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La machine administrative ne suit pas
Allègement du dossier pour le passeport biométrique
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 06 - 2010

Absence des nouveaux formulaires, délais exagérés pour le dépôt des dossiers, des daïras en déphasage avec les nouvelles dispositions de leur tutelle, sont autant de contraintes auxquelles sont confrontés les prétendants aux nouveaux passeports et cartes nationales d'identité biométriques. La machine administrative, lourde, n'arrive pas à appliquer les allègements décidés par le ministère de l'Intérieur. Pour le moment, elle fait montre de grandes pesanteurs. Les citoyens sont désabusés. Constat.
Absence des nouveaux formulaires, délais exagérés pour le dépôt des dossiers, des daïras en déphasage avec les nouvelles dispositions de leur tutelle, sont autant de contraintes auxquelles sont confrontés les prétendants aux nouveaux passeports et cartes nationales d'identité biométriques. La machine administrative, lourde, n'arrive pas à appliquer les allègements décidés par le ministère de l'Intérieur. Pour le moment, elle fait montre de grandes pesanteurs. Les citoyens sont désabusés. Constat.
Les nouvelles mesures introduites pour l'octroi de passeports et de cartes nationales biométriques électroniques tardent à se concrétiser sur le terrain. Les lourdeurs administratives font que les citoyens sont totalement désorientés. Si le dossier est officiellement allégé, le citoyen lui, subit toujours les pesanteurs d'une démarche mal expliquée. C'est le constat qui se dégage de notre visite effectuée dans certaines daïras administratives dans la capitale. Cela fait près d'une semaine que le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, a annoncé l'allègement du dossier administratif de douze à cinq documents, mais la machine administrative ne suit toujours pas. Dans l'enceinte de la daïra administrative de Bir Mourad-Raïs dans la Capitale, le préposé au guichet est seul habilité pour la réception des dossiers pour les passeports et les cartes nationales biométriques électroniques. Les citoyens continuent d'affluer en nombre, mais suivant toujours l'ancienne méthode. D'ailleurs la liste du dossier à fournir avant son allègement est toujours accrochée au mur. «Hormis les extraits de naissance du père et de la mère, le dossier fourni est toujours le même», réplique un agent interrogé à l'occasion. Mais le ministère a réduit le dossier à 5 pièces seulement ? «On ne nous a rien notifié pour le moment !», explique-t-il. La daïra administrative de Bir Mourad-Raïs reçoit une soixantaine de dossiers quotidiennement, nous informe-t-on sur les lieux. Seulement, les citoyens restent dans l'expectative, coincés qu'ils sont entre l'annonce du premier responsable du secteur, et la lourdeur de l'entité administrative accréditée à cet effet. «Certes, l'annonce a été faite officiellement, mais nous ne pouvons rien entreprendre sans notification», ajoute encore notre interlocuteur, qui admet tout de même que le nombre de demandeurs de passeports et cartes nationales biométriques a sensiblement diminué depuis l'annonce des nouvelles dispositions.
Le formulaire «allégé» indisponible
Les prétendants à la délivrance de passeports et de cartes nationales biométriques continuent de composer leurs demandes à l'aide du désormais ancien formulaire. Le document, dont le contenu a été allégé, selon le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, est tout simplement indisponible. «Nous faisons toujours face à ces questions embarrassantes dans les formulaires», relève une dame, qui attend depuis une dizaine de jours son tour pour le dépôt du dossier. A présent, elle est tellement désorientée qu'elle ne sait quoi faire. «Donc, il faudra que j'attende encore le nouveau formulaire, et que je refaisse la chaîne de nouveau», déplore-t-elle, non sans pointer un doigt accusateur vers les préposés aux guichets de la daïra administrative de Bir Mourad-Raïs. Cette femme vient de poser un autre problème : le temps mis pour l'étude du dossier. La procédure : se présenter au guichet, s'inscrire et prendre rendez-vous… dans quinze jours ! «C'est trop !», s'exclame un quadragénaire, venu s'inscrire à la daïra administrative de Bab El-Oued. Et de s'interroger pourquoi autant de contraintes pour la délivrance d'un document, certes nouveau, mais indispensable. Dans cette daïra, il n'y a pas autant de monde que dans celle de Bir Mourad-Raïs, et, à première vue, la situation semblait mieux organisée. Renseignement pris, les citoyens ne savent plus sur quel pied danser. Et pour cause, les responsables de la daïra eux-mêmes, n'arrivent pas à donner d'explications aux citoyens. Hier, hormis quelques préposés aux guichets et les agents de sécurité, «personne n'est là». La «vieille» procédure est toujours de vigueur, en l'absence d'une note officielle pour alléger le dossier des passeports et des cartes nationales biométriques. «Je ne sais rien !», coupe court le préposé au guichet chargé de recevoir les dossiers, pour expliquer toute l'opacité dont laquelle se déroule l'opération, en l'absence d'une campagne d'information. Des lacunes de taille qui font que les citoyens sont désorientées, ne sachant même plus auprès de qui se renseigner. A la succursale de Bab El-Oued également l'ancienne liste de documents demeure placardée sur le mur. Pas de changements pour le moment. Selon des témoignages recueillis sur les lieux, ils seraient plusieurs demandeurs à «patienter» dans l'attente de l'application des nouvelles dispositions énoncées par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales.
