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Seule l'Etusa aux arrêts de bus
Virées nocturnes
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 09 - 2010

Chaque soir une foule incroyable investit les satations urbaines à la recherche d'un bus pour se rendre vers diverses destinations. Malheureusement les moyens pourtant conséquents, déployés par l'Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger (Etusa) ne semblent pas être suffisants pour répondre à l'énorme afflux humain. Jusqu'à 2 h du matin la foule est toujours aussi dense au niveau des arrêts de bus. Dès qu'un bus arrive il est aussitôt pris d'assaut par les personnes fatiguées de la longue attente et surtout d'avoir déambulé pendant des heures pour les achats de l'Aïd. Les places assises sont tout de suite occupées par les plus musclés ou les plus fûtés. Au moment de l'ouverture des portes du bus, suite au désordre et à la bousculade les femmes, les personnes âgées et les enfants se retrouvent toujours relégués derrièrre la dense foule. Ces sorties nocturnes, au moment du retour, se transforment automatiquement en stress en l'absence de transport. Certaines familles n'ont d'autre recours pourtant que de sortir le soir pour effectuer leurs courses de l'Aïd. Il y a ceux qui sortent simplement pour décompresser, prendre une glace ou simplement pour le plaisir de déambuler la nuit. Ainsi tous les Algérois se retrouvent à la même heure dehors et de ce fait l'Etusa ne peut vraiment pas répondre à cette forte demande. Il est à noter que les deux lignes d'El Mouradia et Bir Mourad Rais ne sont pas fonctionnelles. Les seules lignes disponibles sont pour El Biar, El Madania, Hydra et Bab El-Oued. Malgré qu'ils commencent leur service à 21 h pour arrêter à 2 h du matin, le problème demeure entier. Il faut attendre, après chaque départ, au moin une une heure pour voir arriver un autre bus. Un problème pour les citoyens d'autant que les taxis collectifs sont rares le soir. Les taxis compteurs, quant à eux, restent hors de prix, surtout qu'ils appliquent forcément le tarif de nuit, et avec les nombreux bouchons, la note est fortement salée à l'arrivée. Le citoyen se rabat donc sur les bus de l'Etusa en dépit de leur insuffisance. « J'attend depuis plus d'une demi-heure », nous dit une dame accompagnée de ses deux fillettes abordée à la station de bus de la place Audin. Elle attend un bus pour rentrer chez elle à El-Biar, elle nous explique : « Se déplacer en voiture est impossible. Il n'y a pas où se garer. Et apparemment même le transport en commun est un problème. On est fatiguées. On a fait beaucoup de boutiques et au lieu de rentrer chez nous, on attend l'arrivée du bus ». Les efforts de l'Etusa n'ont pas réussi à répondre à la forte demande en ces derniers jours précédant l'Aïd. Beaucoup de citoyens déplorent cette situation. Un homme, accompagné de son épouse, abordé toujours à Audin, nous dira très énervé : « Du côté de Bainem ou Staoueli, les lignes sont mieux desservies. Il y a le privé et l'Etusa. Le citoyen n'a que l'embarras du choix. Là se trouve au cœur de la capitale et rien ne va ». Et d'ajouter : « Si au moins ils avaient fait une petite exception pour ce mois. Ils auraient du penser à renforcer le trafic par des bus privés par exemple ». L'Etusa a certes minimisé le problème du transport nocturne, mais ne l'a pas réglé pour autant en l'absence du transport privé.
Chaque soir une foule incroyable investit les satations urbaines à la recherche d'un bus pour se rendre vers diverses destinations. Malheureusement les moyens pourtant conséquents, déployés par l'Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger (Etusa) ne semblent pas être suffisants pour répondre à l'énorme afflux humain. Jusqu'à 2 h du matin la foule est toujours aussi dense au niveau des arrêts de bus. Dès qu'un bus arrive il est aussitôt pris d'assaut par les personnes fatiguées de la longue attente et surtout d'avoir déambulé pendant des heures pour les achats de l'Aïd. Les places assises sont tout de suite occupées par les plus musclés ou les plus fûtés. Au moment de l'ouverture des portes du bus, suite au désordre et à la bousculade les femmes, les personnes âgées et les enfants se retrouvent toujours relégués derrièrre la dense foule. Ces sorties nocturnes, au moment du retour, se transforment automatiquement en stress en l'absence de transport. Certaines familles n'ont d'autre recours pourtant que de sortir le soir pour effectuer leurs courses de l'Aïd. Il y a ceux qui sortent simplement pour décompresser, prendre une glace ou simplement pour le plaisir de déambuler la nuit. Ainsi tous les Algérois se retrouvent à la même heure dehors et de ce fait l'Etusa ne peut vraiment pas répondre à cette forte demande. Il est à noter que les deux lignes d'El Mouradia et Bir Mourad Rais ne sont pas fonctionnelles. Les seules lignes disponibles sont pour El Biar, El Madania, Hydra et Bab El-Oued. Malgré qu'ils commencent leur service à 21 h pour arrêter à 2 h du matin, le problème demeure entier. Il faut attendre, après chaque départ, au moin une une heure pour voir arriver un autre bus. Un problème pour les citoyens d'autant que les taxis collectifs sont rares le soir. Les taxis compteurs, quant à eux, restent hors de prix, surtout qu'ils appliquent forcément le tarif de nuit, et avec les nombreux bouchons, la note est fortement salée à l'arrivée. Le citoyen se rabat donc sur les bus de l'Etusa en dépit de leur insuffisance. « J'attend depuis plus d'une demi-heure », nous dit une dame accompagnée de ses deux fillettes abordée à la station de bus de la place Audin. Elle attend un bus pour rentrer chez elle à El-Biar, elle nous explique : « Se déplacer en voiture est impossible. Il n'y a pas où se garer. Et apparemment même le transport en commun est un problème. On est fatiguées. On a fait beaucoup de boutiques et au lieu de rentrer chez nous, on attend l'arrivée du bus ». Les efforts de l'Etusa n'ont pas réussi à répondre à la forte demande en ces derniers jours précédant l'Aïd. Beaucoup de citoyens déplorent cette situation. Un homme, accompagné de son épouse, abordé toujours à Audin, nous dira très énervé : « Du côté de Bainem ou Staoueli, les lignes sont mieux desservies. Il y a le privé et l'Etusa. Le citoyen n'a que l'embarras du choix. Là se trouve au cœur de la capitale et rien ne va ». Et d'ajouter : « Si au moins ils avaient fait une petite exception pour ce mois. Ils auraient du penser à renforcer le trafic par des bus privés par exemple ». L'Etusa a certes minimisé le problème du transport nocturne, mais ne l'a pas réglé pour autant en l'absence du transport privé.

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