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La contestation enfle à Boumerdès
Pénurie d'eau potable, salaires impayés, chômage et dégradation tous azimuts
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 08 - 2010

Depuis son entame, la saison estivale est devenue quasiment invivable dans la wilaya de Boumerdès. Les manifestations de rue se multiplient au grand dam des autorités qui semblent être loin de leurs administrés. La colère des citoyens offre une image d'une région en ébullition. Les fermetures de routes dans cette partie du pays sont devenues banales.
Et on assiste presque quotidiennement aux blocages des routes notamment nationales par des citoyens qui expriment leur colère contre le manque de commodités de base dans leurs localités. La multiplication des actions de protestation dans les quatre coins de la wilaya démontre l'absence des pouvoirs publics qui, de surcroît, n'ont fait que de minimes efforts pour améliorer les conditions de vie des citoyens. Cela démontre ainsi, selon des observateurs locaux, une mauvaise gestion qui caractérise la quasi-totalité des secteurs. Le secteur hydraulique est le plus critiqué malgré l'annonce de plusieurs projets d'envergure pour venir à bout de la pénurie d'eau potable qui frappe depuis le début de l'été plusieurs localités de Boumerdès. Les actions de rue qui avaient été signalées d'est en ouest, avaient tous pour origine la pénurie d'eau potable ou la mauvaise distribution de ce liquide précieux. Les robinets des milliers de citoyens restent parfois à secs des mois durant. Au moins une dizaine d'actions de rue ont été enregistrées depuis le début de l'été dans la wilaya de Boumerdès pour réclamer de l'eau potable. A sahel Boubrak, les citoyens ont exprimé leur colère par la fermeture de la RN24 à la circulation automobile pour protester contre la pénurie d'eau potable qui frappait leur région. Les habitants de la dite localité, située sur la côte est de Boumerdès, doutaient même de la qualité d'eau qu'ils buvaient précédemment. Pour la deuxième fois consécutive, les habitants des villages et hameaux de Tidjelabine avaient fermé la route menant au chef-lieu de la wilaya pour de l'eau.
Salaires impayés dans le cadre du CFI
Pour ne citer que ces deux exemples, la protesta avait encore pour origine le chômage. Trois communes se sont illustrées par des manifestations de jeunes recrutés dans le cadre du contrat de formation est d'insertion. Ils réclamaient, à chaque fin de mois, le versement de leurs salaires.
De Naciria à Si Mustapha en passant par Bordj Ménaïel, la fermeture de la RN 12 est réduite à un simple fait divers. Plus de trois mille postes d'emploi avaient été créés dans une quinzaine de communes dans le cadre dudit dispositif. Mais le retard mis dans le versement des salaires des provoque la colère jeunes qui occupent la rue pour faire pression sur les pouvoirs publics afin de leur verser leur dû. « L'objectif d'un tel dispositif est de contribuer à endiguer un tant soit peu le chômage, mais contrairement à ce qu'on voit sur le terrain de la réalité, ces jeunes ne perçoivent leurs salaires qu'après lune action de protestation », déplore un universitaire avant d'ajouter : « Cette situation nous renseigne sur la défaillance de la politique d'insertion de jeunes surtout le CFI qui a montré ses limites ». Outre la problématique de la pénurie d'eau potable et le chômage, les habitants de la wilaya de Boumerdès et particulièrement ceux des régions rurales, endurent d'autres calvaires liés à la dégradation de réseau routier, au manque d'infrastructures de base (écoles, centres de soins, centre de loisirs et de jeunes…).
Ces actions de rue, faut-il le dire, créent souvent des situations d'anarchie. Des routes coupées à la circulation et des bouchons interminables se forment au niveau des axes routiers pénalisant ainsi des centaines d'autres citoyens et familles qui prennent leur mal en patience. Plusieurs cas d'urgence se sont retrouvés coincés dans d‘interminables files de voitures et l'intervention des pouvoirs publics se fait toujours tard. Ils préfèrent l'apaisement à la confrontation.
