Les jeunes chômeurs de Naciria sont revenus, hier encore, à la charge en fermant durant plus d'une heure la circulation routière au niveau de la RN12, pour réclamer le payement de leurs arriérés de salaire du mois de juin dernier. Cette action intervient deux jours seulement après que ces jeunes, las d'attendre la concrétisation des promesses des responsables de régler, une bonne fois pour toutes, le problème de payement de leurs salaires, avaient bloqué ladite route à maintes reprises, mais en vain. Introduit, il y a près de deux ans, le dispositif de lutte contre le chômage, dit Contrat de formation et d'insertion (CFI), semble n'avoir pas atteint les objectifs tracés par la Ddirection de l'emploi de la wilaya de Boumerdès. Plus de 3. 700 postes d'emploi, dont trois postes pour filles, ont été crées à Boumerdès dans le cadre dudit dispositif. De l'avis de plusieurs observateurs de la scène locale, universitaires notamment, estiment que «ledit dispositif est défaillant». Celui-ci, témoignent-ils, n'a pas réussi à instaurer la paix sociale et ce, malgré les budgets faramineux qui lui sont consacrés. Les sommes injectées dans ce dispositif auraient contribués, selon des indiscrétions, à créer et/ou à enfanter des usines et des zones d'activités qui, du surcroît, participeront à l'éradication de l'emploi précaire. Il existe deux types de contrats de formation et d'insertion, la première est dénommée CFI chantier, gérée par les APC et le CFI artisan, destinée aux jeunes désirant adhérer à une activité artisanale au sein d'une entreprise spécialisée dans les métiers de l'artisanat. En raison des retards enregistrés pour le versement des salaires des jeunes recrutés dans le cadre dudit dispositif, des protestations cycliques avaient été organisées par le passé, par des centaines de jeunes recrues. Ces retards sont causés essentiellement, selon toute vraisemblance, d'une part, par le lent cheminement que doit prendre l'opération de payement et d'autres part, ces retards s'expliquent par le refus des jeunes à exécuter les tâches qui leur ont été confiées. À titre illustratif, la Direction de l'emploi avait décidé de geler les salaires du mois de juin dernier suite au refus des jeunes de prendre part aux travaux d'entretien de la RN12. Une décision qui a été suivie par une action de protestation des jeunes de la commune de Si Mustapha. Peu de temps après, leurs collègues de Naciria leur ont emboîté le pas en fermant ladite route nationale. En somme depuis le début de l'année en cours, plus d'une trentaine d'actions ont été observées dans diverses localités de Boumerdès, par des jeunes de Naciria, Bordj Ménaïel et Si Mustapha, pour réclamer la rétribution de leurs salaires. Pour ces jeunes, descendre dans la rue est la seule solution qui puisse leur permettre de faire entendre leurs voix pour réclamer leurs salaires. Les jeunes chômeurs n'ont, pour unique alternative, que la rue pour exprimer leur désarroi. Et la fermeture des routes dans cette wilaya est devenue une banalité, voire se normalise de plus en plus. La multiplication des manifestations laissant penser que rien ne se fait pour améliorer la situation des jeunes chômeurs. Cela renseigne sur une gestion aléatoire de secteur, disent les observateurs. Notons que ces actions de protestation créent souvent un climat d'anarchie indescriptible. Des bouchons se forment au niveau des plus importants axes routiers pénalisant des milliers de citoyens qui ainsi coincés prennent leur mal en patience avant que la circulation routière ne soit rétablie. Pour un complément d'informations concernant le dispositif en question, et afin d'éclairer ses lecteurs, Midi Libre s'est rapproché des responsables de l'emploi de la wilaya de Boumerdès. Mais, en raison du départ en congé du premier responsable de secteur, son intérimaire nous a fait savoir qu'il n'est pas en mesure de répondre à nos questions du fait qu'il ne maîtrise pas la langue des chiffres et nous a conseillé, par ailleurs, de revenir plus tard. Les