Vous perdez parfois vos clés, vous ne savez plus où est passé votre téléphone ? C'est normal. Votre cerveau n'est pas une machine ! Mais d'où viennent ces trous de mémoire ? Comment les éviter ? Quelques secrets pour ne rien oublier… Vous perdez parfois vos clés, vous ne savez plus où est passé votre téléphone ? C'est normal. Votre cerveau n'est pas une machine ! Mais d'où viennent ces trous de mémoire ? Comment les éviter ? Quelques secrets pour ne rien oublier… Il nous arrive-t-il d'avoir des trous de mémoire, de ne plus se rappeler d'un nom par exemple ? Comment être sûr qu'il ne s'agit pas de l'une de ces maladies qui peuvent menacer notre cerveau ? Rien de grave lorsque l'on est conscient de ses trous de mémoire, c'est qu'il ne s'agit pas d'une maladie ! Ceux qui souffrent de réelles pertes de mémoire ne s'en rendent pas compte dans pratiquement 99 % des cas. Il faut savoir que les trous de mémoire ne sont pas une information qui a disparu de notre cerveau, mais une difficulté à la retrouver. D'ailleurs on retrouve certains indices. Par exemple, si on cherche un nom propre, on sait s'il est long ou court, éventuellement on devine le début du mot, des sonorités… Il vaut mieux attendre qu'il revienne tout seul ! En revanche, dans une maladie de la mémoire, l'information est manquante, car le problème est l'apprentissage : les personnes ont du mal à retenir et sont obligées de demander plusieurs fois les éléments. Lorsque l'on égare ses clés, s'agit-il aussi d'un problème pour retrouver l'information ? Dans ce cas, les petits trous de mémoire peuvent être liés à un mauvais apprentissage des informations : lorsque l'on perd ses clés, que l'on se demande si l'on a bien fermé la porte… Ce sont des actes routiniers, automatiques. On a déjà fait ce geste des centaines de fois. Il est donc difficile d'identifier un acte unique parmi tous les autres souvenirs mélangés. Pourquoi certains souvenirs sont très vivaces, alors que d'autres disparaissent complètement ? C'est parceque notre cerveau n'enregistre pas tout ce qui se passe comme un magnétophone ! Certains événements sont moins bien archivés que d'autres. Pourquoi ? Parce qu'on est plus ou moins impliqué, fatigué, ému… Le souvenir sera intégré en fonction de ce contexte. Si vous traînez un ami au film, qui n'a pas franchement envie de le voir, et qui trouve cela très long… il en aura oublié la majeure partie un ou deux mois après. Car l'ancrage émotionnel n'est pas du tout le même. Par ailleurs, la fatigue joue un rôle important. Si vous allez voir ce film un après-midi pendant les vacances, le souvenir sera plus fort que si vous y allez un soir après une journée de boulot stressante ! Les performances de la mémoire directement dépendantes de l'âge ? Avec l'âge, tout le monde se pose des questions sur sa mémoire. Il est vrai que, à partir de 30 à 40 ans, les capacités d'attention diminuent. On a plus de mal à se concentrer, à analyser… Apprendre quelque chose de nouveau nous prendra certes un peu plus de temps. Ainsi retenir une poésie demande deux ou trois lectures de l'œuvre à un enfant de 15 ans, contre neuf ou dix à une personne de 70 ans. Mais on la retiendra néanmoins. Et il ne faut pas oublier qu'en prenant de l'âge, on accumule de l'expérience. Or plus on sait de choses, et plus il est facile d'en apprendre de nouvelles. Car nous augmentons nos capacités d'analyse Peut-on booster notre mémoire avec des aliments ou des compléments nutritionnels ? Il n'existe pas d'aliments, de médicaments spécifiques de la mémoire. Un produit nécessaire aux neurones de la mémoire sera tout aussi nécessaire aux zones du langage, de l'attention… Il faut donc en théorie privilégier tout ce qui sera profitable à l'intellect. Ainsi, les vitamines A, C et E qui sont nécessaires à toutes nos fonctions cognitives seront bénéfiques pour la mémoire. Mais en pratique, il n'y a pas d'aliment miracle. Il faut simplement manger varié et équilibré, en privilégiant les fruits et légumes. A noter, le fait de manger du poisson pour le phosphore est une idée erronée. Ce minéral n'a pas de bénéfices particuliers pour la mémoire. En revanche, manger du poisson permet de faire le plein d'acides gras Oméga 3, qui eux sont essentiels pour les fonctions cognitives. Il faut également faire attention aux excès. Ainsi, un verre de vin par jour peut effectivement avoir un effet bénéfique sur le cerveau. Mais à partir de trois verres, il a un effet délétère sur l'attention. Sans parler de la prise d'alcool en excès durant plusieurs années : elle va entraîner un déficit en vitamine B1, responsable d'importants troubles de la mémoire qui seront définitifs. Les exercices peuvent-ils nous aider à entraîner et à l'améliorer ? Certains exercices vont généralement permettre de développer ses propres trucs, on crée des stratégies pour retenir les noms, les chiffres… et c'est en cela qu'ils vont nous aider à améliorer notre mémoire, essayer d'imaginer une croix sur une île. Mais attention, il existe de nombreux types de mémoire. Si l'on ne travaille qu'une partie, cela ne va pas améliorer les autres ! Au même titre que si vous soulevez des haltères avec le bras gauche, cela ne va pas améliorer le droit ! Il faut donc s'exercer dans différents domaines. Mémoire du langage, mémoire culturelle, mémoire visuelle… chaque