C'est demain que s'ouvriront les travaux du sixième congrès ordinaire du Parti des travailleurs (PT) au complexe de Mazafran à Zeralda. Les délégués à ce conclave, au nombre de mille, selon ce qui a déjà été annoncé, vont plancher trois jours durant sur une dizaine de résolutions avant de les adopter, mais ils vont surtout élire une nouvelle direction politique, à travers les différentes instances qui figurent dans l'organigramme du parti. L'actuelle secrétaire générale du parti, Louisa Hanoune, sera certainement reconduite à la tête du parti même si elle n'a soufflé mot sur son intention de briguer un autre mandat . En effet, à la veille de ce rendez-vous, aucune candidature n'a encore été annoncée et tout porte à croire que Louisa Hanoune, qui dirige le parti depuis sa création au début des années 90, lorsque le vent du pluralisme politique avait soufflé sur le pays, aura de nouveau le soutien des militants et cadres du parti pour rester à son poste pour un autre mandat. Ces délégués doivent aussi, comme l'a annoncé il y a quelques jours Louisa Hanoune dans une conférence de presse à l'issue d'une réunion du comité central, «introduire des changements aux statuts du parti et ce en vue de permettre l'élargissement de la composante du comité central». Car pour elle «beaucoup de données ont changé et l'Algérie d'aujourd'hui n'est pas celle d'hier», soit des années 90 qui étaient marquées par la flambée de la violence terroriste. Et ce sont ces changements, marqués aussi par le retour de la paix civile, qui lui ont fait dire que «l'Algérie doit sortir du système du parti unique et de la phase de transition». En termes plus clairs la première responsable du PT a plaidé en faveur du renforcement et l'élargissement des libertés politiques et la consécration de la démocratie en redonnant, de nouveau, «la parole au peuple, à travers une assemblée constituante souveraine». La secrétaire générale du Parti des travailleurs a, par ailleurs, revendiqué «l'abrogation des lois d'exception» et a manifesté son soutien à la levée de l'état d'urgence, en vigueur depuis le début du mois de février 1992. Louisa Hanoune, qui a martelé que le PT «est un parti socialiste» tout en invitant les autres partis politiques à afficher clairement leur véritable identité, n'a pas caché ses ambitions d'élargir les assises du Parti des travailleurs et, pour ce faire, elle compte sur les femmes et les jeunes. Ces deux catégories seront d'ailleurs fortement représentées au congrès. Est-il besoin de préciser que le parti a créé, il y a quelques années, une organisation de jeunes à travers laquelle il compte séduire cette importante frange de la population et ce dans le but évident d'élargir sa base militante et, par voie de conséquence, de renforcer son poids sur la scène politique nationale. Force est de dire que ce parti se trouve dans une courbe ascendante. Comme l'atteste si bien son score réalisé lors des dernières élections législatives où il a réussi, pour la première fois, à conquérir 26 sièges à l'Assemblée populaire nationale. Pour Louisa Hanoune les prochaines élections de 2012 constitueront sûrement un important challenge car le parti est appelé à faire mieux qu'en 2007. C'est demain que s'ouvriront les travaux du sixième congrès ordinaire du Parti des travailleurs (PT) au complexe de Mazafran à Zeralda. Les délégués à ce conclave, au nombre de mille, selon ce qui a déjà été annoncé, vont plancher trois jours durant sur une dizaine de résolutions avant de les adopter, mais ils vont surtout élire une nouvelle direction politique, à travers les différentes instances qui figurent dans l'organigramme du parti. L'actuelle secrétaire générale du parti, Louisa Hanoune, sera certainement reconduite à la tête du parti même si elle n'a soufflé mot sur son intention de briguer un autre mandat . En effet, à la veille de ce rendez-vous, aucune candidature n'a encore été annoncée et tout porte à croire que Louisa Hanoune, qui dirige le parti depuis sa création au début des années 90, lorsque le vent du pluralisme politique avait soufflé sur le pays, aura de nouveau le soutien des militants et cadres du parti pour rester à son poste pour un autre mandat. Ces délégués doivent aussi, comme l'a annoncé il y a quelques jours Louisa Hanoune dans une conférence de presse à l'issue d'une réunion du comité central, «introduire des changements aux statuts du parti et ce en vue de permettre l'élargissement de la composante du comité central». Car pour elle «beaucoup de données ont changé et l'Algérie d'aujourd'hui n'est pas celle d'hier», soit des années 90 qui étaient marquées par la flambée de la violence terroriste. Et ce sont ces changements, marqués aussi par le retour de la paix civile, qui lui ont fait dire que «l'Algérie doit sortir du système du parti unique et de la phase de transition». En termes plus clairs la première responsable du PT a plaidé en faveur du renforcement et l'élargissement des libertés politiques et la consécration de la démocratie en redonnant, de nouveau, «la parole au peuple, à travers une assemblée constituante souveraine». La secrétaire générale du Parti des travailleurs a, par ailleurs, revendiqué «l'abrogation des lois d'exception» et a manifesté son soutien à la levée de l'état d'urgence, en vigueur depuis le début du mois de février 1992. Louisa Hanoune, qui a martelé que le PT «est un parti socialiste» tout en invitant les autres partis politiques à afficher clairement leur véritable identité, n'a pas caché ses ambitions d'élargir les assises du Parti des travailleurs et, pour ce faire, elle compte sur les femmes et les jeunes. Ces deux catégories seront d'ailleurs fortement représentées au congrès. Est-il besoin de préciser que le parti a créé, il y a quelques années, une organisation de jeunes à travers laquelle il compte séduire cette importante frange de la population et ce dans le but évident d'élargir sa base militante et, par voie de conséquence, de renforcer son poids sur la scène politique nationale. Force est de dire que ce parti se trouve dans une courbe ascendante. Comme l'atteste si bien son score réalisé lors des dernières élections législatives où il a réussi, pour la première fois, à conquérir 26 sièges à l'Assemblée populaire nationale. Pour Louisa Hanoune les prochaines élections de 2012 constitueront sûrement un important challenge car le parti est appelé à faire mieux qu'en 2007.