possible. Comme en ce mois de mai 2004, il y a maintenant six ans, avec l'annonce historique par Joseph Blatter de l'attribution du Mondial à l'Afrique du Sud. On rêve. Un rêve africain. Porté par des noms de légende. Des joueurs d'exception, à l'immense registre, stars parmi les stars, brillants déjà, de tout leur éclat, dans d'autres contrées. Dans les plus prestigieuses des compétitions. Drogba, Eto'o, Matmour, six équipes (un record) et un rêve de conquête. Des étoiles comme s'il en pleuvait et la conviction que balle au pied, à «domicile», l'Afrique a les moyens de sortir enfin le grand jeu. Imposer son jeu. Un rêve. Et nous avons rêvé. On rêve encore. Le rêve qui continue. Un rêve algérien. Pour rappeler qu'on a une équipe en mesure de nous en vendre. En entamant dimanche la dure ascension de la montagne mondiale, Saâdane et sa bande, comme le reste du continent, ont pour mission de ne pas décevoir l'attente des puristes. Objectif aussi de dire qu'on est là. Qu'on peut briller. Rêvons en «vert» en attendant le terrain. Place au jeu. Dès demain vendredi, aux trois coups de la grande messe quadriennale universelle, ils partiront à l'assaut des cimes mondiales pour s'enivrer de cet air si spécial à toute ascension. Avec la bénédiction d'un chef de file devenu légende vivante. Nelson Mandela, père spirituel de l'ultime révolution, vraie, celle par laquelle l'extrait de décès de l'apartheid a été rendu possible. Pour battre en brèche les idées reçues pour un continent toujours en ébullition. Face aux vieux démons du sous-développement, de la misère, des guerres fratricides, des calamités naturelles, de l'instabilité politique chronique, des séismes sociaux à répétition, des coups d'Etat permanents (ça existe encore). Défis immenses à relever. Sacrés défis. Pour délivrer à la face du monde, au reste de la planète, ce slogan à la mode depuis qu'un homme de couleur a pris les rênes de la première puissance mondiale : «Yes we can». Le rêve est enfin là, l'exploit possible. Il leur reste maintenant de le dire, balle au pied, sous le grand chapiteau qui verra les artistes et autres sorciers du ballon rond donner du rêve aux millions d'adeptes que compte cette première religion qu'est devenu le football. Dans une compétition forcément différente. Particulière. Qui ne ressemblera à aucune autre. Pour bien des raisons. L'Afrique en centre, nombril du monde. Quelle revanche sur le sort. L'Afrique du Sud est-elle prête ? La nation "arc-en-ciel", et le reste de l'Afrique bien sûr, ne se posent plus de questions à quelques encablures du coup d'envoi. Surtout que Nelson Mandela, le héros d'une lutte à part qui marquera la lutte pour l'égalité, honorera de sa présence la cérémonie d'ouverture en dépit d'une santé déclinante le contraignant à limiter ses apparitions publiques. L'Afrique peut. A pu. Il lui reste à briller sur le terrain. Elle compte sur six de ses meilleures écoles rêvant d'étaler leurs immenses progrès en brillant sur leur continent. Le rêve est là, l'exploit possible. Comme en ce mois de mai 2004, il y a maintenant six ans, avec l'annonce historique par Joseph Blatter de l'attribution du Mondial à l'Afrique du Sud. On rêve. Un rêve africain. Porté par des noms de légende. Des joueurs d'exception, à l'immense registre, stars parmi les stars, brillants déjà, de tout leur éclat, dans d'autres contrées. Dans les plus prestigieuses des compétitions. Drogba, Eto'o, Matmour, six équipes (un record) et un rêve de conquête. Des étoiles comme s'il en pleuvait et la conviction que balle au pied, à «domicile», l'Afrique a les moyens de sortir enfin le grand jeu. Imposer son jeu. Un rêve. Et nous avons rêvé. On rêve encore. Le rêve qui continue. Un rêve algérien. Pour rappeler qu'on a une équipe en mesure de nous en vendre. En entamant dimanche la dure ascension de la montagne mondiale, Saâdane et sa bande, comme le reste du continent, ont pour mission de ne pas décevoir l'attente des puristes. Objectif aussi de dire qu'on est là. Qu'on peut briller. Rêvons en «vert» en attendant le terrain. Place au jeu.