Medjahed Hamid sera à l'honneur de la 8e édition des Journées poétiques Youcef Oukaci et Si Moh Ou Mhend dont le coup d'envoi est prévu pour aujourd'hui à Timizart dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Organisées par les associations culturelles Youcef Oukaci et Si Moh Ou Mhend et ce, sous le haut patronage de la ministre de la Culture en partenariat avec le Haut-commissariat à l'amazighité, ces journées poétiques se poursuivront jusqu'au 30 juillet. Medjahed Hamid sera à l'honneur de la 8e édition des Journées poétiques Youcef Oukaci et Si Moh Ou Mhend dont le coup d'envoi est prévu pour aujourd'hui à Timizart dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Organisées par les associations culturelles Youcef Oukaci et Si Moh Ou Mhend et ce, sous le haut patronage de la ministre de la Culture en partenariat avec le Haut-commissariat à l'amazighité, ces journées poétiques se poursuivront jusqu'au 30 juillet. Medjahed Hamid, artiste discret, s'il en fut, a déjà plus de 40 ans de chansons. Natif de la Casbah d'Alger, alors qu'il est originaire du village d'Alma (wilaya de Bejaia), il a appris le kabyle à l'âge de 20 ans par amour de la chanson. Enfant de 7 ans, il est déjà friand de musique kabyle. Sa sensibilité, un jour, le fait détourner de son chemin, une belle mélodie arriva à ses oreilles et c'est alors qu'il chercha à en localiser la source. Il se retrouva face à une boutique aux portes closes au nom de « L'Etoile du matin ». Il jeta un coup d'œil à travers la serrure et aperçoit 2 ou 3 musiciens loin de se douter que les personnes qu'il vient de découvrir il va les rencontrer quelques années plus tard dans l'émission de la chaîne 2 de la radio nationale «Le music-hall si-radio», une émission de Kamel Hammadi et présentée par M'henni et Achrouf Idir. Medjahed Hamid qui s'est inscrit à cette émission promotionnelle pour jeunes talents y chanta pour la première fois tout en étant accompagné par les musiciens de « L'Etoile du matin ». Plus tard il assurera l'animation à la même chaîne de l'émission «Ighennayen u zekka» (Les Chanteurs de demain). Chaleureux il recevait avec beaucoup d'humilité et de simplicité les jeunes artistes en quête d'affirmation artistique. Pratiquement depuis au moins une quarantaine d'années, il n'est pas de grand nom de la chanson kabyle qui ne soit pas passé par Medjahed Hamid, qui avec son sens inné de la générosité, les a aidés et les a fait connaître. Artiste à coup sûr atypique, il n'a jamais jugé utile d'éditer ses chansons en cassettes ou en disques. Ces morceaux, il les enregistrait à la radio qui les diffusait de temps à autre sur les ondes. Il estime qu'un artiste doit être « riche par son art » et s'éloigner du commerce. Auteur compositeur, il a réalisé des chef-d'oeuvres pour des artistes de renom à l'image de Taos Amrouche, Matoub Lounès, Ben Mohammed et de la chanteuse Nouara, qui est peut-être la plus belle voix féminine que la chanson algérienne n'a jamais produite. D'aucuns croient que Medjahed Hamid a changé d'avis concernant la production artistique lui qui vient de décider enfin d'éditer ses œuvres enregistrées à la radio. Il n'en est rien. L'artiste, conscient de ce qu'avaient été les conditions d'enregistrement de l'époque, a préféré faire bénéficier ses œuvres des plus belles performances réalisées par les nouvelles technologies. Il fallait le faire, ce n'est qu'après 40 ans de carrière que Medjahed Hamid sort 3 albums. Le souci de l'authenticité l'a poussé à garder sa photo de jeunesse sur la jaquette de ses cassettes. Medjahed Hamid, artiste discret, s'il en fut, a déjà plus de 40 ans de chansons. Natif de la Casbah d'Alger, alors qu'il est originaire du village d'Alma (wilaya de Bejaia), il a appris le kabyle à l'âge de 20 ans par amour de la chanson. Enfant de 7 ans, il est déjà friand de musique kabyle. Sa sensibilité, un jour, le fait détourner de son chemin, une belle mélodie arriva à ses oreilles et c'est alors qu'il chercha à en localiser la source. Il se retrouva face à une boutique aux portes closes au nom de « L'Etoile du matin ». Il jeta un coup d'œil à travers la serrure et aperçoit 2 ou 3 musiciens loin de se douter que les personnes qu'il vient de découvrir il va les rencontrer quelques années plus tard dans l'émission de la chaîne 2 de la radio nationale «Le music-hall si-radio», une émission de Kamel Hammadi et présentée par M'henni et Achrouf Idir. Medjahed Hamid qui s'est inscrit à cette émission promotionnelle pour jeunes talents y chanta pour la première fois tout en étant accompagné par les musiciens de « L'Etoile du matin ». Plus tard il assurera l'animation à la même chaîne de l'émission «Ighennayen u zekka» (Les Chanteurs de demain). Chaleureux il recevait avec beaucoup d'humilité et de simplicité les jeunes artistes en quête d'affirmation artistique. Pratiquement depuis au moins une quarantaine d'années, il n'est pas de grand nom de la chanson kabyle qui ne soit pas passé par Medjahed Hamid, qui avec son sens inné de la générosité, les a aidés et les a fait connaître. Artiste à coup sûr atypique, il n'a jamais jugé utile d'éditer ses chansons en cassettes ou en disques. Ces morceaux, il les enregistrait à la radio qui les diffusait de temps à autre sur les ondes. Il estime qu'un artiste doit être « riche par son art » et s'éloigner du commerce. Auteur compositeur, il a réalisé des chef-d'oeuvres pour des artistes de renom à l'image de Taos Amrouche, Matoub Lounès, Ben Mohammed et de la chanteuse Nouara, qui est peut-être la plus belle voix féminine que la chanson algérienne n'a jamais produite. D'aucuns croient que Medjahed Hamid a changé d'avis concernant la production artistique lui qui vient de décider enfin d'éditer ses œuvres enregistrées à la radio. Il n'en est rien. L'artiste, conscient de ce qu'avaient été les conditions d'enregistrement de l'époque, a préféré faire bénéficier ses œuvres des plus belles performances réalisées par les nouvelles technologies. Il fallait le faire, ce n'est qu'après 40 ans de carrière que Medjahed Hamid sort 3 albums. Le souci de l'authenticité l'a poussé à garder sa photo de jeunesse sur la jaquette de ses cassettes.