Le mouvement El Islah ambitionne de «redynamiser» l'activité politique. Pour ce faire, ce parti islamiste, qui vient de sonner le tocsin, a lancé, ces derniers jours, une initiative en direction des partis politiques, des personnalités nationales et des organisations de la société civile. Des invitations et des rencontres ont d'ores et déjà été adressées à certaines parties pour les mettre au courant de cette initiative. « Nous voulons ouvrir le débat avec l'ensemble des acteurs qui comptent sur la scène et c'est pourquoi nous leur avons lancé des invitations pour organiser des rencontres à cette fin. Nous avons élaboré tout un programme » a indiqué le secrétaire général du mouvement El Islah, Djamel Benabdessalam avouant cependant que «pour l'heure, Ramadhan oblige, nous ne sommes pas encore parvenus à élaborer un calendrier des rencontres que nous comptions avoir avec ces différentes parties ». Pour le premier responsable de ce parti politique, « l'on ne peut plus faire comme si de rien n'était alors que la scène politique et médiatique est totalement verrouillée». Notre interlocuteur estime que « les partis politiques doivent prendre leurs responsabilités et tout faire pour changer cette situation ». Benabdessalam, qui n'hésite pas à brosser un tableau des plus sombres estime que cette situation et surtout marquée « par le rétrécissement des libertés politiques et partant le net recul de la pratique démocratique, ce qui fait peser un réel danger sur le pays ». Car Djamel Benabdessalam, qui est resté un peu évasif sur les partis politiques destinataires de ces de ces invitations, considère que « la consécration des droits de l'homme et des libertés démocratiques sont des facteurs qui concourent grandement au développement des pays ». A l'évidence, cette initiative tend à amener les partis politiques, personnalités et organisations de la société civile à agir de concert pour faire pression sur le gouvernement et l'amener, par voie de conséquence. Le secrétaire général d'El Islah affirme, dans ce cadre, ne pas « comprendre pourquoi la télévision est fermée au débat contradictoire et pourquoi l'on refuse d'accorder des agréments à de nouveaux partis politiques». Cette initiative trouvera-t-elle un écho favorable auprès des partis politiques ? Rien n'est moins sûr même si Benabdessalam et, sans doute, tous les membres de la direction de cette formation politique font preuve d'optimisme. Pourtant, nombreuses sont les initiatives lancées tambour battant, qui sont restées lettre morte.Et rien n'indique que cette initiative d'El Islah ait des chances d'aboutir, car les partis politiques algériens ne sont pas habitués à initier des actions communes. Ils préfèrent plutôt agir en solo. Le mouvement El Islah ambitionne de «redynamiser» l'activité politique. Pour ce faire, ce parti islamiste, qui vient de sonner le tocsin, a lancé, ces derniers jours, une initiative en direction des partis politiques, des personnalités nationales et des organisations de la société civile. Des invitations et des rencontres ont d'ores et déjà été adressées à certaines parties pour les mettre au courant de cette initiative. « Nous voulons ouvrir le débat avec l'ensemble des acteurs qui comptent sur la scène et c'est pourquoi nous leur avons lancé des invitations pour organiser des rencontres à cette fin. Nous avons élaboré tout un programme » a indiqué le secrétaire général du mouvement El Islah, Djamel Benabdessalam avouant cependant que «pour l'heure, Ramadhan oblige, nous ne sommes pas encore parvenus à élaborer un calendrier des rencontres que nous comptions avoir avec ces différentes parties ». Pour le premier responsable de ce parti politique, « l'on ne peut plus faire comme si de rien n'était alors que la scène politique et médiatique est totalement verrouillée». Notre interlocuteur estime que « les partis politiques doivent prendre leurs responsabilités et tout faire pour changer cette situation ». Benabdessalam, qui n'hésite pas à brosser un tableau des plus sombres estime que cette situation et surtout marquée « par le rétrécissement des libertés politiques et partant le net recul de la pratique démocratique, ce qui fait peser un réel danger sur le pays ». Car Djamel Benabdessalam, qui est resté un peu évasif sur les partis politiques destinataires de ces de ces invitations, considère que « la consécration des droits de l'homme et des libertés démocratiques sont des facteurs qui concourent grandement au développement des pays ». A l'évidence, cette initiative tend à amener les partis politiques, personnalités et organisations de la société civile à agir de concert pour faire pression sur le gouvernement et l'amener, par voie de conséquence. Le secrétaire général d'El Islah affirme, dans ce cadre, ne pas « comprendre pourquoi la télévision est fermée au débat contradictoire et pourquoi l'on refuse d'accorder des agréments à de nouveaux partis politiques». Cette initiative trouvera-t-elle un écho favorable auprès des partis politiques ? Rien n'est moins sûr même si Benabdessalam et, sans doute, tous les membres de la direction de cette formation politique font preuve d'optimisme. Pourtant, nombreuses sont les initiatives lancées tambour battant, qui sont restées lettre morte.Et rien n'indique que cette initiative d'El Islah ait des chances d'aboutir, car les partis politiques algériens ne sont pas habitués à initier des actions communes. Ils préfèrent plutôt agir en solo.