Le monde entier célébrera, aujourd'hui, la première "Journée internationale Nelson-Mandela" coincidant avec le jour de ses 92 ans. l'ONU a en effet décidé, en novembre dernier, de rendre hommage chaque 18 juillet, à son combat infatigable pour la paix et la liberté. Le monde entier célébrera, aujourd'hui, la première "Journée internationale Nelson-Mandela" coincidant avec le jour de ses 92 ans. l'ONU a en effet décidé, en novembre dernier, de rendre hommage chaque 18 juillet, à son combat infatigable pour la paix et la liberté. Nelson Mandela a fêté le 15 de ce mois ses 92 ans. Un anniversaire qu'il a célébré en compagnie de ses enfants, petits- enfants et arrièrs-petits-enfants à Johannesburg. Un âge magnifique qui a permis au leader de la lutte antiapartheid de réaliser ses rêves. Le dernier en date fut de voir jouer sur le sol de la jeune démocratie sud-africaine l'évènement interplanétaire qu'est la Coupe du monde et qui fut un triomphe. Il a bravé le froid de l'hiver austral pour suivre, quelques instants, la finale. Visiblement aux anges, il a fait le tour de la pelouse du stade de Soccer City, à bord d'une voiturette, avant la rencontre-choc Espagne-Pays-Bas (1-0 a.p.). Le monde entier va célébrer aujourd'hui la première "Journée internationale Nelson-Mandela", l'ONU ayant décidé, en novembre dernier, de rendre hommage, chaque 18 juillet, à son combat pour la paix et la liberté Ce grand rassembleur a milité de toutes ses forces pour que les différentes races et religions se retrouvent sous la bannière d'une même identité nationale à l'occasion de la feria du foot. Il a donné une leçon à ses anciens oppresseurs, lui qui a passé plus de vingt-sept années de souffrance dans les geôles de Robben Island. Un parcours étonnant pour un homme d'exception. Une vie bien remplie, une mission accomplie, celle d'avoir délivré un peuple du colonialisme blanc, mais aussi de l'avoir conduit vers les premières élections libres qui l'ont mené aux commandes du pays une année après. Détenteur, en 1993, du Nobel de la Paix conjointement avec Frederik De Klerk. Père de l'Afrique multiraciale, il s'attelle à mener une politique de réconciliation nationale entre Blancs et Noirs et de lutte contre les inégalités économiques. Il n'exercera qu'un seul mandat se sentant peut-être trop vieux pour un second mandat, il a été élu Président à l'âge de 77 ans. Il deviendra par la suite une icône pour la lutte contre la pauvreté au travers de plusieurs associations, mais aussi de la lutte contre le sida, surtout après avoir perdu un fils de cette maladie. Il crée un fonds d'aide à l'enfance et soutient SOS village d'enfants. Au cours de sa vie Mandela aura eu trois épouses, la première qu'il épouse en 1944, lui donnera quatre enfants, dont deux garçons qui mourront l'un d'un accident de voiture, l'autre du sida. Il divorcera quatorze plus tard et épouse en 1958, en seconde noces, Winnie qui lui donnera deux filles, en 1992 ils se séparent. Elle lui reproche d'avoir partagé avec Frederik De Klerk le Prix Nobel de la Paix et l'accuse d'avoir donné son accord à un mauvais arrangement et ainsi «d'avoir laissé tomber les Noirs et d'avoir favorisé l'économie blanche». Elle fustige la politique menée au cours de sa présidence et l'accuse d'être devenu, pendant la période post-présidence, «une fondation privée» et «une figure de proue pour sauver les apparences», prenant comme symbole l'érection d'une grande statue de Nelson Mandela au beau milieu du quartier blanc de Sandton, le plus riche de Johannesburg, et non à Soweto, lieu symbolique de la lutte contre l'apartheid. Leurs divergences d'opinions apparaissent ainsi au grand jour et ils divorceront en 1996. Pour ses quatre-vingt ans il se remarie, pour la troisième fois, avec la veuve