Le mois de Ramadhan ne se résume pas à quelques interdits. Durant cette période, en effet, il s'agit de purifier son esprit, de ressentir de la compassion pour autrui et de réfléchir à ses propres défauts. Le mois de Ramadhan ne se résume pas à quelques interdits. Durant cette période, en effet, il s'agit de purifier son esprit, de ressentir de la compassion pour autrui et de réfléchir à ses propres défauts. Le jeûne en tant que pratique spirituelle est d'ordinaire lié à l'ascèse (du grec askêsis, exercice). Si l'ascèse est une discipline de vie et une forme de maîtrise de soi, la façon dont elle est pratiquée varie selon les différentes cultures et philosophies de ce monde. L'ascèse est d'ailleurs une tradition répandue dans de nombreuses cultures orientales comme le jaïnisme, l'hindouisme, le bouddhisme mais aussi dans les trois religions monothéistes (judaïsme, christianisme et islam), sous différentes formes. Dans le but de dominer ses instincts primaires et d'atteindre la perfection spirituelle, l'ascète s'impose, en général, des privations (il se prive de nourriture et de plaisirs) et pratique la méditation ou la prière. Les soufis, par exemple, - le soufisme est un courant mystique de l'islam - pratiquaient l'ascèse. Pour les musulmans, le mois de Ramadhan a une dimension ascétique dans le sens où il incite les musulmans à maîtriser leurs instincts et à progresser sur le plan spirituel. Par ailleurs, le mois de Ramadhan commémore la première révélation divine reçue par le prophète Mohamed (QSSSL). Ramadhan et méditation Ramadhan est le neuvième mois du calendrier lunaire de l'islam. Pendant le mois de Ramadhan, tous les musulmans adultes et en bonne santé doivent jeûner et observer certains principes moraux. De l'aube au crépuscule, les musulmans doivent s'abstenir de manger et de boire, de fumer, d'avoir des rapports intimes mais aussi de se quereller... Cela étant dit, le mois de Ramadhan ne se résume pas à quelques interdits. Durant cette période en effet, il s'agit de purifier son esprit, de ressentir de la compassion pour autrui et de réfléchir à ses propres défauts. D'ailleurs, c'est parce que Ramadhan est une période consacrée à la spiritualité, que des musulmans choisissent ce moment pour accomplir un pèlerinage à La Mecque, l'omra. Mais une démarche spirituelle n'a réellement de sens que si on la fait pour soi-même et non pour le regard d'autrui ou pour avoir bonne conscience, avec pour seul bénéfice le sentiment d'avoir accompli son devoir de bon musulman ! Ramadhan est un moment privilégié pour faire son introspection et se remettre en question. Ainsi est-il dit dans le Coran : "Tout bien qui t'arrive vient de Dieu ; tout mal qui t'atteint vient de toi-même" (Sourate VI, 79). Il s'agit donc d'être humble vis-à-vis de ses réussites, d'une part, et d'assumer les conséquences de ses mauvaises actions, d'autre part. De plus, c'est une occasion de méditer sur le sort des moins chanceux que soi. C'est pourquoi, pendant Ramadhan plus qu'à l'accoutumée, on partagera de bonne grâce son couvert avec des pauvres... Ramadhan, c'est aussi des moments chaleureux en famille Ramadhan est aussi, comme chacun le sait, l'occasion de réunir les familles autour du f'tour, le repas de rupture du jeûne, que l'on prolonge avec le s'hour, la veillée traditionnelle de Ramadhan. Autrefois, la rupture du jeûne était ritualisée : on entamait toujours le repas en croquant une datte et en buvant un verre de lait. Le repas devait être assez frugal et non pas excessivement riche en gras et en sucres afin de reprendre des forces en douceur. Chaque pays oriental, du Maghreb à l'Extrême Orient, a ses propres traditions culinaires et ses propres plats rituels de Ramadhan. Au Maghreb, parmi les plats classiques de la table de Ramadhan figure un potage épicé à base de blé ou de nouilles, la chorba et la harira, et d'autres plats propres à la tradition maghrébine. En Arabie, on sert, entre autres mets, un plat de riz en sauce et de viande de mouton, Al Madina... Toujours selon la tradition, durant la veillée de Ramadhan, les plus âgés de la famille contaient des histoires merveilleuses, souvent au sujet des miracles provoqués par la foi ou des récits qui faisaient la part belle à la magie et aux héros du Bien. De nos jours, les