L'entrepreneur I. Lounès a été libéré par ses ravisseurs, hier à 3 h du matin, à Chaïb, dans la commune de Mekla, à une dizaine de kilomètres de Fréha. Cette libération est intervenue après neuf jours de captivité et une mobilisation citoyenne sans précédent dans les communes de Fréha et de Timizart. Juste après la libération de I. Lounes, des membres de sa famille ont été contactés et se sont aussitôt précipités vers le village Chaïb pour le ramener auprès des siens. Toutes les personnes mobilisées ont été soulagées à l'annonce de la libération de cet entrepreneur, âgé de trente-trois ans. Ce dernier se porte bien, ont indiqué des proches. Les premières informations, parvenues à la presse, indiquent qu'aucune rançon n'aurait été versée aux ravisseurs. Néanmoins aucune source officielle n'était en mesure de confirmer ou d'infirmer cette information, hier. La libération de I. Lounès est intervenue au lendemain d'une marche populaire, ayant drainé des centaines de citoyens. Une marche silencieuse avec des banderoles reprenant leur revendication : «Libérez Lounès» et «Halte aux kidnappings». Des dizaines de comités de village sont restés mobilisés durant les neuf jours. En effet, depuis le 3 juillet, les comités de village sont restés sur le pied de guerre, se réunissant chaque jour jusqu'à une heure tardive pour afficher leur solidarité avec la famille de l'otage. Juste après l'enlèvement ed I. Lounes le 3 juillet à 22 h dans un faux barrage à Azrou, une première réaction a réussi à réunir un maximum de représentants de comités de village. Suite à quoi, la décision de ne pas rester les bras croisés face à cette situation a été prise. Il a été lancé un appel à une grève générale et la tenue d'un sit-in. Deux actions ayant enregistré une adhésion massives de la part de la population. Des rumeurs, difficiles à vérifier, avaient fait état que les ravisseurs auraient exigé la forte rançon de trois milliards de centimes. Les spéculations se sont arrêtées à ce niveau. Pendant neuf jours, les communes de Fréha et de Timizart ont vécu des journées particulières où toute activité a cédé place à une mobilisation citoyenne qui a fini par payer. Depuis cinq ans, cinquante-cinq personnes (des commerçants et des entrepreneurs) ont été enlevées par des groupes armés dans la wilaya de Tizi Ouzou, qui les libéraient en contrepartie du versement d'une rançon. I. Lounès est le troisième otage des groupes armés qui a été relâché suite à la mobilisation des citoyens sous la houlette des comités des villages. Il y a quelques mois, l'enlèvement de deux citoyens, l'un à Boghni et l'autre à Iflissen, ont suscité des réactions de solidarité et de rue au sein de la population. Ils ont été libérés, sans versement de rançon. L'entrepreneur I. Lounès a été libéré par ses ravisseurs, hier à 3 h du matin, à Chaïb, dans la commune de Mekla, à une dizaine de kilomètres de Fréha. Cette libération est intervenue après neuf jours de captivité et une mobilisation citoyenne sans précédent dans les communes de Fréha et de Timizart. Juste après la libération de I. Lounes, des membres de sa famille ont été contactés et se sont aussitôt précipités vers le village Chaïb pour le ramener auprès des siens. Toutes les personnes mobilisées ont été soulagées à l'annonce de la libération de cet entrepreneur, âgé de trente-trois ans. Ce dernier se porte bien, ont indiqué des proches. Les premières informations, parvenues à la presse, indiquent qu'aucune rançon n'aurait été versée aux ravisseurs. Néanmoins aucune source officielle n'était en mesure de confirmer ou d'infirmer cette information, hier. La libération de I. Lounès est intervenue au lendemain d'une marche populaire, ayant drainé des centaines de citoyens. Une marche silencieuse avec des banderoles reprenant leur revendication : «Libérez Lounès» et «Halte aux kidnappings». Des dizaines de comités de village sont restés mobilisés durant les neuf jours. En effet, depuis le 3 juillet, les comités de village sont restés sur le pied de guerre, se réunissant chaque jour jusqu'à une heure tardive pour afficher leur solidarité avec la famille de l'otage. Juste après l'enlèvement ed I. Lounes le 3 juillet à 22 h dans un faux barrage à Azrou, une première réaction a réussi à réunir un maximum de représentants de comités de village. Suite à quoi, la décision de ne pas rester les bras croisés face à cette situation a été prise. Il a été lancé un appel à une grève générale et la tenue d'un sit-in. Deux actions ayant enregistré une adhésion massives de la part de la population. Des rumeurs, difficiles à vérifier, avaient fait état que les ravisseurs auraient exigé la forte rançon de trois milliards de centimes. Les spéculations se sont arrêtées à ce niveau. Pendant neuf jours, les communes de Fréha et de Timizart ont vécu des journées particulières où toute activité a cédé place à une mobilisation citoyenne qui a fini par payer. Depuis cinq ans, cinquante-cinq personnes (des commerçants et des entrepreneurs) ont été enlevées par des groupes armés dans la wilaya de Tizi Ouzou, qui les libéraient en contrepartie du versement d'une rançon. I. Lounès est le troisième otage des groupes armés qui a été relâché suite à la mobilisation des citoyens sous la houlette des comités des villages. Il y a quelques mois, l'enlèvement de deux citoyens, l'un à Boghni et l'autre à Iflissen, ont suscité des réactions de solidarité et de rue au sein de la population. Ils ont été libérés, sans versement de rançon.