pan de notre mémoire a besoin d'être sollicité. D'ailleurs, le meilleur moyen d'entraîner sa mémoire… c'est de vivre ! Plus on rencontre des gens, plus on multiplie les expériences plus on structure son cerveau et on l'entretien. Il nous arrive-t-il d'avoir des trous de mémoire, de ne plus se rappeler d'un nom par exemple ? Comment être sûr qu'il ne s'agit pas de l'une de ces maladies qui peuvent menacer notre cerveau ? Rien de grave lorsque l'on est conscient de ses trous de mémoire, c'est qu'il ne s'agit pas d'une maladie ! Ceux qui souffrent de réelles pertes de mémoire ne s'en rendent pas compte dans pratiquement 99 % des cas. Il faut savoir que les trous de mémoire ne sont pas une information qui a disparu de notre cerveau, mais une difficulté à la retrouver. D'ailleurs on retrouve certains indices. Par exemple, si on cherche un nom propre, on sait s'il est long ou court, éventuellement on devine le début du mot, des sonorités… Il vaut mieux attendre qu'il revienne tout seul ! En revanche, dans une maladie de la mémoire, l'information est manquante, car le problème est l'apprentissage : les personnes ont du mal à retenir et sont obligées de demander plusieurs fois les éléments. Lorsque l'on égare ses clés, s'agit-il aussi d'un problème pour retrouver l'information ? Dans ce cas, les petits trous de mémoire peuvent être liés à un mauvais apprentissage des informations : lorsque l'on perd ses clés, que l'on se demande si l'on a bien fermé la porte… Ce sont des actes routiniers, automatiques. On a déjà fait ce geste des centaines de fois. Il est donc difficile d'identifier un acte unique parmi tous les autres souvenirs mélangés. Pourquoi certains souvenirs sont très vivaces, alors que d'autres disparaissent complètement ? C'est parceque notre cerveau n'enregistre pas tout ce qui se passe comme un magnétophone ! Certains événements sont moins bien archivés que d'autres. Pourquoi ? Parce qu'on est plus ou moins impliqué, fatigué, ému… Le souvenir sera intégré en fonction de ce contexte. Si vous traînez un ami au film, qui n'a pas franchement envie de le voir, et qui trouve cela très long… il en aura oublié la majeure partie un ou deux mois après. Car l'ancrage émotionnel n'est pas du tout le même. Par ailleurs, la fatigue joue un rôle important. Si vous allez voir ce film un après-midi pendant les vacances, le souvenir sera plus fort que si vous y allez un soir après une journée de boulot stressante ! Les performances de la mémoire directement dépendantes de l'âge ? Avec l'âge, tout le monde se pose des questions sur sa mémoire. Il est vrai que, à partir de 30 à 40 ans, les capacités d'attention diminuent. On a plus de mal à se concentrer, à analyser… Apprendre quelque chose de nouveau nous prendra certes un peu plus de temps. Ainsi retenir une poésie demande deux ou trois lectures de l'œuvre à un enfant de 15 ans, contre neuf ou dix à une personne de 70 ans. Mais on la retiendra néanmoins. Et il ne faut pas oublier qu'en prenant de l'âge, on accumule de l'expérience. Or plus on sait de choses, et plus il est facile d'en apprendre de nouvelles. Car nous augmentons nos capacités d'analyse Peut-on booster notre mémoire avec des aliments ou des compléments nutritionnels ? Il n'existe pas d'aliments, de médicaments spécifiques de la mémoire. Un produit nécessaire aux neurones de la mémoire sera tout aussi nécessaire aux zones du langage, de l'attention… Il faut donc en théorie privilégier tout ce qui sera profitable à l'intellect. Ainsi, les vitamines A, C et E qui sont nécessaires à toutes nos fonctions cognitives seront bénéfiques pour la mémoire. Mais en pratique, il n'y a pas d'aliment miracle. Il faut simplement manger varié et équilibré, en privilégiant les fruits et légumes. A noter, le fait de manger du poisson pour le phosphore est une idée erronée. Ce minéral n'a pas de bénéfices particuliers pour la mémoire. En revanche, manger du poisson permet de faire le plein d'acides gras Oméga 3, qui eux sont essentiels pour les fonctions cognitives. Il faut également faire attention aux excès. Ainsi, un verre de vin par jour peut effectivement avoir un effet bénéfique sur le cerveau. Mais à partir de trois verres, il a un effet délétère sur l'attention. Sans parler de la prise d'alcool en excès durant plusieurs années : elle va entraîner un déficit en vitamine B1, responsable d'importants troubles de la mémoire qui seront définitifs. Les exercices peuvent-ils nous aider à entraîner et à l'améliorer ? Certains exercices vont généralement permettre de développer ses propres trucs, on crée des stratégies pour retenir les noms, les chiffres… et c'est en cela qu'ils vont nous aider à améliorer notre mémoire, essayer d'imaginer une croix sur une île. Mais attention, il existe de nombreux types de mémoire. Si l'on ne travaille qu'une partie, cela ne va pas améliorer les autres ! Au même titre que si vous soulevez des haltères avec le bras gauche, cela ne va pas améliorer le droit ! Il faut donc s'exercer dans différents domaines. Mémoire du langage, mémoire culturelle, mémoire visuelle… chaque pan de notre mémoire a besoin d'être sollicité. D'ailleurs, le meilleur moyen d'entraîner sa mémoire… c'est de vivre ! Plus on rencontre des gens, plus on multiplie les expériences plus on structure son cerveau et on l'entretien.