jeunes chômeurs de Naciria sont revenus, hier encore, à la charge en fermant durant plus d'une heure la circulation routière au niveau de la RN12, pour réclamer le payement de leurs arriérés de salaire du mois de juin dernier. Cette action intervient deux jours seulement après que ces jeunes, las d'attendre la concrétisation des promesses des responsables de régler, une bonne fois pour toutes, le problème de payement de leurs salaires, avaient bloqué ladite route à maintes reprises, mais en vain. Introduit, il y a près de deux ans, le dispositif de lutte contre le chômage, dit Contrat de formation et d'insertion (CFI), semble n'avoir pas atteint les objectifs tracés par la Ddirection de l'emploi de la wilaya de Boumerdès. Plus de 3. 700 postes d'emploi, dont trois postes pour filles, ont été crées à Boumerdès dans le cadre dudit dispositif. De l'avis de plusieurs observateurs de la scène locale, universitaires notamment, estiment que «ledit dispositif est défaillant». Celui-ci, témoignent-ils, n'a pas réussi à instaurer la paix sociale et ce, malgré les budgets faramineux qui lui sont consacrés. Les sommes injectées dans ce dispositif auraient contribués, selon des indiscrétions, à créer et/ou à enfanter des usines et des zones d'activités qui, du surcroît, participeront à l'éradication de l'emploi précaire. Il existe deux types de contrats de formation et d'insertion, la première est dénommée CFI chantier, gérée par les APC et le CFI artisan, destinée aux jeunes désirant adhérer à une activité artisanale au sein d'une entreprise spécialisée dans les métiers de l'artisanat. En raison des retards enregistrés pour le versement des salaires des jeunes recrutés dans le cadre dudit dispositif, des protestations cycliques avaient été organisées par le passé, par des centaines de jeunes recrues. Ces retards sont causés essentiellement, selon toute vraisemblance, d'une part, par le lent cheminement que doit prendre l'opération de payement et d'autres part, ces retards s'expliquent par le refus des jeunes à exécuter les tâches qui leur ont été confiées. À titre illustratif, la Direction de l'emploi avait décidé de geler les salaires du mois de juin dernier suite au refus des jeunes de prendre part aux travaux d'entretien de la RN12. Une décision qui a été suivie par une action de protestation des jeunes de la commune de Si Mustapha. Peu de temps après, leurs collègues de Naciria leur ont emboîté le pas en fermant ladite route nationale. En somme depuis le début de l'année en cours, plus d'une trentaine d'actions ont été observées dans diverses localités de Boumerdès, par des jeunes de Naciria, Bordj Ménaïel et Si Mustapha, pour réclamer la rétribution de leurs salaires. Pour ces jeunes, descendre dans la rue est la seule solution qui puisse leur permettre de faire entendre leurs voix pour réclamer leurs salaires. Les jeunes chômeurs n'ont, pour unique alternative, que la rue pour exprimer leur désarroi. Et la fermeture des routes dans cette wilaya est devenue une banalité, voire se normalise de plus en plus. La multiplication des manifestations laissant penser que rien ne se fait pour améliorer la situation des jeunes chômeurs. Cela renseigne sur une gestion aléatoire de secteur, disent les observateurs. Notons que ces actions de protestation créent souvent un climat d'anarchie indescriptible. Des bouchons se forment au niveau des plus importants axes routiers pénalisant des milliers de citoyens qui ainsi coincés prennent leur mal en patience avant que la circulation routière ne soit rétablie. Pour un complément d'informations concernant le dispositif en question, et afin d'éclairer ses lecteurs, Midi Libre s'est rapproché des responsables de l'emploi de la wilaya de Boumerdès. Mais, en raison du départ en congé du premier responsable de secteur, son intérimaire nous a fait savoir qu'il n'est pas en mesure de répondre à nos questions du fait qu'il ne maîtrise pas la langue des chiffres et nous a conseillé, par ailleurs, de revenir plus tard.