La troupe artistique du Front de libération nationale (FLN), créée en 1958 à Tunis (Tunisie), avait comme principale mission de faire connaître, à travers l'art, la cause algérienne et le combat légitime du peuple algérien pour se libérer du joug colonial, a indiqué jeudi soir à Alger, l'un des anciens membres de la troupe, le compositeur Mustapha Sahnoune. « La mission principale de la troupe artistique du FLN qui comptait à sa création en 1958 une quarantaine d'artistes algériens de différentes spécialités, théâtre, chant, poésie et arts plastiques, était de faire connaître la cause algérienne et transmettre ses échos à l'opinion publique internationale », a témoigné M. Sahnoune lors du Café de Ramadhan initié par l'Etablissement Arts et culture. Rappelant que la troupe artistique du FLN était dirigée par le dramaturge Mustapha Kateb, M. Sahnoun, compositeur du chant patriotique en langue amazighe A Yemmaa Azizen (Chère mère), a ajouté que la création de ladite troupe se voulait un moyen pour contrecarrer les tentatives de la France coloniale qui visaient à dévaloriser le combat légitime et noble des moudjahidine en les réduisant à de pauvres fellagas. ll a déclamé, à cet égard, quelques vers du poète Moufdi Zakaria, dont les couplets se terminaient par le passage en arabe dialectal «Nous sommes une armée de libération et non des fellagas », précisant que les artistes algériens de l'époque se sont tous mobilisés pour mener à travers l'art, un combat contre la colonisation française aux cotés des militants armés et politiques. M. Sahnoune a rendu un hommage à l'ensemble des artistes ayant formé la troupe, dont Mustapha Kateb, Abdelhalim Raïs, Taha Lamiri, Keltoum, Nouria, Larbi Zekkal et Mustapah Kasdarli, relevant que « c'est grâce aux pièces de théâtre et aux chants patriotiques présentés lors des tournées dans les pays arabes, européens et même asiatiques, que les peuples ont pris connaissance de la souffrance des Algériens et soutenu leur droit à l'indépendance ». Le« Café de Ramadan » s'est terminé par la présentation d'un extrait de la pièce de théâtre Les enfants ! c'est novembrede la compagnie théâtrale Kalila wa dimna. APS La troupe artistique du Front de libération nationale (FLN), créée en 1958 à Tunis (Tunisie), avait comme principale mission de faire connaître, à travers l'art, la cause algérienne et le combat légitime du peuple algérien pour se libérer du joug colonial, a indiqué jeudi soir à Alger, l'un des anciens membres de la troupe, le compositeur Mustapha Sahnoune. « La mission principale de la troupe artistique du FLN qui comptait à sa création en 1958 une quarantaine d'artistes algériens de différentes spécialités, théâtre, chant, poésie et arts plastiques, était de faire connaître la cause algérienne et transmettre ses échos à l'opinion publique internationale », a témoigné M. Sahnoune lors du Café de Ramadhan initié par l'Etablissement Arts et culture. Rappelant que la troupe artistique du FLN était dirigée par le dramaturge Mustapha Kateb, M. Sahnoun, compositeur du chant patriotique en langue amazighe A Yemmaa Azizen (Chère mère), a ajouté que la création de ladite troupe se voulait un moyen pour contrecarrer les tentatives de la France coloniale qui visaient à dévaloriser le combat légitime et noble des moudjahidine en les réduisant à de pauvres fellagas. ll a déclamé, à cet égard, quelques vers du poète Moufdi Zakaria, dont les couplets se terminaient par le passage en arabe dialectal «Nous sommes une armée de libération et non des fellagas », précisant que les artistes algériens de l'époque se sont tous mobilisés pour mener à travers l'art, un combat contre la colonisation française aux cotés des militants armés et politiques. M. Sahnoune a rendu un hommage à l'ensemble des artistes ayant formé la troupe, dont Mustapha Kateb, Abdelhalim Raïs, Taha Lamiri, Keltoum, Nouria, Larbi Zekkal et Mustapah Kasdarli, relevant que « c'est grâce aux pièces de théâtre et aux chants patriotiques présentés lors des tournées dans les pays arabes, européens et même asiatiques, que les peuples ont pris connaissance de la souffrance des Algériens et soutenu leur droit à l'indépendance ». Le« Café de Ramadan » s'est terminé par la présentation d'un extrait de la pièce de théâtre Les enfants ! c'est novembrede la compagnie théâtrale Kalila wa dimna. APS