Prévue du 27 octobre au 6 novembre 2010, la 15e édition du Salon international du livre d'Alger (Sila) s'annonce d'ores et déjà sous des auspices inquiétants. Lors de l'édition précédente, on se rappelle, ces éditeurs qui contestaient la décision du commissaire Smaïl Ameziane de transférer le Sila des Pins Maritimes vers l'esplanade du complexe olympique de Chéraga Prévue du 27 octobre au 6 novembre 2010, la 15e édition du Salon international du livre d'Alger (Sila) s'annonce d'ores et déjà sous des auspices inquiétants. Lors de l'édition précédente, on se rappelle, ces éditeurs qui contestaient la décision du commissaire Smaïl Ameziane de transférer le Sila des Pins Maritimes vers l'esplanade du complexe olympique de Chéraga C'est pratiquement la guéguerre qui avait mis aux prises le commissariat du Sila et les éditeurs lors de l'édition de l'année passée qui revient à la surface mais avec cette différence près que les éditeurs font valoir des arguments en leur faveur. Lors de l'édition précédente, on se rappelle, ces éditeurs qui contestaient la décision du commissaire Smaïl Ameziane de transférer le Sila des Pins Maritimes vers l'esplanade du complexe olympique de Chéraga, avaient paru manquer de justifications, ils ont donc fini par baisser les bras avant de se résoudre par accepter le fait accompli ! Les éditeurs qui reviennent donc à la charge sous la houlette du Snel (Syndicat national des éditeurs de livres) déclarent préférer le Palais des Expositions de la Safex au chapiteau car, arguent-ils le Palais des Expositions a une surface de 47 mille m2 alors que le chapiteau du 5-Juillet n'en a que 13 mille. Le Snel émet d'autres griefs : le site du 5-Juillet selon lui manque d'hygiène, pose un problème de restauration et de sécurité, en même temps que d'hébergement au regard de l'éloignement des hôtels. Mais il n'y a pas que cela, le Snel va jusqu'à démentir que les tarifs pratiqués au niveau du chapiteau soient moins élevés que ceux de la Safex. Pour lui la Safex loue le mètre carré à 2.500 DA contre 3 mille DA au niveau du 5-Juillet. Les éditeurs se sont également arrangés pour conférer la légitimité démocratique nécessaire à leur attitude « nous, éditeurs nationaux de livres, réunis à l'invitation du Snel, après un débat […] avec l'ensemble des professionnels algériens du livre, avons à l'unanimité des présents […] décidé de la non-convenance des chapiteaux pour la tenue de la 15e édition du Sila » déclarent-ils dans un communiqué. Smaïl Ameziane s'est abstenu pour l'instant de réagir attendant certainement la suite des événements. Mais le responsable s'est déjà exprimé par anticipation sur cette question. Chaque fois qu'on lui a demandé qu'est-ce qu'il comptait faire pour remédier à la situation, il avait plutôt évoqué, tout en reconnaissant l'existence de problèmes, la nécessité d'y apporter les correctifs nécessaires en sommant le prestataire de trouver les solutions aux problèmes de l'aération, (qui a été cause de la détérioration l'année passée de quantité de livre à cause de l'humidité), du manque d'espace dans les couloirs, etc. Mais au-delà de cette polémique autour du site du salon, un conflit d'intérêts semble diviser les éditeurs. Sachant que ceux-ci ne sont pas tous représentés dans le Snel, les questions de représentativité des uns et des autres ressurgissent à chaque fois qu'ils se trouvent confrontés à un choix d'importance. Smaïl Ameziane, qui est également directeur des éditions Casbah et ex-président du Snel est accusé par Ahmed Madi, l'actuel responsable du syndicat, de travailler pour l'éloignement du Snel de l'organisation du Sila. Qui doit-on croire ? Smaïl Ameziane C'est pratiquement la guéguerre qui avait mis aux prises le commissariat du Sila et les éditeurs lors de l'édition de l'année passée qui revient à la surface mais avec cette différence près que les éditeurs font valoir des arguments en leur faveur. Lors de l'édition précédente, on se rappelle, ces éditeurs qui contestaient la décision du commissaire Smaïl Ameziane de transférer le Sila des Pins Maritimes vers l'esplanade du complexe olympique de Chéraga, avaient paru manquer de justifications, ils ont donc fini par baisser les bras avant de se résoudre par accepter le fait accompli ! Les éditeurs qui reviennent donc à la charge sous la houlette du Snel (Syndicat national des éditeurs de livres) déclarent préférer le Palais des Expositions de la Safex au chapiteau car, arguent-ils le Palais des Expositions a une surface de 47 mille m2 alors que le chapiteau du 5-Juillet n'en a que 13 mille. Le Snel émet d'autres griefs : le site du 5-Juillet selon lui manque d'hygiène, pose un problème de restauration et de sécurité, en même temps que d'hébergement au regard de l'éloignement des hôtels. Mais il n'y a pas que cela, le Snel va jusqu'à démentir que les tarifs pratiqués au niveau du chapiteau soient moins élevés que ceux de la Safex. Pour lui la Safex loue le mètre carré à 2.500 DA contre 3 mille DA au niveau du 5-Juillet. Les éditeurs se sont également arrangés pour conférer la légitimité démocratique nécessaire à leur attitude « nous, éditeurs nationaux de livres, réunis à l'invitation du Snel, après un débat […] avec l'ensemble des professionnels algériens du livre, avons à l'unanimité des présents […] décidé de la non-convenance des chapiteaux pour la tenue de la 15e édition du Sila » déclarent-ils dans un communiqué. Smaïl Ameziane s'est abstenu pour l'instant de réagir attendant certainement la suite des événements. Mais le responsable s'est déjà exprimé par anticipation sur cette question. Chaque fois qu'on lui a demandé qu'est-ce qu'il comptait faire pour remédier à la situation, il avait plutôt évoqué, tout en reconnaissant l'existence de problèmes, la nécessité d'y apporter les correctifs nécessaires en sommant le prestataire de trouver les solutions aux problèmes de l'aération, (qui a été cause de la détérioration l'année passée de quantité de livre à cause de l'humidité), du manque d'espace dans les couloirs, etc. Mais au-delà de cette polémique autour du site du salon, un conflit d'intérêts semble diviser les éditeurs. Sachant que ceux-ci ne sont pas tous représentés dans le Snel, les questions de représentativité des uns et des autres ressurgissent à chaque fois qu'ils se trouvent confrontés à un choix d'importance. Smaïl Ameziane, qui est également directeur des éditions Casbah et ex-président du Snel est accusé par Ahmed Madi, l'actuel responsable du syndicat, de travailler pour l'éloignement du Snel de l'organisation du Sila. Qui doit-on croire ? Smaïl Ameziane