L'abcès est une infection résultant d'une carie dentaire non traitée. Le cas le plus fréquent est l'abcès dentaire : la pulpe dentaire meurt à la suite de l'inflammation non soignée, d'où une infection des tissus qui les détruit (nécrose). L'abcès parodontal est lié à une atteinte du parodonte (le tissu de soutien de la dent) constitué par la gencive et l'os. L'abcès endodontique est situé au bout de la racine de la dent. L'abcès est parfois lié à une complication lors de la poussée des dents de sagesse. Quels sont les risques et les enjeux sanitaires de l'abcès dentaire ? Le danger immédiat est la perte d'une ou plusieurs dents. Une infection dentaire non traitée peut essaimer à distance par le sang (septicémie). L'abcès peut s'étendre aux tissus environnants et évoluer en cellulite (inflammation des tissus de la face). Les malades atteints d'anomalie cardiaque courent un risque d'infection foudroyante (endocardite infectieuse). Les sportifs risquent des problèmes articulaires et musculaires. Il existe un risque de fausse couche pendant le premier trimestre de la grossesse. Les infections dentaires provoquent aussi des sinusites.
Quels sont les mécanismes de l'abcès dentaire ? La carie non traitée se développe jusqu'à la dentine (tissu calcifié recouvert par l'émail), placée au contact du nerf dentaire. La douleur augmente au fur et à mesure de la multiplication des bactéries en milieu clos ; le pus se constitue et crée une tension supplémentaire des tissus. Quand l'abcès est suffisamment mûr , il se perce pour s'écouler : c'est une évacuation naturelle. Mais elle n'entraîne pas magiquement la guérison ; il faut nettoyer et traiter.
Comment se manifeste l'abcès dentaire ? L'infection dentaire provoque d'abord une sensibilité aux sensations de chaud, froid et sucré. En l'absence de soins, elle évolue en sensation de cœur qui bat (douleur pulsatile) ou de pression sur la dent, puis en douleur insupportable et en gonflement de la joue. Celui-ci est accompagné d'un œdème, voire d'un écoulement de pus. Si la dent ne fait plus mal au bout de 5-6 jours sans avoir consulté, c'est un signe d'aggravation. La dent est morte et le nerf dentaire risque de se putréfier (nécrose).
Y a-t-il une prévention possible ? Des mesures d'hygiène simples réduisent les risques de plus de 90 %, comme le brossage des dents au moins deux fois par jour et l'emploi du fil dentaire, pour nettoyer les espaces interdentaires. Une consultation dentaire est indispensable au moins une fois par an. À quel moment consulter ? Il faut consulter le plus tôt possible pour conserver la dent vivante, même si l'intensité de la douleur baisse ou si elle disparaît au bout de quelques jours. C'est une urgence, à signaler à l'assistante dentaire pour obtenir un rendez-vous en priorité.
Que fait le chirurgien-dentiste ? Le chirurgien-dentiste draine le pus s'il ne s'écoule pas spontanément, apaise la douleur et réduit le risque de propagation d'infection. Ensuite, il réalise le traitement endodontique : il dévitalise la dent, retire les tissus inflammatoires, nettoie en profondeur et désinfecte les canaux infectés dans les racines. Il bouche les canaux (obturation canalaire) avec une pâte spéciale et pose éventuellement une couronne. La prescription d'antibiotiques efficaces sur les bactéries en cause (Amoxicilline, Macrolides) est indispensable chez les personnes fragiles ou à risques (porteurs de prothèses quelles qu'elles soient), ainsi parfois que celle d'antiinflammatoires.
Comment préparer la consultation avec le chirurgien-dentiste ? Le praticien peut prescrire des médicaments à prendre avant le rendez-vous (antalgiques, antiinflammatoires). Les doses recommandées de médicaments sans ordonnance ne doivent pas être dépassées, même si la douleur est forte. L'automédication par des médicaments vendus sur ordonnance est formellement contre-indiquée. Il est essentiel de citer le plus précisément possible ses symptômes (fréquence de la douleur, date d'apparition), ses antécédents médicaux et les traitements en cours. L'abcès est une infection résultant d'une carie dentaire non traitée. Le cas le plus fréquent est l'abcès dentaire : la pulpe dentaire meurt à la suite de l'inflammation non soignée, d'où une infection des tissus qui les détruit (nécrose). L'abcès parodontal est lié à une atteinte du parodonte (le tissu de soutien de la dent) constitué par la gencive et l'os. L'abcès endodontique est situé au bout de la racine de la dent. L'abcès est parfois lié à une complication lors de la poussée des dents de sagesse.