Depuis son entame, la saison estivale est devenue quasiment invivable dans la wilaya de Boumerdès. Les manifestations de rue se multiplient au grand dam des autorités qui semblent être loin de leurs administrés. La colère des citoyens offre une image d'une région en ébullition. Les fermetures de routes dans cette partie du pays sont devenues banales.
Et on assiste presque quotidiennement aux blocages des routes notamment nationales par des citoyens qui expriment leur colère contre le manque de commodités de base dans leurs localités. La multiplication des actions de protestation dans les quatre coins de la wilaya démontre l'absence des pouvoirs publics qui, de surcroît, n'ont fait que de minimes efforts pour améliorer les conditions de vie des citoyens. Cela démontre ainsi, selon des observateurs locaux, une mauvaise gestion qui caractérise la quasi-totalité des secteurs. Le secteur hydraulique est le plus critiqué malgré l'annonce de plusieurs projets d'envergure pour venir à bout de la pénurie d'eau potable qui frappe depuis le début de l'été plusieurs localités de Boumerdès. Les actions de rue qui avaient été signalées d'est en ouest, avaient tous pour origine la pénurie d'eau potable ou la mauvaise distribution de ce liquide précieux. Les robinets des milliers de citoyens restent parfois à secs des mois durant. Au moins une dizaine d'actions de rue ont été enregistrées depuis le début de l'été dans la wilaya de Boumerdès pour réclamer de l'eau potable. A sahel Boubrak, les citoyens ont exprimé leur colère par la fermeture de la RN24 à la circulation automobile pour protester contre la pénurie d'eau potable qui frappait leur région. Les habitants de la dite localité, située sur la côte est de Boumerdès, doutaient même de la qualité d'eau qu'ils buvaient précédemment. Pour la deuxième fois consécutive, les habitants des villages et hameaux de Tidjelabine avaient fermé la route menant au chef-lieu de la wilaya pour de l'eau.
Salaires impayés dans le cadre du CFI
Pour ne citer que ces deux exemples, la protesta avait encore pour origine le chômage. Trois communes se sont illustrées par des manifestations de jeunes recrutés dans le cadre du contrat de formation est d'insertion. Ils réclamaient, à chaque fin de mois, le versement de leurs salaires.
De Naciria à Si Mustapha en passant par Bordj Ménaïel, la fermeture de la RN 12 est réduite à un simple fait divers. Plus de trois mille postes d'emploi avaient été créés dans une quinzaine de communes dans le cadre dudit dispositif. Mais le retard mis dans le versement des salaires des provoque la colère jeunes qui occupent la rue pour faire pression sur les pouvoirs publics afin de leur verser leur dû. « L'objectif d'un tel dispositif est de contribuer à endiguer un tant soit peu le chômage, mais contrairement à ce qu'on voit sur le terrain de la réalité, ces jeunes ne perçoivent leurs salaires qu'après lune action de protestation », déplore un universitaire avant d'ajouter : « Cette situation nous renseigne sur la défaillance de la politique d'insertion de jeunes surtout le CFI qui a montré ses limites ». Outre la problématique de la pénurie d'eau potable et le chômage, les habitants de la wilaya de Boumerdès et particulièrement ceux des régions rurales, endurent d'autres calvaires liés à la dégradation de réseau routier, au manque d'infrastructures de base (écoles, centres de soins, centre de loisirs et de jeunes…).
Ces actions de rue, faut-il le dire, créent souvent des situations d'anarchie. Des routes coupées à la circulation et des bouchons interminables se forment au niveau des axes routiers pénalisant ainsi des centaines d'autres citoyens et familles qui prennent leur mal en patience. Plusieurs cas d'urgence se sont retrouvés coincés dans d‘interminables files de voitures et l'intervention des pouvoirs publics se fait toujours tard. Ils préfèrent l'apaisement à la confrontation.


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