L'Algérie ambitionne de couvrir, à l'horizon 2014, 70% des besoins du pays en médicaments, a indiqué, jeudi, Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Le ministre, qui effectuait une visite de travail à Constantine, a affirmé dans ce contexte que son département ''a les moyens de sa politique'' et que les outils de concrétisation de cet objectif seront ''exposés la semaine prochaine", lors de l'audition par le président de la République du premier responsable du secteur. La promotion des unités algériennes de production pharmaceutique figure parmi les priorités tracées dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014, a, en outre, souligné le ministre. Qualifiant le médicament de ''produit de sécurité nationale'', Ould Abbès a affirmé que l'Etat est disposé à ''interrompre carrément l'importation des médicaments, si les unités algériennes de production pharmaceutique s'engageaient sérieusement pour garantir une autosuffisance en la matière''. Au niveau de l'unité Saidal, spécialisée dans la production de l'insuline, le ministre a exhorté les responsables concernés à ''redoubler d'efforts'' pour assurer une couverture totale en insuline. Il a promis d'arrêter l'importation et d'accorder tous les marchés à Saidal si celle-ci parvenait, à court terme, à ''garantir la couverture des besoins de tous les diabétiques''. L'entreprise Saidal dispose d'une capacité de production de 5 millions d'unité par an, mais n'arrive à écouler que 1,5 million seulement de sa production, a-t-on précisé. ''Cela ne peut pas durer éternellement, il faut immédiatement remédier à cette situation'', a averti le ministre qui a appelé les gestionnaires de Saidal à ''franchir le champ du marketing et du commerce''. Selon Ould Abbès, l'insuline est un médicament ''stratégique'' et il est inconcevable de voir un tel investissement succomber sous ''le simple effet de la concurrence, il faut aller chercher le marché et s'imposer'', a-t-il lancé en direction des responsables concernés. Au siège du groupe Zedpharm, une unité privée de production de médicaments génériques, le ministre a appelé les responsables concernés à «s'ouvrir sur les pays frères et amis pour acquérir l'expérience nécessaire». M. B L'Algérie ambitionne de couvrir, à l'horizon 2014, 70% des besoins du pays en médicaments, a indiqué, jeudi, Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Le ministre, qui effectuait une visite de travail à Constantine, a affirmé dans ce contexte que son département ''a les moyens de sa politique'' et que les outils de concrétisation de cet objectif seront ''exposés la semaine prochaine", lors de l'audition par le président de la République du premier responsable du secteur. La promotion des unités algériennes de production pharmaceutique figure parmi les priorités tracées dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014, a, en outre, souligné le ministre. Qualifiant le médicament de ''produit de sécurité nationale'', Ould Abbès a affirmé que l'Etat est disposé à ''interrompre carrément l'importation des médicaments, si les unités algériennes de production pharmaceutique s'engageaient sérieusement pour garantir une autosuffisance en la matière''. Au niveau de l'unité Saidal, spécialisée dans la production de l'insuline, le ministre a exhorté les responsables concernés à ''redoubler d'efforts'' pour assurer une couverture totale en insuline. Il a promis d'arrêter l'importation et d'accorder tous les marchés à Saidal si celle-ci parvenait, à court terme, à ''garantir la couverture des besoins de tous les diabétiques''. L'entreprise Saidal dispose d'une capacité de production de 5 millions d'unité par an, mais n'arrive à écouler que 1,5 million seulement de sa production, a-t-on précisé. ''Cela ne peut pas durer éternellement, il faut immédiatement remédier à cette situation'', a averti le ministre qui a appelé les gestionnaires de Saidal à ''franchir le champ du marketing et du commerce''. Selon Ould Abbès, l'insuline est un médicament ''stratégique'' et il est inconcevable de voir un tel investissement succomber sous ''le simple effet de la concurrence, il faut aller chercher le marché et s'imposer'', a-t-il lancé en direction des responsables concernés. Au siège du groupe Zedpharm, une unité privée de production de médicaments génériques, le ministre a appelé les responsables concernés à «s'ouvrir sur les pays frères et amis pour acquérir l'expérience nécessaire». M. B