histoires racontées par les aînés autour du foyer de la cheminée ont été remplacées par des veillées autour de la télévision... Mais la tradition du s'hour perdure malgré tout ! Source : Le Guichet du Savoir Le jeûne en tant que pratique spirituelle est d'ordinaire lié à l'ascèse (du grec askêsis, exercice). Si l'ascèse est une discipline de vie et une forme de maîtrise de soi, la façon dont elle est pratiquée varie selon les différentes cultures et philosophies de ce monde. L'ascèse est d'ailleurs une tradition répandue dans de nombreuses cultures orientales comme le jaïnisme, l'hindouisme, le bouddhisme mais aussi dans les trois religions monothéistes (judaïsme, christianisme et islam), sous différentes formes. Dans le but de dominer ses instincts primaires et d'atteindre la perfection spirituelle, l'ascète s'impose, en général, des privations (il se prive de nourriture et de plaisirs) et pratique la méditation ou la prière. Les soufis, par exemple, - le soufisme est un courant mystique de l'islam - pratiquaient l'ascèse. Pour les musulmans, le mois de Ramadhan a une dimension ascétique dans le sens où il incite les musulmans à maîtriser leurs instincts et à progresser sur le plan spirituel. Par ailleurs, le mois de Ramadhan commémore la première révélation divine reçue par le prophète Mohamed (QSSSL). Ramadhan et méditation Ramadhan est le neuvième mois du calendrier lunaire de l'islam. Pendant le mois de Ramadhan, tous les musulmans adultes et en bonne santé doivent jeûner et observer certains principes moraux. De l'aube au crépuscule, les musulmans doivent s'abstenir de manger et de boire, de fumer, d'avoir des rapports intimes mais aussi de se quereller... Cela étant dit, le mois de Ramadhan ne se résume pas à quelques interdits. Durant cette période en effet, il s'agit de purifier son esprit, de ressentir de la compassion pour autrui et de réfléchir à ses propres défauts. D'ailleurs, c'est parce que Ramadhan est une période consacrée à la spiritualité, que des musulmans choisissent ce moment pour accomplir un pèlerinage à La Mecque, l'omra. Mais une démarche spirituelle n'a réellement de sens que si on la fait pour soi-même et non pour le regard d'autrui ou pour avoir bonne conscience, avec pour seul bénéfice le sentiment d'avoir accompli son devoir de bon musulman ! Ramadhan est un moment privilégié pour faire son introspection et se remettre en question. Ainsi est-il dit dans le Coran : "Tout bien qui t'arrive vient de Dieu ; tout mal qui t'atteint vient de toi-même" (Sourate VI, 79). Il s'agit donc d'être humble vis-à-vis de ses réussites, d'une part, et d'assumer les conséquences de ses mauvaises actions, d'autre part. De plus, c'est une occasion de méditer sur le sort des moins chanceux que soi. C'est pourquoi, pendant Ramadhan plus qu'à l'accoutumée, on partagera de bonne grâce son couvert avec des pauvres... Ramadhan, c'est aussi des moments chaleureux en famille Ramadhan est aussi, comme chacun le sait, l'occasion de réunir les familles autour du f'tour, le repas de rupture du jeûne, que l'on prolonge avec le s'hour, la veillée traditionnelle de Ramadhan. Autrefois, la rupture du jeûne était ritualisée : on entamait toujours le repas en croquant une datte et en buvant un verre de lait. Le repas devait être assez frugal et non pas excessivement riche en gras et en sucres afin de reprendre des forces en douceur. Chaque pays oriental, du Maghreb à l'Extrême Orient, a ses propres traditions culinaires et ses propres plats rituels de Ramadhan. Au Maghreb, parmi les plats classiques de la table de Ramadhan figure un potage épicé à base de blé ou de nouilles, la chorba et la harira, et d'autres plats propres à la tradition maghrébine. En Arabie, on sert, entre autres mets, un plat de riz en sauce et de viande de mouton, Al Madina... Toujours selon la tradition, durant la veillée de Ramadhan, les plus âgés de la famille contaient des histoires merveilleuses, souvent au sujet des miracles provoqués par la foi ou des récits qui faisaient la part belle à la magie et aux héros du Bien. De nos jours, les histoires racontées par les aînés autour du foyer de la cheminée ont été remplacées par des veillées autour de la télévision... Mais la tradition du s'hour perdure malgré tout ! Source : Le Guichet du Savoir