Quels sont les risques et les enjeux sanitaires de l'abcès dentaire ? Le danger immédiat est la perte d'une ou plusieurs dents. Une infection dentaire non traitée peut essaimer à distance par le sang (septicémie). L'abcès peut s'étendre aux tissus environnants et évoluer en cellulite (inflammation des tissus de la face). Les malades atteints d'anomalie cardiaque courent un risque d'infection foudroyante (endocardite infectieuse). Les sportifs risquent des problèmes articulaires et musculaires. Il existe un risque de fausse couche pendant le premier trimestre de la grossesse. Les infections dentaires provoquent aussi des sinusites.
Quels sont les mécanismes de l'abcès dentaire ? La carie non traitée se développe jusqu'à la dentine (tissu calcifié recouvert par l'émail), placée au contact du nerf dentaire. La douleur augmente au fur et à mesure de la multiplication des bactéries en milieu clos ; le pus se constitue et crée une tension supplémentaire des tissus. Quand l'abcès est suffisamment mûr , il se perce pour s'écouler : c'est une évacuation naturelle. Mais elle n'entraîne pas magiquement la guérison ; il faut nettoyer et traiter.
Comment se manifeste l'abcès dentaire ? L'infection dentaire provoque d'abord une sensibilité aux sensations de chaud, froid et sucré. En l'absence de soins, elle évolue en sensation de cœur qui bat (douleur pulsatile) ou de pression sur la dent, puis en douleur insupportable et en gonflement de la joue. Celui-ci est accompagné d'un œdème, voire d'un écoulement de pus. Si la dent ne fait plus mal au bout de 5-6 jours sans avoir consulté, c'est un signe d'aggravation. La dent est morte et le nerf dentaire risque de se putréfier (nécrose).
Y a-t-il une prévention possible ? Des mesures d'hygiène simples réduisent les risques de plus de 90 %, comme le brossage des dents au moins deux fois par jour et l'emploi du fil dentaire, pour nettoyer les espaces interdentaires. Une consultation dentaire est indispensable au moins une fois par an. À quel moment consulter ? Il faut consulter le plus tôt possible pour conserver la dent vivante, même si l'intensité de la douleur baisse ou si elle disparaît au bout de quelques jours. C'est une urgence, à signaler à l'assistante dentaire pour obtenir un rendez-vous en priorité.
Que fait le chirurgien-dentiste ? Le chirurgien-dentiste draine le pus s'il ne s'écoule pas spontanément, apaise la douleur et réduit le risque de propagation d'infection. Ensuite, il réalise le traitement endodontique : il dévitalise la dent, retire les tissus inflammatoires, nettoie en profondeur et désinfecte les canaux infectés dans les racines. Il bouche les canaux (obturation canalaire) avec une pâte spéciale et pose éventuellement une couronne. La prescription d'antibiotiques efficaces sur les bactéries en cause (Amoxicilline, Macrolides) est indispensable chez les personnes fragiles ou à risques (porteurs de prothèses quelles qu'elles soient), ainsi parfois que celle d'antiinflammatoires.
Comment préparer la consultation avec le chirurgien-dentiste ? Le praticien peut prescrire des médicaments à prendre avant le rendez-vous (antalgiques, antiinflammatoires). Les doses recommandées de médicaments sans ordonnance ne doivent pas être dépassées, même si la douleur est forte. L'automédication par des médicaments vendus sur ordonnance est formellement contre-indiquée. Il est essentiel de citer le plus précisément possible ses symptômes (fréquence de la douleur, date d'apparition), ses antécédents médicaux et les traitements en cours.