Selon une étude du CNRS un excès d'acides gras oméga-6, associé à un déficit en oméga-3, favoriserait la transmission de l'obésité de génération en génération ! Or en France, différents travaux ont démontré qu'il existe dans ce domaine un déséquilibre important… même si nos amis Américains font encore pire ! En pratique, l'Agence nationale de Sécurité sanitaire de l'Alimentation, du Travail et de l'Environnement (ANSES) recommande un rapport de 5 volumes d'acides gras oméga-6 pour seulement 1 volume d'oméga 3. Avec un rapport de 15 oméga-6 pour 1 oméga-3, les Français sont incontestablement de mauvais élèves… Les Américains c'est vrai, font bien pire avec un rapport de 40 pour 1. Pour en avoir le cœur net, les chercheurs du CNRS ont donc exposé quatre générations de souris à un régime alimentaire de type « occidental ». Ils ont ainsi observé chez les pauvres bêtes, une augmentation progressive de la masse adipeuse. Et cela sur plusieurs générations. Ils ont également constaté l'apparition de troubles métaboliques et notamment d'une insulino-résistance, annonciatrice d'un diabète de type 2. Où trouver des oméga 3 et 6 ? Les premiers sont essentiellement présents dans les graines de lin, le colza et les poissons gras comme le saumon, la sardine ou le maquereau. Quant aux seconds, ils sont notamment contenus dans le maïs, lui-même ingéré en grandes quantités par les animaux d'élevage dont l'Homme se nourrit à son tour. La moitié des lipides que nous consommons proviennent en effet de la viande et des produits laitiers. Selon une étude du CNRS un excès d'acides gras oméga-6, associé à un déficit en oméga-3, favoriserait la transmission de l'obésité de génération en génération ! Or en France, différents travaux ont démontré qu'il existe dans ce domaine un déséquilibre important… même si nos amis Américains font encore pire ! En pratique, l'Agence nationale de Sécurité sanitaire de l'Alimentation, du Travail et de l'Environnement (ANSES) recommande un rapport de 5 volumes d'acides gras oméga-6 pour seulement 1 volume d'oméga 3. Avec un rapport de 15 oméga-6 pour 1 oméga-3, les Français sont incontestablement de mauvais élèves… Les Américains c'est vrai, font bien pire avec un rapport de 40 pour 1. Pour en avoir le cœur net, les chercheurs du CNRS ont donc exposé quatre générations de souris à un régime alimentaire de type « occidental ». Ils ont ainsi observé chez les pauvres bêtes, une augmentation progressive de la masse adipeuse. Et cela sur plusieurs générations. Ils ont également constaté l'apparition de troubles métaboliques et notamment d'une insulino-résistance, annonciatrice d'un diabète de type 2. Où trouver des oméga 3 et 6 ? Les premiers sont essentiellement présents dans les graines de lin, le colza et les poissons gras comme le saumon, la sardine ou le maquereau. Quant aux seconds, ils sont notamment contenus dans le maïs, lui-même ingéré en grandes quantités par les animaux d'élevage dont l'Homme se nourrit à son tour. La moitié des lipides que nous consommons proviennent en effet de la viande et des produits laitiers.