Revenez dans quelques jours !
Certains citoyens désireux de déposer des dossiers pour renouveler leurs passeports sont renvoyés bredouilles par les daïras administratives de Bab El-Oued et de Bir Mourad-Raïs. D'autres daïras, à l'image de celles de Sidi M'hamed, Hussein-Dey ou Chéraga n'ont pas échappé à ces pratiques, selon les échos qui nous sont parvenus. «Nous préférons que le citoyen attende quelques jours que de le faire courir pour rien», nous explique un agent à la daïra de Bir Mourad-Rais, pour dire que le dossier à fournir devrait être changé incessamment, et il y aura beaucoup de pièces administratives qui seront supprimées. Ce qui n'est pas pour plaire à plusieurs prétendants aux guichets, notamment les plus pressés, comme nous l'avions constaté chez nombre d'entre eux. Autre problème : les personnes qui ont déjà déposé leurs dossiers. Ils sont tout simplement égarés. En effet, ces «pauvres citoyens» devront renouveler leurs demandes et attendre durant 15 jours le rendez-vous fixé pour pouvoir redéposer leurs dossiers. Cela sans compter le «parcours du combattant» qu'ils ont dû emprunter pour réunirtoute «la paperasse» exigée dans le dossier initial. C'est dire la grande confusion qui caractérise l'opération d'octroi des nouveaux passeports et cartes nationales d'identité biométriques, et la grande difficulté qu'accuse l'administration pour l'appliquer. Sinon, l'allègement dudit dossier a suscité un large soulagement chez les citoyens, en attendant sa mise en œuvre effective sur le terrain. «C'est bien d'alléger le dossier et d'enlever certaines questions du fameux formulaire, mais l'urgence n'attend pas», nous affirme un jeune rencontré à la daïra administrative de Bab-El-Oued. Une chose est sûre, les lourdeurs administratives tiennent en otage des centaines de citoyens. Ces derniers, quelques-uns d'entre eux du moins, continuent de fournir des pièces administratives qui ne seront plus exigées dans quelques jours. Mais, le hic c'est les daïras qui persistent à exiger ces documents bien que la tutelle ait réduit officiellement à cinq les composantes du dossier. «C'est ce qu'on appelle mettre la charrue avant les bœufs», ironise de son côté, un citoyen venu se renseigner sur le dossier du passeport biométrique auprès des guichets de la daïra administrative de Bir Mourad-Raïs.
Les nouvelles mesures introduites pour l'octroi de passeports et de cartes nationales biométriques électroniques tardent à se concrétiser sur le terrain. Les lourdeurs administratives font que les citoyens sont totalement désorientés. Si le dossier est officiellement allégé, le citoyen lui, subit toujours les pesanteurs d'une démarche mal expliquée. C'est le constat qui se dégage de notre visite effectuée dans certaines daïras administratives dans la capitale. Cela fait près d'une semaine que le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, a annoncé l'allègement du dossier administratif de douze à cinq documents, mais la machine administrative ne suit toujours pas. Dans l'enceinte de la daïra administrative de Bir Mourad-Raïs dans la Capitale, le préposé au guichet est seul habilité pour la réception des dossiers pour les passeports et les cartes nationales biométriques électroniques. Les citoyens continuent d'affluer en nombre, mais suivant toujours l'ancienne méthode. D'ailleurs la liste du dossier à fournir avant son allègement est toujours accrochée au mur. «Hormis les extraits de naissance du père et de la mère, le dossier fourni est toujours le même», réplique un agent interrogé à l'occasion. Mais le ministère a réduit le dossier à 5 pièces seulement ? «On ne nous a rien notifié pour le moment !», explique-t-il. La daïra administrative de Bir Mourad-Raïs reçoit une soixantaine de dossiers quotidiennement, nous informe-t-on sur les lieux. Seulement, les citoyens restent dans l'expectative, coincés qu'ils sont entre l'annonce du premier responsable du secteur, et la lourdeur de l'entité administrative accréditée à cet effet. «Certes, l'annonce a été faite officiellement, mais nous ne pouvons rien entreprendre sans notification», ajoute encore notre interlocuteur, qui admet tout de même que le nombre de demandeurs de passeports et cartes nationales biométriques a sensiblement diminué depuis l'annonce des nouvelles dispositions.