de Samora Machel ancien Président du Mozambique et allié de l'ANC. Mandela est père de six enfants, il a vingt petits-enfants et un nombre croissant d'arrière-petits-enfants dont l'une a trouvée la mort dans un accident de voiture le jour du coup d'envoi du Mondial. Nelson Mandela a fêté le 15 de ce mois ses 92 ans. Un anniversaire qu'il a célébré en compagnie de ses enfants, petits- enfants et arrièrs-petits-enfants à Johannesburg. Un âge magnifique qui a permis au leader de la lutte antiapartheid de réaliser ses rêves. Le dernier en date fut de voir jouer sur le sol de la jeune démocratie sud-africaine l'évènement interplanétaire qu'est la Coupe du monde et qui fut un triomphe. Il a bravé le froid de l'hiver austral pour suivre, quelques instants, la finale. Visiblement aux anges, il a fait le tour de la pelouse du stade de Soccer City, à bord d'une voiturette, avant la rencontre-choc Espagne-Pays-Bas (1-0 a.p.). Le monde entier va célébrer aujourd'hui la première "Journée internationale Nelson-Mandela", l'ONU ayant décidé, en novembre dernier, de rendre hommage, chaque 18 juillet, à son combat pour la paix et la liberté Ce grand rassembleur a milité de toutes ses forces pour que les différentes races et religions se retrouvent sous la bannière d'une même identité nationale à l'occasion de la feria du foot. Il a donné une leçon à ses anciens oppresseurs, lui qui a passé plus de vingt-sept années de souffrance dans les geôles de Robben Island. Un parcours étonnant pour un homme d'exception. Une vie bien remplie, une mission accomplie, celle d'avoir délivré un peuple du colonialisme blanc, mais aussi de l'avoir conduit vers les premières élections libres qui l'ont mené aux commandes du pays une année après. Détenteur, en 1993, du Nobel de la Paix conjointement avec Frederik De Klerk. Père de l'Afrique multiraciale, il s'attelle à mener une politique de réconciliation nationale entre Blancs et Noirs et de lutte contre les inégalités économiques. Il n'exercera qu'un seul mandat se sentant peut-être trop vieux pour un second mandat, il a été élu Président à l'âge de 77 ans. Il deviendra par la suite une icône pour la lutte contre la pauvreté au travers de plusieurs associations, mais aussi de la lutte contre le sida, surtout après avoir perdu un fils de cette maladie. Il crée un fonds d'aide à l'enfance et soutient SOS village d'enfants. Au cours de sa vie Mandela aura eu trois épouses, la première qu'il épouse en 1944, lui donnera quatre enfants, dont deux garçons qui mourront l'un d'un accident de voiture, l'autre du sida. Il divorcera quatorze plus tard et épouse en 1958, en seconde noces, Winnie qui lui donnera deux filles, en 1992 ils se séparent. Elle lui reproche d'avoir partagé avec Frederik De Klerk le Prix Nobel de la Paix et l'accuse d'avoir donné son accord à un mauvais arrangement et ainsi «d'avoir laissé tomber les Noirs et d'avoir favorisé l'économie blanche». Elle fustige la politique menée au cours de sa présidence et l'accuse d'être devenu, pendant la période post-présidence, «une fondation privée» et «une figure de proue pour sauver les apparences», prenant comme symbole l'érection d'une grande statue de Nelson Mandela au beau milieu du quartier blanc de Sandton, le plus riche de Johannesburg, et non à Soweto, lieu symbolique de la lutte contre l'apartheid. Leurs divergences d'opinions apparaissent ainsi au grand jour et ils divorceront en 1996. Pour ses quatre-vingt ans il se remarie, pour la troisième fois, avec la veuve de Samora Machel ancien Président du Mozambique et allié de l'ANC. Mandela est père de six enfants, il a vingt petits-enfants et un nombre croissant d'arrière-petits-enfants dont l'une a trouvée la mort dans un accident de voiture le jour du coup d'envoi du Mondial.