Le vrai bouton de fièvre est un petit bouquet de vésicules jaunâtres au bord d'une lèvre ou d'une narine, qui brûle un peu, démange beaucoup et suinte plus ou moins avant de s'encroûter et de disparaître sans laisser de trace. C'est une lésion banale mais récurrente et contagieuse. L'herpès peut s'installer de façon isolée, sans raison apparente, une fois ou deux dans une vie. Il peut aussi revenir fidèlement à des occasions variées, un peu comme les aphtes : En même temps que l'état grippal ou les rhinites des saisons froides ; Au même moment qu'une infection urinaire, une bronchite ou une pneumonie ; Au cours des règles ; Dès les premières expositions au soleil, au printemps et en été ; A l'occasion d'un stress. La contagiosité Elle est réelle et importante. L'herpès peut disséminer à partir d'un foyer unique. Attention au grattage, qui peut transporter le virus vers les yeux ou la zone génitale. L'atteinte oculaire aggrave le diagnostic, tout comme l'herpès génital dont il est beaucoup plus difficile de se débarrasser qu'un simple bouton de fièvre. Les lésions de grattage peuvent se surinfecter et prendre des allures d'impetigo. Les boutons se multiplient alors : cloques et croûtes, écoulements plus ou moins purulents, localement et à distance. L'impetigo est contagieux lui aussi. Attention au contact avec les nourrissons et les personnes âgées, aux malades du Sida, aux patients sous chimiothérapie ou traitement immunodépresseur : leurs défenses sont affaiblies et l'herpès peut prendre chez eux des proportions dramatiques. Pas de visite à l'hôpital si l'on porte un herpès. Les précautions thérapeutiques Sur l'herpès simple, il n'y a pas grand-chose à faire : colorants et antiseptiques assèchent et protègent de la surinfection. Les crèmes anti-virales comme le Zovirax ou l'Activir raccourcissent un peu la durée de l'affection. Si elles sont appliquées dès les premiers signes (démangeaisons), elles peuvent diminuer les manifestations et accélérer la disparition des lésions. Cependant, elles n'empêchent pas la récidive. Les crèmes et pommades antibiotiques ne servent qu'en cas de surinfection. Les crèmes cortisonées sont à proscrire. L'hygiène de la peau, des mains et des ongles, est importante. Les bains sont possibles, avec des savons doux. Certaines formes d'herpès sont très sérieuses L'herpès chez les sujets immunodéprimés qui risque de s'étendre pourra être traité par des antiviraux (comme le Zovirax) par voie orale voire intraveineuse dans les cas très graves. En cas de doute, consultez votre médecin. L'herpès ophtalmique risque d'entraîner des lésions graves de l'oeil. Il devra être traité par un spécialiste. Le vrai bouton de fièvre est un petit bouquet de vésicules jaunâtres au bord d'une lèvre ou d'une narine, qui brûle un peu, démange beaucoup et suinte plus ou moins avant de s'encroûter et de disparaître sans laisser de trace. C'est une lésion banale mais récurrente et contagieuse. L'herpès peut s'installer de façon isolée, sans raison apparente, une fois ou deux dans une vie. Il peut aussi revenir fidèlement à des occasions variées, un peu comme les aphtes : En même temps que l'état grippal ou les rhinites des saisons froides ; Au même moment qu'une infection urinaire, une bronchite ou une pneumonie ; Au cours des règles ; Dès les premières expositions au soleil, au printemps et en été ; A l'occasion d'un stress. La contagiosité Elle est réelle et importante. L'herpès peut disséminer à partir d'un foyer unique. Attention au grattage, qui peut transporter le virus vers les yeux ou la zone génitale. L'atteinte oculaire aggrave le diagnostic, tout comme l'herpès génital dont il est beaucoup plus difficile de se débarrasser qu'un simple bouton de fièvre. Les lésions de grattage peuvent se surinfecter et prendre des allures d'impetigo. Les boutons se multiplient alors : cloques et croûtes, écoulements plus ou moins purulents, localement et à distance. L'impetigo est contagieux lui aussi. Attention au contact avec les nourrissons et les personnes âgées, aux malades du Sida, aux patients sous chimiothérapie ou traitement immunodépresseur : leurs défenses sont affaiblies et l'herpès peut prendre chez eux des proportions dramatiques. Pas de visite à l'hôpital si l'on porte un herpès. Les précautions thérapeutiques Sur l'herpès simple, il n'y a pas grand-chose à faire : colorants et antiseptiques assèchent et protègent de la surinfection. Les crèmes anti-virales comme le Zovirax ou l'Activir raccourcissent un peu la durée de l'affection. Si elles sont appliquées dès les premiers signes (démangeaisons), elles peuvent diminuer les manifestations et accélérer la disparition des lésions. Cependant, elles n'empêchent pas la récidive. Les crèmes et pommades antibiotiques ne servent qu'en cas de surinfection. Les crèmes cortisonées sont à proscrire. L'hygiène de la peau, des mains et des ongles, est importante. Les bains sont possibles, avec des savons doux. Certaines formes d'herpès sont très sérieuses L'herpès chez les sujets immunodéprimés qui risque de s'étendre pourra être traité par des antiviraux (comme le Zovirax) par voie orale voire intraveineuse dans les cas très graves. En cas de doute, consultez votre médecin. L'herpès ophtalmique risque d'entraîner des lésions graves de l'oeil. Il devra être traité par un spécialiste.