Ce projet d'extériorisation, réfléchi par le Conseil scientifique et soumis aux parties concernées, sera scellé par une convention entre le CHU et les structures sanitaires de proximité. Ce projet d'extériorisation, réfléchi par le Conseil scientifique et soumis aux parties concernées, sera scellé par une convention entre le CHU et les structures sanitaires de proximité. Le centre hospitalo-universitaire Ben Badis tentera, dès la première semaine du mois d'octobre prochain, une nouvelle approche en matière de prise en charge des malades. Ce projet d'extériorisation, réfléchi par le Conseil scientifique et soumis aux parties concernées, sera scellé par une convention entre le CHU et les structures sanitaires de proximité. Cette nouvelle politique a été expliquée par le directeur, le Pr Zermane, lors d'une conférence de presse tenue dans la matinée de jeudi dernier. Selon le conférencier, l'objectif de cette extériorisation est de redonner à la structure qu'il dirige sa vocation première, celle de prendre en charge les pathologies lourdes. Les consultations «légères» devront, désormais, relever des prérogatives des structures sanitaires de proximité qui sont au nombre de 34 à Constantine. Couvrant les dix-sept wilayas de l'Est, le CHU, qui ne dispose que de 1.459 lits, fait face quotidiennement à un flux de malades et d'admis considérable, dépassant de loin ses capacités d'accueil. Les chiffres avancés par les responsables sont éloquents. Il est comptabilisé quotidiennement 10 mille consultations programmées, comprendre sur rendez-vous. A lui seul, le service de la médecine interne culmine les 100 consultations par jour. Pour la mise sur rails de ce projet qui désengorgera les différents services du centre hospitalo-universitaire, les responsables comptent lancer, dans les prochains jours, une campagne de sensibilisation non seulement auprès de la population mais aussi des structures sanitaires de proximité pour endosser son nouveau rôle. D'ores et déjà, le relai sera passé à quatre d'entre elles, réparties sur les quatre coins de la ville, et de surcroît dotées d'équipements et de personnels qualifiés. Dans un avenir proche, les consultations dermatologiques seront du ressort de la clinique des Muriers, celles neurologiques de Sissaoui. Les cliniques de Daksi et de Boumerzoug, s'occuperont de désintoxication, pour la première, de médecine interne et gynécologie pour la seconde. Le programme prévoit, en parallèle, la généralisation des consultations gynécologiques à toutes les structures existantes. D'autres infrastructures, dont les capacités humaines et matérielles sont telles qu'elles sont en mesure de prendre part à ce programme, seront sollicitées et impliquées. A l'image de la polyclinique d'Aïn Smara inaugurée au mois d'avril dernier par le ministre de la Santé de l'époque, Saïd Barkat. La réalisation d'un CHU bis, sur une superficie de 17 hectares, sur le site de la nouvelle ville Ali- Mendjeli, viendra, à moyen terme, à la rescousse de celui déjà existant. N. D. Le centre hospitalo-universitaire Ben Badis tentera, dès la première semaine du mois d'octobre prochain, une nouvelle approche en matière de prise en charge des malades. Ce projet d'extériorisation, réfléchi par le Conseil scientifique et soumis aux parties concernées, sera scellé par une convention entre le CHU et les structures sanitaires de proximité. Cette nouvelle politique a été expliquée par le directeur, le Pr Zermane, lors d'une conférence de presse tenue dans la matinée de jeudi dernier. Selon le conférencier, l'objectif de cette extériorisation est de redonner à la structure qu'il dirige sa vocation première, celle de prendre en charge les pathologies lourdes. Les consultations «légères» devront, désormais, relever des prérogatives des structures sanitaires de proximité qui sont au nombre de 34 à Constantine. Couvrant les dix-sept wilayas de l'Est, le CHU, qui ne dispose que de 1.459 lits, fait face quotidiennement à un flux de malades et d'admis considérable, dépassant de loin ses capacités d'accueil. Les chiffres avancés par les responsables sont éloquents. Il est comptabilisé quotidiennement 10 mille consultations programmées, comprendre sur rendez-vous. A lui seul, le service de la médecine interne culmine les 100 consultations par jour. Pour la mise sur rails de ce projet qui désengorgera les différents services du centre hospitalo-universitaire, les responsables comptent lancer, dans les prochains jours, une campagne de sensibilisation non seulement auprès de la population mais aussi des structures sanitaires de proximité pour endosser son nouveau rôle. D'ores et déjà, le relai sera passé à quatre d'entre elles, réparties sur les quatre coins de la ville, et de surcroît dotées d'équipements et de personnels qualifiés. Dans un avenir proche, les consultations dermatologiques seront du ressort de la clinique des Muriers, celles neurologiques de Sissaoui. Les cliniques de Daksi et de Boumerzoug, s'occuperont de désintoxication, pour la première, de médecine interne et gynécologie pour la seconde. Le programme prévoit, en parallèle, la généralisation des consultations gynécologiques à toutes les structures existantes. D'autres infrastructures, dont les capacités humaines et matérielles sont telles qu'elles sont en mesure de prendre part à ce programme, seront sollicitées et impliquées. A l'image de la polyclinique d'Aïn Smara inaugurée au mois d'avril dernier par le ministre de la Santé de l'époque, Saïd Barkat. La réalisation d'un CHU bis, sur une superficie de 17 hectares, sur le site de la nouvelle ville Ali- Mendjeli, viendra, à moyen terme, à la rescousse de celui déjà existant. N. D.