Le formulaire «allégé» indisponible
Les prétendants à la délivrance de passeports et de cartes nationales biométriques continuent de composer leurs demandes à l'aide du désormais ancien formulaire. Le document, dont le contenu a été allégé, selon le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, est tout simplement indisponible. «Nous faisons toujours face à ces questions embarrassantes dans les formulaires», relève une dame, qui attend depuis une dizaine de jours son tour pour le dépôt du dossier. A présent, elle est tellement désorientée qu'elle ne sait quoi faire. «Donc, il faudra que j'attende encore le nouveau formulaire, et que je refaisse la chaîne de nouveau», déplore-t-elle, non sans pointer un doigt accusateur vers les préposés aux guichets de la daïra administrative de Bir Mourad-Raïs. Cette femme vient de poser un autre problème : le temps mis pour l'étude du dossier. La procédure : se présenter au guichet, s'inscrire et prendre rendez-vous… dans quinze jours ! «C'est trop !», s'exclame un quadragénaire, venu s'inscrire à la daïra administrative de Bab El-Oued. Et de s'interroger pourquoi autant de contraintes pour la délivrance d'un document, certes nouveau, mais indispensable. Dans cette daïra, il n'y a pas autant de monde que dans celle de Bir Mourad-Raïs, et, à première vue, la situation semblait mieux organisée. Renseignement pris, les citoyens ne savent plus sur quel pied danser. Et pour cause, les responsables de la daïra eux-mêmes, n'arrivent pas à donner d'explications aux citoyens. Hier, hormis quelques préposés aux guichets et les agents de sécurité, «personne n'est là». La «vieille» procédure est toujours de vigueur, en l'absence d'une note officielle pour alléger le dossier des passeports et des cartes nationales biométriques. «Je ne sais rien !», coupe court le préposé au guichet chargé de recevoir les dossiers, pour expliquer toute l'opacité dont laquelle se déroule l'opération, en l'absence d'une campagne d'information. Des lacunes de taille qui font que les citoyens sont désorientées, ne sachant même plus auprès de qui se renseigner. A la succursale de Bab El-Oued également l'ancienne liste de documents demeure placardée sur le mur. Pas de changements pour le moment. Selon des témoignages recueillis sur les lieux, ils seraient plusieurs demandeurs à «patienter» dans l'attente de l'application des nouvelles dispositions énoncées par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales.
Revenez dans quelques jours !
Certains citoyens désireux de déposer des dossiers pour renouveler leurs passeports sont renvoyés bredouilles par les daïras administratives de Bab El-Oued et de Bir Mourad-Raïs. D'autres daïras, à l'image de celles de Sidi M'hamed, Hussein-Dey ou Chéraga n'ont pas échappé à ces pratiques, selon les échos qui nous sont parvenus. «Nous préférons que le citoyen attende quelques jours que de le faire courir pour rien», nous explique un agent à la daïra de Bir Mourad-Rais, pour dire que le dossier à fournir devrait être changé incessamment, et il y aura beaucoup de pièces administratives qui seront supprimées. Ce qui n'est pas pour plaire à plusieurs prétendants aux guichets, notamment les plus pressés, comme nous l'avions constaté chez nombre d'entre eux. Autre problème : les personnes qui ont déjà déposé leurs dossiers. Ils sont tout simplement égarés. En effet, ces «pauvres citoyens» devront renouveler leurs demandes et attendre durant 15 jours le rendez-vous fixé pour pouvoir redéposer leurs dossiers. Cela sans compter le «parcours du combattant» qu'ils ont dû emprunter pour réunirtoute «la paperasse» exigée dans le dossier initial. C'est dire la grande confusion qui caractérise l'opération d'octroi des nouveaux passeports et cartes nationales d'identité biométriques, et la grande difficulté qu'accuse l'administration pour l'appliquer. Sinon, l'allègement dudit dossier a suscité un large soulagement chez les citoyens, en attendant sa mise en œuvre effective sur le terrain. «C'est bien d'alléger le dossier et d'enlever certaines questions du fameux formulaire, mais l'urgence n'attend pas», nous affirme un jeune rencontré à la daïra administrative de Bab-El-Oued. Une chose est sûre, les lourdeurs administratives tiennent en otage des centaines de citoyens. Ces derniers, quelques-uns d'entre eux du moins, continuent de fournir des pièces administratives qui ne seront plus exigées dans quelques jours. Mais, le hic c'est les daïras qui persistent à exiger ces documents bien que la tutelle ait réduit officiellement à cinq les composantes du dossier. «C'est ce qu'on appelle mettre la charrue avant les bœufs», ironise de son côté, un citoyen venu se renseigner sur le dossier du passeport biométrique auprès des guichets de la daïra administrative de Bir Mourad-Raïs.


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